8Siles couleurs doivent être appréciées les unes en fonction des autres, le « prestige » du peintre consiste alors à maîtriser au mieux les accords entre les « tons » de la toile, afin d’en rendre l’effet agréable.Par un agencement adéquat des rapports chromatiques, déclare encore Diderot, il est possible de rehausser la qualité des teintes et d’obtenir ainsi un
A regartder d'urgence ! Le musée c'est pour les Bac +5, la TV c'est pour les Bac -5. » Au prochain crétin qui vous sort une telle logorrhée verbale, dégainez cet article. Car, contrairement aux idées reçues, l'art ne se cantonne pas aux galeries et autres grandes institutions de Paris – ou aux chaînes spécialisées complètement perchées comme De même que la télé ne constitue pas forcément un ramassis d'idioties type les "Ch'tis à Miami". La preuve avec ce quintette de pastilles issues du petit écran, abordant la sphère artistique avec une large palette de styles, pour des programmes aussi intelligents que divertissants. 1. A vos pinceaux A voir, posé sur le canapé, avec un compétiteur cathodique Adaptée du format britannique "The Big Painting Challenge" et originellement diffusée sur France 2, l'émission "A vos pinceaux" a été déprogrammée après seulement deux épisodes. Ce qui est bien dommage puisque nous, on appréciait bien ce concours de peintres et dessinateurs amateurs. Heureusement, après deux semaines d'interruption, 'A vos pinceaux' est revenu sur France 4, le 31 janvier. Avec des épreuves aussi dingues que la présentatrice du programme, Marianne James peindre des légumes à Rungis, s'initier au street art, immortaliser les coureurs du Tour de France, etc.. Et, [ATTENTION SPOILER] entre Charlotte, Jordan ou Tim qui n'a que 17 ans, soit dit en passant c'est ce dernier qui a remporté la compétition et aura donc la chance d'exposer ses toiles au Grand Palais. Chaîne France 2 puis France 4Durée par épisode 1h55 2. De l'art et du cochon A voir, posé sur le canapé, avec un affamé L'art et la bouffe sont les deux piliers fondateurs de notre douce France. Il semblait donc plus que logique d'associer ces deux disciplines voire passions pour certains en une seule émission. Et paf ! ça donne "De l'art et du cochon", une production d'Arte où un chef revisite l'aliment ou plat au centre d'un tableau de maître exemple 'Les Mangeurs de pommes de terre' de Vincent van Gogh, 'La Laitière' de Vermeer ou une nature morte au homard. Il le déguste ensuite avec une cohorte d'experts éleveur, cultivateur, conservateur de musée qui sont précédemment intervenus dans l'émission afin d'apporter leur analyse sur le chef-d’œuvre concerné - qu'ils transportent sans complexe dans les vignes ou jusque dans la cuisine, au milieu des casseroles ! Bref, un gueuleton en forme de leçon d'histoire. Un colloque artistique et culinaire qui titille les papilles autant que les pupilles. Chaîne ArteDurée par épisode 26 min 3. Art Attack A voir, posé sur le canapé, avec un amateur de DIY ou un gamin ou les deux C'est dans les plus vieux pots de peinture qu'on fait les plus beaux pigments. Pour cause l'excellente émission 'Art Attack' a été créée en 1989 par Neil Buchanan artiste britannique, producteur mais aussi guitariste de heavy metal, oui, oui avant d'être exportée outre-Manche en 1997, sur Disney Channel. Si on regrette son format long qui faisait découvrir l'art aux enfants de manière ludique, grâce à des reportages et des big art » des œuvres géantes, à contempler en altitude, réalisées à même le sol avec des objets du quotidien, on apprécie toujours de retrouver les tutos qui ont fait sa marque de fabrique. Pour pouvoir frimer avec votre panier d'Halloween fait de bouteilles d'eau lors de la prochaine tournée de bonbons... Chaîne Disney JuniorDurée par épisode entre 5 et 10 min 4. D’art d’art A voir, posé sur le canapé, avec un zappeur compulsif Difficile voire impossible de parler des émissions d'art en faisant l'impasse sur "D'art d'art" – et son entêtant slogan chuchoté D'art d'art, c'est l'histoire d'une œuvre d'art ». D'ailleurs, avec cette phrase, tout est dit "D'art d'art", c'est l'histoire d'une œuvre d'art racontée par Frédéric Taddeï en 2 minutes chrono. Ainsi, même les plus pressés prennent le temps de découvrir dans quel contexte Gauguin a peint ses joyeusetés » ou les anecdotes savoureuses qui entourent 'La liberté guidant le peuple' de Delacroix, notamment une controverse de poils sous les bras... En somme, une dose de culture G en moins de temps qu'il ne vous en faut pour zapper. Chaîne France 2Durée par épisode 2 min 5. Les petits secrets des grands tableaux A voir, posé sur le canapé, avec un historien passionné Ce n'est pas pour rien que dans Arte » il y a art » la chaîne franco-allemande a une vocation culturelle et sait la porter avec des programmes de qualité. En témoigne cette autre émission qui nous invite à plonger dans un tableau célèbre comme dans un théâtre victorien en papier. Explication du tableau mais également du contexte historique, de sa réalisation, de sa structure et de ses détails insoupçonnés l'analyse est complète, exhaustive et décortique la moindre facette du chef-d'oeuvre sans être rébarbative parce qu'immergeant totalement le téléspectateur. Du grand art. Chaîne ArteDurée par épisode 26 min Clotilde Gaillard Un e-mail que vous allez vraiment aimerVous ne pourrez plus vous passer de notre newsletter. Grâce à elle, découvrez avant tout le monde les meilleurs plans du entrant votre adresse mail, vous acceptez nos conditions d'utilisation et notre politique de confidentialité et de recevoir les emails de Time Out à propos de l'actualité, évents, offres et promotionnelles de nos partenaires.🙌 Génial! Vous êtes inscrit!Merci de vous être inscrit! N'oubliez pas de jeter un œil dans votre boîte mail, pour découvrir très bientôt votre première newsletter! VermeerEt Les Maîtres De La Peinture De Genre - L'album De L'exposition pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques. Au mois de février 1945, Göring fait procéder à l'évacuation de toutes les collections se trouvant dans son château de Carinhall avant de le faire sauter et d'aller rejoindre Adolphe Hitler à Berstengaden. Plusieurs trains remplis de tableaux et d’œuvres d'art pillés en Europe partent en direction des Alpes autrichiennes. Lors de la campagne d'Allemagne de 1945, les hommes appartenant à la section des Monuments des Beaux-Arts et des Archives, une unité créée par le président Roosevelt, vont découvrir près d'un millier de dépôts d’œuvres d'art volées par les Nazis ! Les Monuments men », des spécialistes dans le domaine des Arts, sont chargés de préserver le patrimoine culturel européen et de retrouver les œuvres d’art volées afin de les restituer à leurs propriétaires légitimes l'URSS disposait de la Brigade des Trophées. Les Américains vont découvrir 6577 tableaux au fond des galeries et derrière des portes blindées de la mine de sel d'Altaussee ! Et non des moindres la Vierge Marie de Van Eyck - le retable de Gand - l'Atelier et l'Astronome de Vermeer - la Madone de Bruges, etc., toiles provenant de la collection personnelle du feld maréchal Hermann Göring. ­Parmi celles-ci figure un Vermeer non répertorié ! Le Christ et la femme adultère, tableau acheté en 1942 par Hermann Goering pour florins auprès d'Alois Miedl, ancien banquier allemand naturalisé Hollandais devenu marchand d'art qui l'avait acquis de Han Antonius Van Meegeren. Han Van Meegeren est né en 1889 dans une banlieue d'Utrecht Pays-Bas. Jeune homme il se rebelle contre l'autorité d'un père, un instituteur rigide, qui entend le détourner de sa vocation artistique. Han va se lancer corps et âme dans la peinture et s'inscrire aux Beaux-Arts. Il va devenir un portraitiste apprécié et obtenir de nombreuses commandes de tableaux avant de devenir marchand d'Art et restaurateur. Son professeur, Bartus Korteling, considérait que l'âge d'or de la peinture hollandaise s'est éteint à la fin du XVII ème siècle. La mode est passée au postimpressionnisme de Van Gogh 1853-1890. En 1928, Han achète lors d'une vente aux enchères, un tableau de Frans Hals pour lequel , il a investi toutes ses économies. Il va restaurer la toile avec application et la remettre sur le marché en espérant en tirer un bénéfice substantiel. Tout le petit monde de l'Art jubile, on est en présence d'un tableau du grand maître, sauf Abraham Bredius l'expert le plus reconnu de l'époque. Van Mereegen est bien décidé à prouver à cet incompétent qu'il est atteint d'une cécité artistique. L'artiste divorce et quitte La Haye en 1932 en compagnie de sa muse pour s'installer à Roquebrunne Cap-Martin où il décide de créer le faux parfait ». Il porte son choix sur Jan Van der Meer Van Delft 1632-1675, mort dans la misère, sa famille criblée de dettes. Son projet va le tenir en haleine durant cinq années avant de parvenir à imiter les craquelures des vieux tableaux qui ne commencent à apparaître que près de 80 années après la peinture. En 1934, il achète une croûte » datant de 1690 dont il en ôte la couche picturale en la frottant avec de pierre ponce, la toile nettoyée, il y peint en sept mois, Les Pèlerins d'Emmaüs à la façon Vermeer ». Ses pinceaux et brosses sont en poils de blaireau comme ceux qu'utilisait Vermeer lui même. La précaution n'est pas anodine, un expert qui découvrirait un poil de porc sur la toile subodorait la supercherie immédiatement. Van Meeregeren prépare ses pigments en se servant des matériaux de l'époque la céruse pour le blanc, le lapis-lazuli pour le bleu, la cinabre pour le rouge. Le séchage total d'une peinture à l'huile est lent, une cinquantaine d'années ! Les experts s'assurent de l'authenticité d'une œuvre en frottant un coin de la toile avec un tampon imbibé d'alcool. Les pigments d'un tableau ancien se sont polymérisés avec le temps et résistent au test à l'alcool ». Van Meegeren a trouvé la parade, il mélange les pigments avec du phénol-formaldéhyde "résine" de bakélite qui durcit rapidement lorsqu'il est porté à 100° C, et de froisser la toile pour obtenir de fines craquelures avant d'y répandre une poudre grisâtre, mélange de cendres et de noir de fumée imitant la poussière accumulée au fil du temps ! Une part du génie de Han Van Meegeren repose sur le choix d'un thème vermeerien ». Meegeren sait que l'expert qui sera désigné pour l'authentification du tableau, Abraham Bredius, soutient que Vermeer a été influencé par le peintre lombard Le Caravage 1571-1610. Le Caravagisme est l'une des composantes de l'art hollandais du XVII° siècle recherche de naturel et de réalisme, et Vermeer représente l'âge d'or des peintres de l’École flamande Bruegel 1568-1625, Rubens 1577-1640, Hals 158 ?-1666, Van Dyck 1599-1641, Rembrandt 1606-1669 et quelques autres. Han Van Meegeren ne va pas s'abaisser à réaliser de vulgaires copies d’œuvres existantes, il va peindre à la façon de Vermeer et produire des toiles restées inconnues ». Vermeer n'a laissé aucun document de travail. Sur les quarante-cinq toiles attribuées au peintre, trente-sept seulement sont répertoriées, 26 scènes de genre, et on ne lui connaît qu'une scène religieuse Le Christ dans la maison de Marthe et Marie 1656. Le Christ à Emmaüs » Les disciples d'Emmaüs, une toile de 115 x 127 cm, va lui prendre quatre années. Au mois de novembre 1937, Abraham Bredius est dithyrambique Nous avons ici un chef-d’œuvre, je dirais le chef-d’œuvre de Vermeer, un de ses tableaux les plus grands par ses dimensions, une œuvre totalement différente de toutes les autres, et dont pourtant chaque pouce ne peut être que de Vermeer ». La toile est dans un état de conservation exceptionnelle et n'a pas été restaurée, regardez ces bleus et ces jaunes ! Aucun doute n'est permis, il s'agit d'une œuvre majeure de Johannes Vermeer peinte vers 1650. Le tableau est acheté par le musée Boymans Rotterdam pour la somme de florins. Transporté par ce premier succès, Han va s'enhardir et faire fortune. Les années suivantes voient apparaitre La Cène - Jacob bénissant Isaac - Le Christ et la parabole de la femme adultère - le Christ aux outrages. L'invasion de la Hollande par les armées allemandes va lui apporter de nouveaux clients. Han Van Mergeeren peint La Lavandière - Le Lavement des pieds, tableau acheté par l’État hollandais en 1943. A la libération de la Hollande, Han Van Mergeren est arrêté le 29 mai 1945 et emprisonné pour pillage de trésors nationaux hollandais au profit de l’ennemi », crime pour lequel il encourt la peine de mort ! Après trois jours de prison, il avoue que le Vermeer qu’il a vendu est un faux et qu'il en est l'auteur ! Durant les six années passées à Roquebrune Cap-Martin, il n'a pas seulement peint quelques Vermeer, mais aussi des Frans Hals - Pieter de Hooch - Gerard ter Borch dont certains sont accrochés dans les plus grands musées. L'ego d'Abraham Bredius l'empêche d'admettre qu'il a été dupé. Van Meegeren propose au tribunal de peindre un Vermeer ». Entre juillet et novembre 1945, il exécute Le Christ au temple ou Jésus enseignant dans le temple, les dénominations changent selon les sources devant une commission d’experts commanditée par le tribunal. Ceux-ci doivent se rendre à l’évidence, Meegeren est un faussaire. Son procès s'ouvre à Amsterdam au mois d'octobre 1947. Han Van Meegeren contre-attaque, en fourguant » des faux aux Nazis, il leur a extorqué de fortes sommes et a fait acte de résistance... L'audience est expédiée en une journée, Han Van Meegeren est condamné, comme faussaire, à un an de prison. Il succombe à une crise cardiaque après deux semaines passées derrière les barreaux, le 30 décembre 1947. Han Van Meegeren est devenu un héros national pour avoir berné l'occupant, et les toiles signées de sa main vont prendre de la valeur et être contrefaites... L'un de ses faux Vermeer a été vendu aux enchères à Paris sous le nom de Van Meegeren en 1995... Le musée Boijmans Van Beuningen à Rotterdam lui a consacré une exposition en 2010. Pour les amateurs, Le dernier Vermeer », film romancé sorti en mars 2021 à voir quand les salles rouvriront. Les spécialistes et fins connaisseurs de Vermeer se demandent comment ce tableau de Hans van Meegeren "Jesus Preaching in the Temple" avec ses visages de cartoon aux yeux globuleux est passé, comme beaucoup d'autres du même faussaire, pour un véritable Vermeer ». On ne connaît pratiquement aucun tableau religieux peint par Vermer ! Jean-Jacques Breton avance une explication l’important dans le faux n’est pas tant l’époque dont il est supposé dater que l’époque à laquelle on le regarde. A savoir il faut qu’il ait l’air vrai pour les spectateurs auxquels il s’adresse, qu’il corresponde à la conception historique que l’on se fait de l’œuvre supposée. ... Même si les faux de Van Meegeren nous paraissent grotesques, ils nous apprennent la relativité de la perception. Il n'y a pas de réalité de l'image, il n'y en a que des lectures des images. Notre vision est toujours déjà investie d'une représentation. En 1940, lorsqu'on regarde la Jeune Fille à la perle 1665 de Vermeer… c'est exactement comme si l'on voyait ça, un autre faux dû à Van Meegeren. Il faut des décennies et que l'œil s'habitue, pour que la caricature, grimaçante, devienne évidente ». Le vulgum pecus est toujours surpris lorsqu'un collectionneur s'offre une toile d'un grand maître ou celle d'un artiste mineur pour une somme rondelette. Le marché de l'Art reste un entre-soi réunissant des esthètes et des spéculateurs suivant la loi du marché de l'offre et la demande. Dans les années 1900, Berheim accumula des Van Gogh auquel personne ne s’intéressait, le slogan d'alors, Faites comme votre père, achetez un inconnu qui sera le Renoir de demain » ! Combien d'entre-nous ont acheté, dans les années soixante-dix, des lithographies signées Dali, Trémois, etc., pensant réaliser une plus value à moyen terme. Le marché de l'Art n'est pas la Bourse, il répond à de nombreux aléas dont celui de la mode. Les Dernières cartouches de Neuville, tableau acheté francs-or en 1890, fut revendu francs à l'Hotêl Drouot en 1949 ! Vengeance posthume. Han Van Meeregen a réussi à semer le doute Il n'y a peut-être même aucun autre peintre [Vermeer] dont l'œuvre officiellement reconnue contienne un pourcentage de " faux " aussi élevé ». En 1960, un collectionneur belge de passage à Londres à un coup de cœur pour la Jeune Femme assise au virginal, une toile d'une vingtaine de centimètres exposée dans la vitrine d'un marchand d'Art. Celui-ci le met en garde, il s'agit d'un ex Vermeer » déclassé en 1947... La toile est soumise aux experts du Metropolitan Museum en 2003, la science moderne va parler ». Cette toile déclassée a bien été peinte par Vermeer autour de 1670. Le 7 juillet 2004, le tableau est adjugé pour 24,2 millions d'euros lors d'une vente aux enchères ! °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Lespeintres comme Vermeer, Van Eyck et Rembrandt ont beaucoup influencé le choix de son style de peinture. Elle apprend alors les techniques de l'huile et du pastel et se perfectionne grâce à

Copie de la jeune femme à la perle de Vermeer acrylique sur toile 2014 L’art de la copie Après un moment d’absence, je reviens vers vous avec quelques conseils qui vous aideront à booster votre créativité . Si vous êtes amateur d’art, ou un véritable passionné de peinture, vous faites partie de ces gens qui vont au musée le week-end et qui restent scotchés sur une toile en particulier, pendant un bon bout de temps .Si vous avez eu un coup de cœur pour une œuvre que vous avez vu, vous allez vous précipiter pour acheter une carte postale ou un poster de votre œuvre préféré à la fin de la visite , et peut-être que vous ne la trouverez pas. Il y a quelques années je me suis mis à la peinture et la première chose que j’ai fait était de chercher à imiter les grands peintres qui m’ont le plus marquer .Dans ce nouvel article je vais vous montrer comment vous pouvez avoir des tableaux de grands noms dans l’art sans avoir à dépenser des millions, et sans à avoir volé des toiles dans les grands musées, et je n’incite évidemment en aucun cas ce genre d’acte répréhensible .Si vous copiez un tableau, il existe une règle d’or que vous devez respecter il ne faut absolument pas que vous peigner aux même dimensions que l’originale ni même que vous vendiez la copie, sauf si vous y apporter une touche personnelle. Ce que je vais vous présenter est tout simplement un exercice à faire qui vous apportera du plaisir et vous permettra de progresser dans votre art, tout en vous procurant une grande satisfaction. Pour les débutants qui me lisent, vous devez sans doute dire que c’est impossible et que vous n’avez pas le talent nécessaire pour peindre comme cela, et vous aurez sans doute raison . Je vais vous annoncer une bonne nouvelle Vous pouvez le faire vous aussi et vous verrez que rien n’est impossible, il faut seulement commencer à pratiquer, et savoir maitriser un art comme la peinture nécessite de l’exercice . C’est en vous inspirant des maitres en peinture et en copiant leurs œuvres, que vous allez acquérir et découvrir leur technique picturale, et l’exercice répéter va vous permettre de prendre des réflexes qui deviendront des habitudes .Et c’est ainsi que vous pourrez trouver plus facilement votre propre style pictural par la suite. Ce qui va booster considérablement votre progression sera votre désir irrésistible d’arriver au même résultat que votre peintre préféré et cela passe par… Avoir la passion pour une œuvre -La passion en arts et dans tout autres domaines de la vie est la motivation première à la réalisation de belles choses, parce que vous cherchez chaque jour à vous perfectionner et à vous dépasser, et c’est ce que j’avais à l’esprit lorsque j’ai voulu reproduire quelques tableaux de maitre qui avait le plus attiré mon attention. Copie de la Joconde de Leonard De Vinci acrylique sur toile 2005 et 2012 – Au début cela peut paraitre difficile à réaliser surtout si l’on n’a pas dès le départ les bases du dessin et de la peinture nécessaire à la réalisation de l’œuvre. Vous pouvez néanmoins commencer à vous exercer, et bien évidemment le résultat ne sera pas au rendez-vous tout de suite, ce que vous ferez ne sera pas parfait, si vous vous découragez c’est alors que vous devez changer les choses en vous et vous dire que les erreurs que vous avez pu faire vont vous servir pour progresser, votre regard au départ n’était pas assez aiguisé et c’est en peignant que vous prenez conscience de vos erreurs. Aussi vous devez toujours garder votre motivation et ne jamais baisser les bras malgré le niveau de difficulté et votre passion va vous permettre de progresser beaucoup plus vite. – Votre investissement sera votre talent, et votre apprentissage si vous êtes un débutant. La matière première ne va pas vous ruiner car vous aurez seulement besoin de toiles, de crayons, de fusain, de pinceaux, et de la peinture. Vous devez ensuite vous armer de patience et de détermination car parfois ce n’est pas évident. Lorsque j’ai commencé à copier des tableaux je n’avais encore aucune notion ni en dessin ni en peinture, cependant j’avais seulement quelques notions de bases que j’ai pu développer en observant minutieusement des œuvres d’art , et le reste n’a été qu’un exercice de pratique artistique, copier un tableau est le meilleur moyen d’apprendre à peindre et explorer les différentes techniques des peintres utilisées à travers les âges. Apprendre à se perfectionner – Se mettre à l’apprentissage de la peinture nécessite de la patience et de l’observation, c’est un art complet qui apporte à la fois un aiguisement de votre observation et de nombreuses techniques à assimiler. Dès le début je vous conseille de faire des exercices en dessin et en aquarelle chaque jour, il n’est pas nécessaire de faire un travail élaboré, n’essayez pas de faire le chef-d’œuvre de votre vie, il s’agira plutôt de vous exercer, pour pouvoir réaliser ou copier les tableaux que vous voulez réaliser le plus simplement possible. Pour copier un tableau de maitres munissez-vous d’une bonne photographie de l’œuvre, dans un premier temps vous ferez une photocopie de cette photographie ou de ce poster pour tracer les lignes de construction du tableau, vous prendrez ensuite votre carnet de croquis pour réaliser une esquisse rapide au fusain ou bien au crayon de papier, après ce travail d’analyse vous commencerez à travailler sur toile, si vous ne vous sentez pas en confiance avec le dessin, vous pouvez dessiner avec un quadrillage puis le reporter sur votre toile. La peinture Apprendre à regarder la manière de peindre des grands maitres – Synthétiser les formes et les effets de peinture pour les rendre plus efficaces cela ne va pas de soi , il faut arriver à faire simple tout en arrivant à restituer des textures et des effets qui ne sont pas forcément évidents au départ, pour la bonne raison qu’il est nécessaire de dépasser le stade de l’illusion globale que votre sens visuel peut se faire de la réalité, le travail que vous avez alors à réaliser sur vous est de dépasser vos impressions premières sur les objets, afin d’en faire abstraction pour pouvoir les restituer par des formes, des effets de couleurs et des ombres et lumières bien placé, qui donneront l’illusion du réel. étude préparatoire réaliser au musée du Louvre copie de l’astronome de Vermeer huile sur toile 1999 – Copier une toile n’est pas évident, il faut tout d’abord apprendre à regarder comment l’artiste à peint la toile puis analyser comment le tableau a été construit, avec les perspectives, les points de fuite la règle des tiers et les points de force de l’image. Vous observez ensuite comment se répartit chaque élément de la composition en se concentrant minutieusement sur son ensemble, et pour minimiser au maximum les erreurs de dessin focaliser vous sur les vides et les pleins plutôt que sur chaque détail de la composition. – Une fois que vous avez réalisé l’esquisse préparatoire sur la toile, vous commencerez à peindre. Depuis des années j’ai une grande admiration pour les tableaux de Vermeer, c’est un peintre néerlandais du 17e qui réalisait des scènes de la vie quotidienne .Les tableaux De Vermeer ressemblent à des photographies, alors qu’au 17e siècle l’appareil photo n’existait pas ! Après de longues recherches à la bibliothèque j’ai découvert que Vermeer utilisait un système optique appeler Caméra obscura ou chambre noire, et c’est l’ancêtre de l’appareil photo, il s’agit d’une boite avec une lentille optique et au fond de cette boite il y a un trou laissant passer l’image inversée .Vermeer utilisait ce système optique pour projeter une image sur son support afin de reproduire directement l’image qui se reflétait sur le support. On retrouve aussi dans ses tableaux de petites touches de peinture qui correspondent au flou de l’objectif. Jusqu’alors aucun peintre n’avait réalisé de tableaux aussi proches de la réalité , et c’est un déclic que j’ai eu en voyant ses toiles . De loin l’image à une cohérence photographique et de près les touche de peinture donne plutôt une impression qu’il s’agit de petites taches disposées méticuleusement par l’artiste. Caméra obscura Planche tiré de l’encyclopédie de Diderot – Chaque artiste à des techniques picturales et si vous voulez copier un tableau de maitre il faut prendre en compte ses techniques picturales pour produire une copie fidèle au modèle. C’est en imitant et en vous immergeant dans la grande histoire de l’art que vous allez apprendre à peindre. Votre esprit va ainsi assimiler toujours de nouvelles manière de peindre vous allez voir l’évolution des techniques picturales à travers les âges, et ce travail aura aussi pour vous un apport culturel toujours plus grand. Ainsi en explorant ce mode d’apprentissage vous allez pouvoir commencer à créer vos propres toiles, et ce moment-là va correspondre à l’entière assimilation par votre esprit de toutes ces connaissances acquises grâce à l’exercice de la copie. Ce qui va vous amener à … Développez votre talent créatif. En ayant copié des tableaux de maitres vous pourrez ensuite créé vos propres tableaux de qualité dans votre registre personnel, car vous aurez totalement assimilé les techniques et le fait de copier vous donnera beaucoup plus d’aisance pour composer des tableaux harmonieux car vous aurez pris l’habitude de regarder à partir des règles de composition perspectives, règles des tiers, harmonie des couleurs. Ce qui fera de vous un artiste expérimenté. Si vous n’êtes pas encore à l’aise pour explorer votre propre univers, je vous conseille de reprendre les toiles de maitre que vous avez copié et de reprendre un élément du tableau pour en faire des variations . et surtout cette astuce précieuse que je vous ai donné de … Copier les toiles des grands maitres, car c’est en copiant que l’on apprend Copie de la Métamorphose de Narcisse de Salvador Dali huile sur toile 2001 Documentation Caméra Obscura Planche tiré de l’encyclopédie de Diderot, sources wikipédia
Concernantles pinceaux, j’ai déjà écrit un article complet sur le sujet. Je vous laisse le découvrir en cliquant ici. Trois points essentiels : ne les laissez pas tremper dans votre solvant pendant toute votre séance de peinture, nettoyez les soigneusement en fin de séance, rangez-les sans appuyer sur les poils.
Peintre discret de la riche Hollande du XVIIe siècle, Vermeer aurait été étonné de découvrir l’engouement que ses toiles suscitent aujourd’hui. Pour comprendre d’où lui vient cette gloire, partons à sa rencontre à Delft et surtout, laissons parler ses œuvres... La drôle de famille du Renard Nous sommes le 31 octobre 1632 et les membres de la petite famille Vos le Renard » s'empressent vers la Nieuwe Kerke, la Nouvelle Église de Delft, symbole du calvinisme. Ils y sont attendus par le pasteur pour célébrer le baptême de leur garçon, un enfant peu pressé puisqu'il est né 12 ans après sa sœur Gertruy. Mais ses parents, Reynier et Digna, l'accueillent chaleureusement et lui donnent le prénom de son grand-père paternel, Johannes .... C'est dans un milieu à la fois très vivant et artistique que le petit Johannes grandit. Mais nous n'en saurons pas plus la formation du futur virtuose reste un mystère complet. A-t-il découvert sa vocation à la suite d'une rencontre ? Quel atelier a-t-il fréquenté ? Le fils du Renard se fait déjà discret. 1653 est décidément une belle année pour les Vermeer. Johannes a réussi à convaincre Catharina Bolnes de le prendre pour époux, malgré les doutes de sa future belle-mère, fière de ses vieilles origines bourgeoises et catholiques. Le jeune couple, qui allait donner vie à quinze enfants, s'installe rapidement chez Maria, dans un quartier de Delft où les jésuites sont fort influents. C'est donc vers la peinture religieuse que va d'abord se tourner Vermeer, officiellement enregistré comme artiste indépendant dans la guilde de Saint-Luc en décembre de cette même année. À 22 ans, il est d'ailleurs fort jeune pour avoir déjà droit à un tel honneur, ce qui prouve sans contexte un talent précoce et reconnu. Il a certainement profité de l'ambiance stimulante qui règne alors à Delft, quatrième ville de Hollande déjà célèbre pour ses manufactures de faïences. En attendant la gloire, Vermeer s'installe avec chevalets et pinceaux au premier étage de la maison de sa belle-mère. Il est temps de trouver un style. De la débauche à la sérénité Le troisième tableau de Vermeer est un coup de maître fini, les scènes mythologiques et religieuses des premières œuvres, place aux scènes de genre ! Et il ne va pas chercher l'inspiration très loin, puisqu'on sait que sa belle-mère avait orné ses murs de quelques toiles bien choisies, dont une représentation d'une courtisane par Dirck van Baburen. Elle devient sous le pinceau de Vermeer une Entremetteuse 1656, s'inscrivant dans cette mode des scènes de genre qui ont fait le succès d'un Jan Steen tavernes ou maisons closes deviennent les décors de réunions grivoises censées faire passer un message moralisateur au spectateur. Mais Vermeer va s'éloigner rapidement de ces représentations pleines de vie pour adopter le style plus sobre de Gerard Ter Borch, un de ses amis présent à son mariage. Les personnages, banals, sont isolés dans des intérieurs à la fois cossus et quasiment vides où l'artiste les piège dans des moments intimes qui nous resteront mystérieux à quoi pense ce géographe qui vient de relever la tête de ses travaux ? que contient cette lettre qui semble émouvoir cette jeune femme ? Pour répondre, on peut se faire enquêteur et rechercher les indices une mer tourmentée représentée sur un tableau, dans le fond de la toile, et la passion se fait houleuse ; une perle qui apparaît sous un turban, et la jeune fille en devient toute innocente. Il suffit d'une porcelaine chinoise posée sur une table pour évoquer la puissance maritime du pays, et quelques bobines de fil appellent à la patience et la modestie .... Les objets du peintre Une rapide comparaison des toiles permet de comprendre que meubles et accessoires étaient ceux qui entouraient Vermeer dans son cadre de vie. On a par exemple trouvé mention dans l'inventaire effectué après son décès de la cruche en vermeil présente dans La Femme à l'aiguière 1658 et du crucifix d'ivoire disposé dans L'Allégorie de la Foi 1670-1674. Arrêtons-nous également sur les cartes géographiques qui remplissent les arrière-plans de cinq de ses œuvres elles étaient alors à la mode dans la bourgeoisie qui y voyait avec fierté le symbole de la toute jeune nation hollandaise et de ses succès commerciaux. Elles contenaient donc un message, comme celle de L'Art de la peinture qui représente les 17 provinces des Pays-Bas telles qu'elles existaient en 1636 et qui ne sont plus que souvenir 30 ans plus tard, au moment de la réalisation de l'œuvre. Faut-il pour autant y voir une critique de la division de ce pays ? Une sixième carte aurait dû apparaître, comme le révèlent les radiographies effectuées sur La Laitière 1658-1660 mais l'artiste a préféré la faire disparaître, ne laissant malicieusement sur le mur que quelques traces de clous... Très appréciés, les tapis d'Orient étaient eux aussi considérés comme signes de richesse, preuves des nombreux échanges effectués avec les pays les plus exotiques. Chez Vermeer chaque détail compte les fruits abandonnés dans une assiette La Jeune fille au verre de vin, 1659, le balai posé dans un coin La Lettre d'amour, 1669 tout comme les bijoux en perles ne sont pas là uniquement pour attirer l'œil mais aussi pour souligner le danger guettant la femme qui délaisse ses occupations pour rêver à l'amour .... Épisode suivant • 20 août 1672 mort tragique de Jan de Witt Publié ou mis à jour le 2020-05-12 155725
Vermeeret la musique L'art de l'amour et du loisir. The National Gallery (Londres). Vermeer était-il mélomane? On n'a retrouvé aucun instrument de musique dans l'inventaire du peintre de Delft
Genshin Impact où trouver Vermeer, pinceaux et peintures L'une des missions Luhua Landscape vous fera explorer en profondeur toutes les îles pour retrouver Vermeer et ses peintures et pinceaux qu'il a perdus lors de son expédition. Dans notre guide, nous essaierons de comprendre comment terminer cette quête sans passer des heures à chercher tout, alors commençons. Sommaire1 Où trouver Vermeer Genshin Impact2 Où trouver les pinceaux Vermeer3 Où trouver des peintures de Vermeer Vermeer est sur la rive sud-ouest du lac Luhua, près du téléporteur. Comme toujours, nous utilisons la carte et n'avons aucun mal à trouver ce pauvre type. Il se tient juste devant deux sculptures cyclopéennes de soldats et un interrupteur à bascule qui ne peut pas encore être activé. Pour accepter la commande, rendez-vous chez Vermeer et appuyez sur la touche F. L'homme vous racontera son histoire et vous demandera enfin votre aide il a besoin d'outils pour peindre, d'un pinceau et de peintures qu'il a perdues lors de l'expédition. Comme indice pour savoir où trouver les objets, il fournira au joueur deux images, une en couleur et une en noir et blanc. Où trouver les pinceaux Vermeer Pour trouver les peintures, ouvrez la carte et sélectionnez le point de téléport Junzi River Mouth, Lee » sur la rive gauche du lac Meadow. Les peintures sont à côté du téléporteur sur les hauteurs. À gauche des livres derrière la souche ci-dessous. L'objet recherché est illuminé en jaune et une flèche pointe vers lui. Approchez-vous de la lueur et appuyez sur F "Explore", puis le premier objectif de la mission est terminé. Où trouver des peintures de Vermeer Un autre objet de quête se trouve sur le côté droit du lac Luhua, près du deuxième point de téléportation. Trouvez le pinceau de Vermeer au bord des ruines dans le coin près des livres et des sacs à main. Approchez-vous de la lueur jaune et appuyez sur F "Explorer", puis le deuxième objectif de la mission sera marqué. Le pinceau est juste au-dessus de la deuxième lettre O dans le bassin de Luhua, à côté de quelques ruines. Les joueurs pourront trouver la brosse cachée derrière la terrasse d'observation surplombant le lac. Il brillera doré sur le sol. La peinture est près de la pierre de distorsion, à gauche de l'inscription du bassin de Luhua sur la carte. Il y aura un autre belvédère avec un buisson à proximité. Il y a une deuxième peinture sur le mont. Maintenant, il revoit Vermeer et donnera au joueur une autre tâche pour collecter les pierres. Il indiquera une zone générale où les joueurs peuvent les trouver. Allez-y et récupérez ces pierres. Le joueur devra peut-être vaincre les ennemis proches pour que les pierres apparaissent. Retournez voir le maître de quête et il y aura deux grandes statues de soldats que les joueurs pourront escalader. Le joueur doit introduire les pierres dans la tête de la statue. Un interrupteur apparaîtra, interagissez avec lui en utilisant la magie de la terre pour déclencher un combat. Battez les ennemis dans les 90 secondes pour déverrouiller la porte et trouver le trésor à l'intérieur. Cela terminera la quête et le joueur recevra des bonus pour cela. Vermeer ou « le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIXe siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer (1632-1675) dans une pose énigmatique et solitaire. Cet C’est une exposition événement qui commence demain au Louvre le sphinx de Delft » Johannes Vermeer, s’expose accompagné de ses acolytes, les maîtres de la peinture de genre et qui ont vécu pendant le siècle d’or hollandais. Ces peintures sont exceptionnelles par leur qualité et figurent parmi les chefs d’œuvre de l’art en Europe exposition compte entre autres, douze œuvres emblématiques du maître parmi les trente-six connues et cherche à démythifier l'aura d'un génie qu'on imagine seul et reclus face à ses peintures. C'est au contraire l'image d’un Vermeer qui travaille en réseau et se laisse influencer par ses pairs qui est peintures de scènes de genre connaissent leur âge d’or entre 1650 et 1680. Une foison de tableaux illustre ces activités quotidiennes qui sont sublimées sous les pinceaux de ces peintres contemporains de Vermeer tels que Gérard Dou, Frans van Mieris, Gerard Ter Borch ou encore Pieter de Hooch. Ces artistes connaissaient les œuvres des uns et des autres tout en s’inspirant mutuellement. La rivalité artistique est même assez explicite dans cette recherche esthétique de la lumière, de concentration des est présentée sous un angle original celui de mettre en parallèle plusieurs scènes de genre de ces artistes comme les lettres amoureuses, les cours de musique, les silhouettes, les enfilades et d’autres scènes d’intérieur. Elle démontre également que le raffinement et l’élégance des scènes ne sont pas à la seule initiative de Vermeer mais qu’il a su les magnifier et les métamorphoser en y enlevant des éléments, en les épurant et en y mettant le sceau si particulier de sa lumière nimbant ses sujets d’une aura bien cette émulation et cette virtuosité technique qui est mise en avant avec au centre les œuvres magnifiques de Vermeer, qui a su si bien et plus que les autres, envelopper ces sujets d’un mystère unique devant lequel on ne peut que s’ 22 Février au 22 Mai 2017 La laitière 1658-1659, huile sur toile , 45 cm sur 41 cm, Rijksmuseum, Amsterdam La cuisinière hollandaise 1640-1650, huile sur toile, 36 sur 27,4 cm, Louvre, Paris Le géographe, 1669, huile sur toile, 51,6 sur 41,4 cm, Städel Museum , Francfort Àpartir du tableau de Vermeer, « La jeune fille au turban », l’auteur envisage l’objet de deuil comme le lieu d’une émergence, de nature transitionnelle, d’une figure intermédiaire entre perception et représentation, qui est à la fois présente et absente, et assure, au sein du processus de deuil, la continuité de l’investissement objectal par la promesse d’autre chose La peinture est de plus en plus proche de la poésie, maintenant que la photographie l’a libérée du besoin de raconter une histoire. » Georges Braque De la peinture murale à la peinture à l’huile, l’histoire des arts a largement évolué et connu de nombreux bouleversements. Comme toutes les pratiques artistiques, elle a également connu son lot de grands noms, de scandales, et autres oeuvres remarquables. Une richesse sans précédent, qui place l'art comme un univers aussi foisonnant que difficile à appréhender lorsqu'on est néophyte. Avec des mouvements et courants artistiques comme le classicisme, le romantisme, le symbolisme, la peinture flamande, le pop art ou autres, la peinture française et internationale n’a cessé de se transformer et voir passer de grands chefs d’oeuvre comme le Radeau de la méduse, Guernica, ou encore la Joconde. Oui, mais au-delà de ces noms très connus, on ne maîtrise pas toujours les contours de la pratique artistique, mais surtout de ce qu'elle a représentée dans l'Histoire, dans la vie des peintres, ou encore dans les conséquences qu'elle a pu avoir sur nos modes de vies quotidiens. Pas de panique, nous sommes là pour déblayer le terrain ! Aujourd’hui, environ 6 français sur 10 affirment se rendre au musée au moins une fois par mois. L’occasion de découvrir ou redécouvrir les artistes français, les grands maîtres de la Renaissance italienne ou encore les huiles sur toile du mouvement cubiste. Alors Musée du Louvre, Musée d’Orsay ou centre Pompidou, n’hésitez pas à vous perdre dans les grands musées nationaux à la découverte de l’histoire. En attendant, pour ne pas vous sentir trop perdue dans ces grands dédales de couloirs en tous genres, petit tour d'horizon de ce que l'histoire de la peinture a de meilleur ! Les meilleurs professeurs de Dessin disponibles5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !C'est partiLa préhistoire et les prémices de la peinture Les impressionnistes vous impressionnent ? Les cubistes vous laissent de marbre ? Vous vous demandez comment la chapelle Sixtine a été peinte ? Chaque chose en son temps ! Avant de se pencher sur de tels sujets, il convient de se demander comment la peinture est née ! La peinture est beaucoup plus vieille que l’on peut le penser. Les hommes préhistoriques ont commencé à peindre lors de la période Magdalénienne, à environ 17 000 à 10 000 ans avant Jésus-Christ. C'est dire à quel point cette pratique artistique nous donne du fil à retordre ! Les hommes ne connaissaient alors que trois couleurs l’ocre jaune, l’ocre rouge et le noir charbon. Aujourd'hui, cela nous semble fou, mais pourtant, des merveilles étaient faites avec ces pigments. Ces couleurs étaient extraites de matières comme le manganèse ou encore le fer. Dame Nature a toujours le dernier mot ! Les premières peintures étaient réalisées dans des grottes. Mais à l’époque, pas question de peindre des portraits ou des natures mortes, encore moins des scènes de guerre ou des beaux bâtiments. Loin s'en faut ! Les hommes de la préhistoire peignaient essentiellement des animaux comme des chevaux, des bisons ou encore des mammouths. Une peinture beaucoup plus proche de la réalité et des préoccupations quotidiennes. Afin de donner quelques effets de reliefs à leurs réalisations, les hommes utilisaient les bosses ou les creux naturels des parois sur lesquelles ils peignaient. Eh oui, les pinceaux n'étaient évidemment pas ceux que l'on connaît aujourd'hui dans toute leur variété ! Rituel ou simple expression artistique, les grandes peintures rupestres font encore l’objet de grandes investigations archéologiques. Les plus grandes traces de la peinture préhistoriques se trouvent notamment en France et en Espagne, avec notamment les célèbres grottes de Lascaux. Qui n'en a jamais entendu parler ? Bien évidemment, elle s'est imposée comme un trésor, découverte le 12 septembre 1940 par des adolescents, avant qu'ils ne décident d'en parler à leur instituteur un monument pictural et historique était trouvé ! Un monument vieux de 18000 ans, rien que ça ! Mais si la peinture a fait ses timides débuts lors de la préhistoire, elle ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, non non ! L'Histoire l'a suivie ! Trouvez un cours de peinture geneve ici. La peinture durant l’Antiquité Quand la peinture et l'histoire se rencontrent, cela donne un beau pan de l'art ! L'antiquité est l'aristocratie de l'histoire - Alexandre Dumas La peinture évolue avec le temps, mais les supports restent. À l’Antiquité, les Grecs peignent encore sur les murs afin de décorer les villas et autres œuvres architecturales. Encore loin de la perspective telle qu'on la connaît aujourd'hui, les motifs représentent des humains, des animaux ou des édifices souvent à caractère religieux ou évoquant certains sacrifices ou rituels. Un changement propre à l'évolution sociétale, qui place aussi la peinture non comme un repère, mais comme un marqueur de son temps, à la lumière de notre époque. La peinture grecque est aussi largement connue pour avoir décoré toutes sortes de céramiques, que l'on retrouve dans certains musées contemporains. Les couleurs noire et rouge sont notamment utilisées pour peindre la vie quotidienne de l’époque. Un style qui influencera par la suite la peinture romaine. En Italie, les peintures décorent essentiellement les grandes villas grâce aux représentations de paysages ou bien les débuts du trompe-l’œil. Et effectivement, les deux cultures se répondent avec efficacité, notamment lors des conquêtes d'Alexandre le Grand. Lorsque ce dernier étend son territoire, il l'ouvre aux cultures voisines, notamment celle de la péninsule italienne. Les vases communicants commencent à faire leur effet les deux cultures communiquent, jusque dans la peinture. Le moyen age et l’art des manuscrits Le Moyen Âge est une période faste dans l'évolution de la peinture. Une période de transition, qui a permis d'ouvrir la porte ! Si l'art prend une place de choix à l'Antiquité, la peinture au Moyen-Âge n’est encore que très peu répandue dans la vie quotidienne. Celle-ci ne sert souvent qu’à la religion pour illustrer les grands manuscrits comme le livre d’Heures, un livre destiné aux fidèles catholiques afin de savoir à quel moment de la journée prier et quelles prières suivre. Ce qu'il faut retenir de cette période, lorsqu'on parle de peinture, est que cette dernière était principalement religieuse. Son enjeu était de diffuser la culture et la religion chrétienne, et cela passait donc, en toute logique, par les lieux comme les églises. On essaie, aujourd'hui, de restaurer tant bien que mal ce qui nous en reste ! Les enluminures sont alors les principales démonstration d’art médiéval, cohabitant avec les peintures sur bois et les fresques. Car oui, un peu plus tard au Moyen Âge, on commence à peindre sur des plaques de bois. Les parchemins sont encore utilisés mais ces panneaux de bois servent plus ou moins de toiles pour l’époque. Les sujets sont alors de plus en plus réalistes et les artistes tentent de retranscrire la perspective. Giotto di Bondone et Cimabue sont notamment connus pour être de grands artistes de la peinture médiévale. Concernant les couleurs, à la différence de la préhistoire, celles-ci se sont démocratisées, et la période médiévale en retient cinq le jaune, le bleu, le noir, le blanc, le rouge et le vert. Chacune d'entre elle possède une portée symbolique par exemple, le bleu signifiait, dans une peinture, la loyauté et la justice. Plutôt idéal pour faire passer des messages à ses contemporains, non ? Et si, à cette période, les peintres étaient considérés comme de simples artisans, leur place va prendre un intérêt grandissant au fil de l'Histoire. Les meilleurs professeurs de Dessin disponibles5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !C'est partiLa renaissance les débuts des toiles Fra Angelico est l'un des plus grands peintres de la Renaissance. La période de la Renaissance est pour la peinture une véritable révolution, tant sur le plan technique que de la pensée. Les artistes peintres se détachent peu à peu de la seule image religieuse pour représenter le monde qui les entoure en réalisant notamment des portraits. À l’image de Léonard de Vinci, les sciences entrent dans l’art. De Vinci utilisera notamment les sciences pour étudier l’anatomie du corps humain et représenter des personnes de manière plus réalistes. En parallèle, les artistes ne deviennent plus de simples artisans, mais bel et bien des personnalités à part entière, dont on parle encore de nos jours. Des personnalités aux idées bien arrêtées, marquant l'avènement de l'humanisme. S'il faut retenir quelque chose de la peinture de la Renaissance, c'est pourtant bien que les thèmes et les pensées humanistes comme la liberté de pensée ou l'éducation qui sont les piliers et les pivots ! de l'histoire de la peinture. L’apparition de la toile change le rapport à l’exercice de la peinture. Bien que les supports en bois continuent d’être utilisés, la toile est peu à peu employée par les artistes. C’est également le début de la peinture sur chevalet. Cela va ressembler de près ou de loin à un outil supplémentaire pour travailler la technique et le rendu global. La perspective commence alors à apparaître dans les représentations, marquant cette réflexion sur la technique. Fra Angelico, Andrea Mantegna, Le Tintoret, Sandro Botticelli, Raphaël, Léonard de Vinci, Michel-Ange, les grands artistes de l’époque sont majoritairement italiens, bien que l’école de la peinture hollandaise réussie à se faire un nom. Le nord de l’Europe est alors marqué par des peintres comme Lucas Cranach l'Ancien ou encore Pieter Brueghel l'Ancien. Qui n'a jamais rêvé devant un tableau de Leonard de Vinci ? Il fait partie intégrante de l'Histoire de la peinture ! La Haute Renaissance comprise entre 1500 et 1530 est une période considérée comme l’apogée de la peinture. Léonard de Vinci vient s’installer en France sous les ordres de François 1er et développe avec brio la technique du sfumato donnant plus de liberté dans les finitions des œuvres. Les détails sont moins précis et les artistes entrent dans le style du maniérisme. Une façon d’annoncer le style baroque des années à venir. Pourquoi ne pas découvrir l'histoire de la peinture grâce aux cours de dessin en ligne ? La peinture baroque et rococo Au début du XVIIème siècle, les peintres se détachent considérablement des peintures de la Renaissance, et créent ce qu’on appellera la peinture baroque. De manière assez simple, la peinture baroque est née en Italie, et place les détails comme le socle de tout. Ces mêmes détails viennent alors s'accompagner de la perspective, et des effets de luminosité. Un trio gagnant, en somme ! Parmi les autres caractéristiques de la peinture baroque, on pourrait évoquer les personnages sans cesse en mouvement, ou encore l'expression décuplée des sentiments, et la grandeur de Dieu. Car la peinture baroque a une origine religieuse ! En effet, si la peinture baroque a existé et existe aujourd'hui dans les livres d'art, c'est parce que le Concile de Trente a apposé une mission de la plus haute importance aux artistes et à l'art en général rameuter les protestants et les protestantes de leur côté. Il faut ainsi compter de nombreux artistes aujourd’hui reconnus parmi les plus grands peintres de l’histoire comme Le Caravage, Rembrandt, Rubens, Vélasquez, Poussin, Georges de La Tour, Vermeer, Et bien d'autres encore ! Les peintures du peintre Le Caravage sont notamment très caractéristiques de la peinture baroque. Contrairement aux tableaux de la Renaissance, les peintures baroques représentent les faits au moment les plus tragiques. Les artistes ne se censurent pas et utiliser les jeux d’ombres et de lumière et les couleurs afin de renforcer les émotions impliquées dans la toile. Regardez, contemplez une toile du Caravage, vous verrez, c'est saisissant ! Les historiens de l’art notent particulièrement l’invention de la technique du clair-obscur mettant en avant certains détails des personnages grâce à l’éclairage d’une bougie ou autre. Les contrastes sont très forts et les tableaux plutôt sombres. Ces éléments sont tout à fait significatifs et représentatifs de la peinture baroque. Un peu plus tard, le style rococo envahit l’Europe. Cette fois, le style doit être léger et parfois même érotique. Véritable style décoratif utilisé aussi bien en peinture que pour la confection de meubles, le style rococo séduit la cour royale et les nobles. Watteau, Chardin ou encore Fragonard en sont les principaux représentants en France, et sont souvent reproduits en dessin classe. On reconnaît la peinture rococo à ses couleurs pastel, à ses formes plutôt incurvées, et à ce qu'elle représentent au sein de ses tableaux. En effet, cette dernière met en scène de longues promenades, des parties de campagne ou encore des scènes pastorales. Parmi les modèles en la matière Jean-Antoine Watteau né en 1684 et mort en 1721 Où trouver des cours de dessin lausanne ? Fragonard fait partie des grands peintres de l'esprit rococo. Du néoclassicisme au réalisme Le XIXème siècle fut très mouvementé en terme de mouvements artistiques. Les styles et mouvements se succèdent les uns et les autres et marquent le siècle comme l’un des plus importants de l’histoire de l’art. Pour résumer, le courant néoclassiciste apparaît à Rome, entre 1760 et 1770. Et s'il se place au XIX ème siècle, c'est parce qu'il se développe jusqu'en 1830 environ ! Le néo-claciscisme de Jacques-Louis David Vers la fin du XVIIIème siècle, de nombreux peintres éprouvent le désir de revenir à la simplicité. Aux frivolités, à la fantaisie de l’esprit rococo et au côté sombre du mouvement baroque, les peintres décident de reprendre les caractéristiques d’une peinture plus classique. Cela passe par, selon eux, des thèmes plus nobles. En pleine période de Lumières, le mouvement néo-classique apparaît notamment au moment où l’on redécouvre les ruines de Pompéi. Le style antique devient alors un modèle pour les artistes désireux de revenir aux sources de l’art. Les personnages se font beaucoup moins nombreux, on retrouve dans les toiles des motifs plus géométriques, les gestes sont plus éloquents, et les corps sont davantage inspirées par la précision des statues gréco-romaines. De la précision, de la simplicité, que représentent David, Guérin ou Peyron. Le mouvement artistique s’essouffla peu à peu pour laisser place au romantisme. Trouvez votre cours de dessin genève ici pour tout savoir sur l'histoire de l'art. Le romantisme d’Eugène Delacroix Le mouvement romantique a été l’un des plus marquants des mouvements artistiques de l’histoire de l’art. On lui attribue une naissance allemande, aux alentours de 1795, à partir de la littérature. Car oui, le romantisme prend sa source dans les livres, mais surtout dans l'imaginaire et dans la nature. De grands peintres comme Eugène Delacroix, Théodore Géricault, ou encore Francisco de Goya ont fait partie de ce mouvement faisant aussi appel aux sentiments et à la mélancolie. Les tableaux représentent souvent des paysages ou des événements dans lesquels la nature reprend ses droits. Le mouvement reflète la volonté de montrer que la nature est plus forte que l’humanité. On admire alors des tableaux de massacres, de naufrages, etc. L'artiste se place alors sur le devant de la scène avec ses émotions, et permet à tout un chacun notamment de nos jours de mieux comprendre le quotidien de l'époque ! Une représentation subjective de la réalité, qui devient aujourd'hui, un témoin objectif de l'Histoire de la peinture. Le réalisme de Gustave Courbet C'est effectivement Gustave Courbet qui donne naissance au réalisme en peinture. Né après la révolution de 1848, il s'étend jusqu'à la fin du siècle, et s'inscrit dans la contradiction avec les romantiques. Car oui, le réaliste veut, comme son nom l'indique, représenter la réalité avec le plus d'objectivité possible ! Mais il ne s'agit pas seulement de faire un copié-collé de ce qu'il voit ! Le peintre a pour ambition de retranscrire les moeurs de son époque, à travers la réalité des faits. On y perçoit alors des scènes de la vie courante, ou encore des peintures d'histoire, ou des natures mortes. Telles de véritables photographies d’époque, le mouvement réaliste tend donc à témoigner de la vie et des événements d’actualités. Loin de l’imaginaire et de l’esthétique du mouvement romantique, les peintres réalistes souhaitent, en pleine moitié du XIXème siècle, remettre l’humain au cœur des tableaux. L’évolution sociale, la vie quotidienne, l’arrivée des machines, les peintures réalistes permettent de réaliser une belle photographie de la vie du XIXème siècle. Mais avec l’arrivée de la photographie vers la fin du XIXème siècle, les artistes n’ont plus besoin de peindre ce qui les entoure de manière réaliste. La peinture se transforme alors peu à peu en devenant avant tout un moyen d’expression. Où trouver des cours de peinture lausanne ? Courbet peignait les événements sociaux de l'époque. La peinture moderne et contemporaine La peinture moderne et contemporain est un pan capital de l'histoire de la peinture, qui se découpe en plusieurs styles, en plusieurs périodes, et en plusieurs artistes majeurs. En 1872, Claude Monet expose au Salon des Refusés son tableau Impression soleil levant ». Très décalé des codes académiques de l’époque, les critiques se moquent de ce tableau qui marquera pourtant le début de la peinture moderne. Une peinture réalisée en extérieur et qui permet de reproduire des moments de vie qui peuvent paraître sans importance à côté des grands événements peints tout au long de l’histoire de la peinture. Et pourtant, c'est cela qui va faire le sel de cette peinture ! Le mouvement impressionniste est né ! S’en est suivi de nombreux tableaux et artistes développant ainsi l’esprit de la peinture moderne. Cézanne, Gauguin et Van Gogh continuent ainsi de représenter des paysages et natures mortes en tout genre. La fauvisme mais aussi l’école de Pont-Aven viennent renforcer l’idée que la peinture moderne a définitivement trouvée sa place. Quelques années plus tard, la peinture contemporaine fait son apparition avec notamment le très reconnu Pablo Picasso. Avec son tableau Les Demoiselles d’Avignon », Picasso marque l’histoire grâce à sa peinture déconstruite, sans perspective, ni proportion humaine. Ainsi, l’artiste fonde les bases de ce qu’on appelle le cubisme. Avec son ami Georges Braque, ils prennent plaisir à inventer leur propres limites. Et c'est peut-être là le propre de l'art pictural. Parfois, la peinture a bien plus de choses à nous dire qu'on pourrait le penser. Et cela passe notamment par les grands noms qu'elle a traîné avec elle au fil de l'histoire. S’en suivent l’art abstrait de Kandinsky, le dadaïsme de Marcel Duchamp et Francis Picabia ou encore le surréalisme de Dali et Magritte. Des mouvements artistiques qui marqueront à jamais l'histoire de l'art du XXème siècle. À la fin des années 1970, des mouvements européens comme le néo-expressionnisme ou Nouveaux Fauves, ou encore Figuration Libre en France font leur apparition. L'idée ? Peindre sur des grands formats, laisser sa liberté s'exprimer. Ce style connaît un grand intérêt de la part des publics, et aujourd'hui encore, il n'a de cesse d'être représenté. Aujourd'hui, l'art numérique se développe, au même titre que, ça et là, l'art naïf, l'abstraction graphique, l'hyperréalisme, ou encore l'Op'art l'art optique, via, notamment les illusions d'optique, qui s'éloignent de la peinture. Une palanquée de nouvelles techniques, qui ne demandent qu'à être explorées par les artistes, mais aussi et surtout par nous ! La peinture est donc bien autre chose que ce qu'on pourrait s'imaginer à travers des grands noms. Certes, ces derniers ont contribué à faire de ce que l'on en connaît aujourd'hui un domaine d'exception, mais il se trouve que l'Histoire de la peinture est bien plus riche qu'on pourrait le croire. En traversant les siècles, elle a aussi traversé la société et toutes ses classes. Et rien que pour ça elle vaut le coup d'oeil, non ? Février2007 Bibliothèque municipale de Marcy l’Etoile LA PEINTURE DANS LES ROMANS. PEINTURE ET LITTERATURE Bibliothèque municipalePage 2 Les liaisons qui s’opèrent à l’horizon de ces deux arts sont multiples mais évoluent plus comme des lignes parallèles que comme des lignes convergentes. L ’H I S T O I R E D E L A P E I N T U R La Peinture de Paysage Il est difficile de considérer la peinture de paysage comme un genre unique. La peinture religieuse, la nature morte ou les scènes de genre sont facilement reconnaissables parce qu’elles portent des thèmes immuables. La peinture religieuse dépeint des sujets religieux, la nature morte se compose de plateaux de fruits, de gibier, de fleurs etc… Et on appelle peinture de genre les scènes de vie anecdotiques ou familières. Si l’on suit cette logique, la peinture de paysage serait, comme l’évoque son titre, une représentation de la nature. Eh bien non! Du moins, pas directement. Il faudra attendre le XIXe siècle pour qu’un paysage peint soit vraiment un paysage une nature sauvage, sans hommes. Sans hommes? Oui! Car voilà, la peinture de paysage, indissociable de l’homme, est le résultat direct de notre conception de la nature à travers les époques. A la croisée des découvertes scientifiques, des bouleversements sociaux, des diktats esthétiques se trouve la peinture de paysage. Révélée par les Flamands , antiquisée par les Italiens, bouleversée par les Britanniques, harmonisée par les Chinois, immortalisée par les Français… La peinture de paysage est un courant voyageur qui se niche peu à peu dans les esprits pour atteindre des sommets aux XIXe et aux XXe siècles. I- Les fondations de la peinture de paysage La plupart des civilisations fondatrices s’expliquent la création du monde par des manifestations divines. La nature, issue de leur création est vue à travers le spectre de la divinité… Les débuts de la peinture de paysage occidentale Bien qu’on date la naissance de la peinture de paysage dès l’antiquité égyptienne, celle-ci n’y apparaît qu’à un stade embryonnaire. Chez les égyptiens, les éléments de nature sont principalement symboliques et leur représentation est par conséquent très codifiée. La nature étant, par définition irrégulière, il était peu probable qu’elle trouve une liberté propre dans cette forme de peinture. Une nuance est à noter pour l’Empire Romain, empire connu pour son goût de la terre et de l’expansion. Plusieurs fresques de villa romaines dévoilent une végétation parfois luxuriante, mais la peinture de paysage garde essentiellement une fonction décorative. D’ailleurs, Ovide et ses Métamorphoses sont une source essentielle pour comprendre la conception de la nature dès l’Antiquité. La nature est considérée comme un lieu de résidence privilégié pour les dieux. Ce qui explique la fonction décorative du paysage qui est là pour mettre en valeur la divinité. Le Banquet d’Achelous par Rubens et Jan Brueghel I, 1615, huile sur toile, Metropolitan Museum of ArtLa fonction décorative du paysage de Rubens et Brueghel rappelle clairement les textes de leurs prédécesseurs latins. La nature enchanteresse prend la forme de voûtes d’architecture à l’arrondi parfait, donnant une noblesse directe aux créatures divines. Chaque élément naturel est l’attribut ou le symbole d’un ou d’une divinité. Par exemple, les coquillages symbolisent Achelous, dieu de la Rivière. Vitruve le bâtisseur de la peinture de paysage occidentale Vitruve est le premier architecte Romain dont les textes nous soient parvenus. Son traité De Architectura », théorise l’utilisation de la nature dans les arts peinture, architecture, théâtre etc. Vitruve parle de Topia » dérivé de “topiarus” jardinier. Topia désigne un jardin, soit un lieu naturel transformé par l’homme selon sa fantaisie. Dans son traité, il incite à sélectionner les éléments naturels ceux qui sont beaux et qui servent à la compréhension de la scène. Son approche de la nature profondément architecturée aura un impact colossal dans l’évolution de la peinture de paysage en occident. Vitruve mis en Français par Ian Martin, “Architecture ou art de bien bâtir”,1547, Metropolitan Museum of Art Cette illustration exprime parfaitement le point de vue de l’architecte latin. Les hommes prélèvent dans la nature les éléments qui leur serviront à bâtir une structure esthétiquement parfaite et ordonnée. La Chine à la recherche d’une harmonie esthétique En Chine, La peinture de paysage est indissociablement liée à la poésie et la littérature. Ensemble, elles forment les trois disciplines du pinceau. La technique est différente qu’en occident mais le concept est le même prélever dans la nature le beau, et reconstruire une harmonie paysagère… Le ShanShui est un type de peinture ancestral, maîtrisé par les peintres lettrés qui devient dominant sous la dynastie des Yuan 1279-1368. Shan veut dire montagne et Shui eau, mis bout à bout ils forment le mot paysage. Le Shanshui est un art d’assemblage, c’est à dire que les artistes vont exécuter de manière séparées les composantes de leur peinture, puis les regrouper, pour arriver à une harmonie idéale et ainsi former le futur ShanShui. Le ShanShui est inévitablement lié à l’homme puisqu’il s’accompagne d’une réflexion poétique. C’est un paysage de méditation et de contemplation supposé provoquer l’apaisement des esprits et ouvrir la voie à la sagesse. L’homme, à travers cette nature idéale, s’engage dans un parcours initiatique, sinueux comme la montagne. De nombreux ShanShui sont également destinés à glorifier leur empereur, la montagne prend ici un symbole de solidité politique. Paysage dans le style de Zhao Boju, 1654, encre sur papier, Metropolitan Museum of ArtLa différence entre un ShanShui et la peinture de paysage occidentale réside dans la perspective. Le ShanShui est en fait une superposition de plans appelés lointains contrairement à la peinture occidentale qui, dès la Renaissance, utilise la fameuse perspective linéaire règle du point de fuite. Le ShanShui étant incroyablement symbolique, son point de fuite se trouverait au sommet de la montagne, point culminant de cette quête initiatique. Le Moyen-Âge quand l’or recouvre les paysages Le Moyen-âge est connu pour ses fonds d’or hérités de la tradition byzantine. La peinture médiévale étant principalement religieuse et très codifiée, le fond d’or est associé au divin. Dieu est considéré comme étant à l’origine de toutes choses, la nature n’a pas besoin d’être peinte puisque Dieu est nature. On peut néanmoins soulever une volonté d’évolution avec certaines fresques de Giotto, primitif italien qui cherche à décorer ses fonds d’une manière plus terrestre et annonce ainsi les bouleversements de la Renaissance. Peintre napolitain, L’Adoration des Mages,1340/43, Tempera sur bois, Metropolitan Museum of Art Ce retable est exécuté par un primitif napolitain grand admirateur de Giotto. Même si le paysage prend ici une valeur symbolique, on observe déjà une volonté de délaisser le fond d’or au profit d’une exploration paysagère. Ce tableau est très intéressant parce qu’il nous montre parfaitement cette transition. II-Les Flandres ou la Révélation de la peinture de paysage La Renaissance fragmente les croyances de toutes parts. Les frontières s’écartent. On découvre que la terre fait partie d’un système solaire. On découvre de nouvelles terres. La conception de la nature s’en voit grandement modifiée. C’est dans les Flandres que l’on trouve ce nouvel intérêt pour le paysage… Comment expliquer une telle avancée de la part des flamands? La réforme protestante C’est l’émergence du protestantisme dans les Flandres qui pousse au développement de la peinture paysagère. Calvin condamnant la peinture sainte comme de l’idolâtrie, on privilégie désormais une relation plus discrète entre le fidèle et Dieu. C’est ainsi que les peintres des Flandres se mettent à explorer de nouvelles thématiques pour vendre leurs toiles. La peinture de paysage va dès lors se répandre et atteindre un grand succès. La réforme humaniste la période du XVe siècle tire son inspiration d’Érasme et se veut propice aux réflexions sur la nature humaine. C’est là toute la force de la Renaissance qui admet son ignorance et va chercher de nouvelles explications, plus scientifiques à ses croyances. Tous ces questionnements vont faciliter l’utilisation du paysage comme allégories des réflexions humaines. Avec les grandes expéditions menées à cette époque, la soif de terres inexplorées lance un nouvel intérêt pour la nature et les paysages. Les horizons sont plus vastes, les esprits aussi et cela se ressent sur les toiles. C’est également à cette même période que l’on découvre des lois mathématiques qui vont révolutionner la proportion dans la peinture. Mises en application, ces règles peuvent aussi expliquer une plus grande facilité dans l’art de peindre la nature. Albrecht Durer, Erasme de Rotterdam,1526, Gravure, Petit Palais, Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris Joachim Patinier, Saint-Jérôme Pénitent,1512/15,huile sur bois, Metropolitan Museum of Art. Même si les sujets religieux restent les acteurs principaux de ce triptyque, la place accordée au paysage est impressionnante. Bien évidemment, c’est un paysage imaginé de toutes pièces. C’est d’ailleurs Patinier qui poussera à la popularisation dudit Paysage-monde » c’est à dire une immensité naturelle dans laquelle se déroule une scène religieuse rendue anecdotique par sa taille. C’est aussi au même moment dernier tiers du XVe siècle que se répand la production de globes terrestres, cette curiosité sur le monde et sur le lointain pourrait expliquer de la part des flamands cette volonté d’englober » le plus de paysage possible. Le mystère du peintre des petits paysages Peintre et graveur non identifié à ce jour, Il est connu pour ses gravures de paysages en tous genres. Autrefois identifié comme Brueghel car, imprimé par le grand Jérôme Cock, il reste à ce jour l’inconnu parmi les peintres mais le maitre parmi les paysages. Maître des petits Paysages, Vue de Village,1550/60, plume et encre brune L’âge d’or néerlandais du XVIIe siècle Au dix-septième siècle, les Provinces Unies, libérées du joug espagnol vont traverser une envolée tant sur le plan économique et social que politique et artistique. leur activité commerciale qui avait déjà fait leur réputation va prendre un nouvel essor et de nouvelles classes sociales vont s’imposer. Une bourgeoisie et une riche paysannerie sont à l’origine dit-on du marché de l’art moderne qui fera fleurir l’activité des peintres. Mais surtout, ces nouveaux commanditaires auront des centres d’intérêts directement liés à leur réussite sociale ce qui fera triompher les peintures de genre et de paysage sur les peintures d’Histoire jusqu’alors indétrônables. restons cependant modérés quant à notre propos, car la peinture d’Histoire conservera une place majoritaire! La demande va être telle, que les peintres constitueront des stocks » de peintures classées par genre pour satisfaire ces nouveaux clients. Il serait cependant trompeur de penser que ces paysages étaient effectués sur le motif en pleine nature, les artistes flamands les constituaient en atelier selon leur fantaisie. Jacob Van Ruisdael, Paysage avec un Village Lointain, huile sur bois, 1646, Metropolitan Museum of ArtVan Ruisdael immense paysagiste hollandais peint ce paysage à dix-huit ans. Ses paysages faisant preuve d’une grande sensibilité serviront souvent d’exemple aux romantiques. En témoigne cette remarque d’Eugène Fromentin“De tous les peintres hollandais, Ruysdaël est celui qui ressemble le plus noblement à son pays. Il en a l’ampleur, la tristesse, la placidité un peu morne, le charme monotone et tranquille.“ La cartographie Le XVIIe siècle pour les Flandres, c’est aussi l’âge d’or de la cartographie. Ce n’est pas anodin si Vermeer peint “Le Géographe” ou “l’Officier et la Jeune Fille”. Une profusion de mappemondes, de globes et d’atlas se répandent, facilités par l’imprimerie. Cartographier implique l’observation de territoires pour se repérer de manière précise dans ce monde aux frontières encore floues. Hors, l’observation des territoires sous-entend l’observation de la nature étude topographique. La cartographie a donc joué un rôle dans l’intérêt pour les paysages. Johannes Vermeer, La femme au Luth,1662/63, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art La carte de l’Europe à l’arrière plan couplée au regard de la jeune femme par la fenêtre pourrait sous-entendre qu’on s’intéresse désormais à ce qu’il se passe au dehors. Carte du Monde, Jan de Visscher d’après Nicolaes Pietersz Berchem, 1670/80, Rijksmuseum III- L’Italie des ruines à la reconstruction C’est en Italie, précisément avec Antoine Carrache, qu’on définit la peinture de paysage comme genre à part entière au XVIe siècle. Les Frères Carrache vont notamment s’appuyer sur le principe défendu par Vitruve qui préconisait de corriger par la peinture les petits défauts de la nature . C’est ainsi que se développa une réelle esthétique paysagère, thème si cher aux italiens dans leur inlassable quête du beau . Le Paysage Idéal Des enseignements de Vitruve découle le fameux paysage idéal ». un paysage embelli selon les codes esthétiques du XVIe siècle. Un exemple frappant pourrait être la popularité du thème de l’Arcadie. L’Arcadie est une terre légendaire de la Grèce antique, célébrée dès la Renaissance pour l’harmonie de ses paysages et le bon vivre de ses bergers. Ce thème sera si populaire qu’une Académie de l’Arcadie se créera à Rome en 1690. Rappelons nous que Topia était utilisé par Vitruve pour désigner un lieu aux proportions idéales et harmonieuses. En 1516, c’est l’humaniste Thomas More qui invente le mot Utopia » sorte de paradis imaginaire révélateur de cette nouvelle attirance pour la terre idéale. Il y avait donc un lien étroit entre le pays et le paysage milieu naturel. Paysage arcadien, 1700, Alessandro Magnasco, huile sur toile, Art Institute of Chicago Une parenthèse française en pleine Italie C’est cependant le français Nicolas Poussin qui a tout de même passé la majeure partie de sa vie à Rome qui reste connu pour ses Bergers d’Arcadie ». Lui et le peintre Claude Lorrain ont largement contribué à développer l’art du paysage. En effet, particulièrement à cette époque du XVII e siècle qui a vu la montée d’un académisme puissant, la hiérarchie des peintures étaient plus que jamais en vigueur. Au sommet la peinture d’histoire et ses scènes bibliques et mythologiques. Jusqu’à présent, le paysage était un support, un agrément qui valorisait la peinture d’histoire. Poussin et Lorrain ont donc fait preuve d’une grande ingéniosité. Même si le titre du tableau continue d’évoquer des thèmes nobles », on assiste à une véritable inversion. C’est le thème mythologique qui sert désormais de prétexte à l’exploration paysagère. Poussin et Lorrain sont un bon exemple d’artistes qui voyagent. Déjà instigué pendant la Renaissance, les voyages et l’intérêt pour la culture étrangère vont se développer. L’Italie sera une fois de plus mise en lumière. Entre ruines romaines et urbanisation, de nouveaux sous-genres attenants à la peinture de paysage vont se développer. Nicolas Poussin, Orion aveugle cherchant le Soleil, 1658, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art Ici Poussin s’amuse même à confondre Diane avec les nuages. Qui est le plus mis en valeur? Diane ou les nuages? Le goût de Poussin pour les paysages se reflètera énormément dans ses dernières peintures Les Quatres Saisons. Claude Lorrain, La Campagne Romaine, 1639, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art Les Vedute Puisque les analogies entre les Flandres et l’Italie sont indispensables lorsqu’on parle de peinture de paysage, permettons nous une légère évocation des Flandres. Vermeer dévoile sa Vue de Delft » en 1661. Le plus beau tableau du monde » selon Proust n’est autre qu’un magnifique exemple de veduta. Pour ce faire, Vermeer aurait possiblement utilisé une camera obscura », un instrument optique qui reçoit la lumière émise par des objets pour reformer ces objets en position inversée. On plaçait dedans une lentille convexe pour rétablir le sens des objets. L’utilisation de la camera obscura sera largement reprise par le peintre vénitien Canaletto au XVIIIe siècle. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont marqués par des voyages aristocratiques d’éducation et de découverte intitulés Grand Tour». Les destinations étaient majoritairement La France, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse et évidemment l’Italie. C’est ainsi que les voyageurs découvrent les ruines qui parcourent les paysages italiens. Cette période considérée comme le point de départ de l’histoire du tourisme aura un effet majeur sur la promotion des vedute et de la peinture de paysage en général. De nombreux aristocrates vont vouloir rapporter des souvenirs » de leur voyage. C’est là toute la modernité de ces vedute car, cette-fois-ci, c’est le paysage lui-même auquel on s’intéresse. Le peintre Canaletto et les autres védutistes feront fortune en commercialisant leurs vues de Venise. Canaletto, Le Grand Canal de Venise, 1730, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art Exemple d’une projection de Camera Obscura Abelardo Morell, Vue de Brooklyn dans la chambre de Brady, 1992 Dessin de Camera Obscura, Encyclopédie, 1762/77, Deferht Des paysages en ruines Capricci ou vedute ideate ! Le triomphe des peintures architecturales Sacrés coteaux, et vous saintes ruines,Qui le seul nom de Rome retenez,Vieux monuments, qui encor soutenez L’honneur poudreux de tant d’âmes divines, » Joachim Du Bellay, Les Antiquités de Rome, 1558 Nouvelle exploration du paysage idéal, le capriccio est la représentation d’un paysage imaginaire. Francisé en caprice » il s’oppose à la représentation fidèle du vedute et est tout droit issu de la fantaisie du peintre. Depuis la Renaissance, on observe une grande redécouverte des ruines romaines . Ce qui va déclencher une véritable fascination esthétique et jeter les bases de la future architecture classique. De cet attrait pour les vestiges va émerger une peinture architecturale. Les sujets mythologiques étant toujours au sommet de la pyramide infernale des peintures, c’est une belle astuce consciente ou inconsciente que d’antiquiser » le paysage pour le rendre plus noble. Francesco Guardi, Paysage Fantastique,1765, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art Francesco Guardi, Vestiges de Colonnades, 1780/90, stylo et encre brune, Metropolitan Museum of Art IV- L’Angleterre une percée essentielle dans la peinture de paysage La fin du XVIIIème et le XIXe siècle se fondent sur une série d’expérimentations et de bouleversements rapides. Ils seront traversés par de nombreux mouvements aussi bien littéraires que politiques, artistiques que scientifiques est le premier pays européen à avoir enclenché sa révolution industrielle. Peut-être sa relative stabilité politique lui a-t-elle permis de prendre une telle avance ! L’expérimentation qui frappe ce siècle dans tous les domaines entraîne une exploration fondamentale dans la peinture. L’Aquarelle ou “l’Eau des Peintres” Jusqu’ici, l’Angleterre n’avait pour ainsi dire pas vraiment pris part à notre épopée de la peinture de paysage. En bonne observatrice, elle s’imprégna des peintures italiennes et françaises Grand Tour mais également et surtout flamandes. Monarchie désormais constitutionnelle, Les rois et reines britanniques commissionnent de nombreux grands peintres Flamands et Germaniques d’effectuer leur portrait ce qui aura pour rôle de diffuser les œuvres de ces mêmes peintres. Hors, nous avons vu que la peinture de paysage s’était déjà lovée quelques siècles plus tôt dans le cœur des flamands. N’oublions pas que, l’Angleterre n’est plus catholique depuis 1534. Tout comme les flamands, les anglais ont développé de nouveaux thèmes de peinture, plus en adéquation avec leurs croyances. Durer réalisait des aquarelles de paysages, et l’Angleterre n’est-elle pas considérée comme l’inventeur de l’aquarelle moderne » ? la diffusion de la peinture à l’aquarelle jouera un rôle considérable dans l’histoire de la peinture. Sans elle, l’Angleterre n’aurait peut-être pas eu son monstre sacré… William Turner La virtuosité de Turner en a fait un génie de la peinture. Inspiré par Claude Lorrain et Nicolas Poussin, Turner rejoint parfaitement notre propos car c’est un artiste qui voyage. Plus que ça, c’est un grand paysagiste. Il travaillera dès l’âge de quatorze ans pour l’architecte Thomas Hardwick et effectuera de nombreux dessins et croquis de paysage ce qui lui donnera le goût de poursuivre dans cette voix. Bien que la biographie de Turner soit lacunaire, on le définit comme un grand randonneur qui partait muni de son carnet de croquis et trouvait dans la nature toute son inspiration. Cette attitude d’artiste solitaire se reflète dans un grand courant artistique de la même époque le Romantisme. Avant toutes choses, il est important de clarifier notre emploi de tous ces termes généraux qui sont apparus de plus en plus nombreux au XIXe siècle Romantisme, Réalisme, Naturalisme etc. Tous ces termes nous serviront de facilité d’explications mais ne doivent en aucun cas enfermer un artiste ni lui retirer sa singularité. Le Romantisme donc, apparaît initialement en Angleterre et en Allemagne en réaction aux normes strictes et mesurées du classicisme. Ce mouvement va se diffuser rapidement et aura un succès considérable dans toute l’Europe et même en Amérique du Sud. Les livres vont désormais s’emplir de personnages contradictoires aux passions déchaînées. Ces personnages souvent solitaires et incompris trouveront justement leur compréhension dans la nature qui, par ses forces cycliques et ses accès changeants représente directement les sentiments éprouvés par les romantiques. Le romantisme allume donc un projecteur sur l’immensité naturelle, mais la peinture de paysage reste inévitablement attachée à la condition humaine. Le Voyageur contemplant une mer de nuages de Friedrich en est presque un exemple métonymique. En effet, c’est le voyageur qui contemple la nature et pas autrement. Si le titre avait été La mer de nuages au voyageur » la peinture de paysage aurait pris une tournure différente, mais le Romantisme ne peut se détacher de la condition humaine qui est au cœur de ses préoccupations. Pour revenir à Turner, on le décrit souvent comme un romantique en raison de l’extrême sensibilité de ses peintures et ses couleurs poétiques et déchaînées. Turner est le premier à mélanger aquarelle et peinture à l’huile donnant un rendu embué, flouté qu’on interprète souvent comme annonciateur de l’impressionnisme. Turner, Saltash, 1811, huile sur toile Metropolitan Museum of Art Turner, Soir de déluge, 1843, huile sur toile, Washington National Gallery of ArtIl est intéressant ici d’observer la liberté progressive que prend Turner qui se détache des formes réalistes inspirées par Lorrain et Poussin pour arriver à ce triomphe de substances et de textures qui lui est si particulier. L’expérimentation qui frappe le XIXe siècle se ressent jusque dans les palettes. C’est d’ailleurs assez révélateur de l’opposition scientifique qui traversait l’Europe au XIX e siècle. Entre la science du tangible et du matériel et la science s’intéressant aux formes immatérielles et abstraites. Turner s’apparentant de plus en plus à l’abstrait en fin de carrière, c’est incontestablement Constable qui, en parallèle, s’affiche comme le maître du paysage réaliste. John Constable Profondément inspiré par son prédécesseur paysagiste Thomas Gainsborough, Constable réussit à hisser la peinture de paysage à une noblesse encore jamais atteinte. Il sera très influent notamment en France Delacroix l’admirera beaucoup. Constable est aussi représentatif d’une génération de la révolution industrielle qui voit ses paysages changer rapidement et s’urbaniser, et qui trouve dans la nature un refuge à ce vacarme industriel. Constable réalise de nombreuses esquisses en pleine nature avant de peindre. C’est un peintre qui prône la beauté pure du paysage c’est à dire à son état originel. Cette conception aura un impact conséquent sur la peinture de paysage. Nous sommes désormais loin des paysages idéalisés de Vitruve et Pline l’Ancien, la beauté se trouve directement sous n’importe quelle haie et dans n’importe quelle prairie ». Thomas Gainsborough, Paysage de Montagne, années 1780, craie noire et blanche estompées sur papier bleu-gris John Constable, 1825, la Cathédrale de Salisbury, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art Parenthèse américaine Dans la jeune nation américaine se forme le désir se se détacher des conventions picturales européennes et de créer un style à part entière. Dans un pays aussi vaste aux terres encore en friche, les paysages s’affirment comme sujet de prédilection. Thomas Cole, Le Méandre, 1836, huile sur toile, Metropolitan Museum of ArtOn voit bien ici les éléments qui préfigurent la pensée nord-américaine. Un immense paysage encore en friche mêlé à la douceur d’un ciel presque divin offrant à la scène une lumière dorée. Aller à la conquête de terres inconnues sous l’égide directe du Ciel Dieu. Les guerres qui marquent le XIXe siècle interrompent le phénomène du Grand Tour » ce qui poussera les anglais à voyager directement dans leurs campagnes . C’est ainsi que nous sont parvenues les plus belles toiles de paysages anglais, écossais et nord irlandais. L’Angleterre peut enfin se vanter d’avoir eu son heure de gloire. Inspirée par la progression anglaise, la France la suivra de peu, sa révolution industrielle se déclare quelques temps après, sa révolution picturale aussi… V-La France et son autre révolution » La France depuis le XVIIIe s et encore plus au début du XIX siècle est frappée par un académisme indétrônable. Des peintres illustres comme Jacques Louis- David ou Thomas Couture forment aux Beaux Arts les futures générations de peintres. La peinture française à cette époque se définit par ses règles. C’est l’apothéose de la peinture d’histoire, de peintures militaires glorificatrices, de portraits de grandes figures de la noblesse. Le paysage est complètement laissé à l’abandon. Jacques Louis David, La Mort de Socrate, 1787, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art L’Ecole de Barbizon Les détachés de l’Académie » A l’époque où le Salon Officiel décide du verdict de chaque peinture, la côte du paysage est très basse. Certes, en 1816, le prix du paysage historique » fut ajouté par l’Académie Française au prix de Rome, mais le paysage s’inscrivait encore dans une vision architecturée ou idéalisée. Théodore Rousseau 1812-1867, réalise de nombreuses esquisses en pleine nature et propose des paysages réalistes en opposition complète avec les paysages académiques » jusqu’alors tolérés. Cela lui vaudra de nombreux rejets du Salon. Pourtant, plusieurs facteurs vont finir par projeter le paysage au devant de la scène. En 1824, le Salon de Paris expose de nombreuses toiles de maîtres paysagistes anglais notamment John Constable. Ce Salon peut avoir apporté un début d’ouverture d’esprit quant à la beauté et l’appréciation des espaces naturels. De plus, depuis le XIXe siècle, la course à l’industrialisation est lancée dans toute l’Europe. Les productions massives des usines enfument les villes. Plusieurs artistes dont Théodore Rousseau voudront fuir ce brouhaha industriel . Ils trouveront justement leur refuge dans la forêt de Fontainebleau ou le paisible petit village de Barbizon. D’autant que le développement des lignes de chemins de fer permettait à de plus en plus d’artistes de venir facilement s’y ressourcer. L’École de Barbizon n’est pas à proprement parler une école. C’est d’abord une communauté d’artistes qui s’est retrouvée tout au long du XIXe siècle à partager des valeurs communes et qui ont fait avancer les codes instaurés par l’académie. Ils se retrouvaient à l’Auberge de Ganne pour refaire le monde de la peinture et partager leurs découvertes et leur enthousiasme. L’auberge de Ganne est aujourd’hui un musée absolument dédié aux peintres de Barbizon. Le terme fut ensuite élargi à tous les artistes qui ont trouvé en la forêt de Fontainebleau un sujet d’inspiration. L’invention et la mise en service du tube de gouache en 1841 va également faciliter la peinture en plein air en la rendant tout simplement possible et permettra une créativité nouvelle que sauront capter les impressionnistes. Peut-être fallait-il l’industrialisation pour redécouvrir la nature ? Le courant des peintres de Barbizon pave la voie aux futurs impressionnistes. C’est une véritable fracture qui se crée dans la peinture académique française et qui apporte aux peintres une plus grande liberté dans le choix de leurs thèmes. Théodore Rousseau, L’ Orée du Bois à Monts-Girard,1852/54, huile sur bois, Metropolitan Museum of Art Quelques artistes incontournables de “l’Ecole de Barbizon” Jean François Millet, Meules de foin, Automne 1874, huile sur toile, Metropolitan Museum of Art Millet, qui mettra toute son ardeur dans la peinture paysanneest tenu comme exemple de nombreux peintres. C’est le peintre préféré de Van Gogh. Camille Corot, Le Batelier,1865, huile sur toile, Metropolitan Museum of ArtLe Batelier de Corot a la poésie venteuse de sa fin de carrière. Corot s’est formé auprès de Valenciennes, peintre de paysages néoclassiques. Il inspira considérablement les impressionnistes. L’impressionnisme enfin ! Une bouffée d’air frais dans la peinture de paysage Monet, Degas, Sisley, Renoir, Cézanne, ces noms sacrés qui résonnent encore aujourd’hui comme des maîtres incontestés de la peinture. Pourquoi l’impressionnisme est-il devenu le mouvement pictural le plus célèbre ? Animés par le même désir de rupture, ces artistes ont su tirer profit de leur statut de marginaux. Le Salon des Refusés autorisé en 1863 par l’empereur Napoléon III permet justement à des artistes comme Manet ou Pissarro de faire voir leurs œuvres rejetées par le Salon de l’Académie des Beaux-Arts. Soutenus par le marchand d’art visionnaire Durand Ruel et le photographe Nadar, ils sauront se créer une place incontestable dès les années 1880. L’apparition de la photographie a d’ailleurs eu un impact considérable dans l’histoire de la peinture. Sa popularisation arrive en même temps que l’impressionnisme et libère les peintres et leur toiles de cette préoccupation coupable qu’était la recherche de réalisme. La photographie remplissant parfaitement cet office, la peinture peut dès lors s’adonner à de nouvelles explorations que ne peut pas faire la photographie. L’impressionnisme brise les contours trop finis » du néoclassicisme et du réalisme. A l’heure où la science découvre que le monde est en réalité composé d’une infinité de petites particules en vibration, les impressionnistes introduisent une nouvelle sensibilité dans leurs toiles. C’est une peinture de l’instant, aussi fugace soit-il. Il ne s’agit plus de peindre la réalité telle que nos yeux la voient, non, la science venait de prouver la capacité limitée de notre acuité visuelle. Il s’agit d’arriver à une harmonie de composition qui donne une impression. Impression, ce terme qui se voulait dépréciateur de la part du critique Louis Leroy a en réalité marqué à tout jamais le monde de la peinture. L’impressionnisme vient chercher ce qui se cache derrière le réel. Renoir l’exprime parfaitement dans cette phrase restée célèbre Un matin, l’un de nous manquant de noir se servit de bleu l’impressionnisme était né ». L’impressionnisme est donc à la fois une esthétique distincte et un mouvement. En quoi est-ce fondamental pour la peinture de paysage ? Parce qu’en plus de révolutionner la manière de peindre, les peintres impressionnistes vont bousculer d’autres codes. Ils réaliseront d’immenses tableaux de paysage sur des formats d’ordinaire réalisés pour des genres plus nobles ». C’est ainsi que le paysage gagnera ses lettres de noblesse. Pierre Auguste Renoir, Jeune Fille au Bain, 1892, huile sur toile, Metropolitan Museum of ArtRenoir est un maître incontesté de la lumière. Ses paysages et ses figures ont la brillance pâle de la nature s’adapte ici au mouvement des cheveux de la jeune fille et nous donne une grande impression de fraîcheur. Les impressionnistes procédant par “touches”, c’est sûrement avec Renoir qu’on peut parler de grain de peau”. Ici, plus de combat entre la nature et le sujet, les deux se complètent pour former l’Impression. Camille Pissarro, Peupliers, Eragny, 1895, huile sur toile, Metropolitan Museum of ArtCamille Pissarro a la minutie d’une dentellière. Pourquoi y a t- il autant de lumière dans les tableaux impressionnistes ? C’est qu’ils maîtrisent les ombres à la perfection. Leurs touches sont aussi folles et harmonieuses que la nature. Les impressionnistes observent les paysages avec un œil nouveau, un œil libre. Nous nous arrêterons aux impressionnistes parce que c’est à ce moment précis que la peinture de paysage a pleinement été libérée et a atteint le sommet des genres. Évidemment, le XXe siècle, siècle d’accentuation est fascinant dans le domaine du paysage. Quant au XXIe siècle, siècle de déclinaisons et d’impertinences, le paysage reste toujours un thème de prédilection. Cependant, ces deux siècles mériteraient un article complet et une approche différente. Conclusion Celui qui veut relater l’histoire de la peinture de paysage devra comprendre la logique qui se cache derrière. Un genre qui serpente entre les règles, les interdictions et les préceptes des académies. Patience, voilà le fin mot qui conclue l’histoire du paysage. Beauté de l’ombre, la nature s’immisce peu à peu dans les toiles, instiguée par les peintres qui ne peuvent renier son potentiel esthétique. Si l’histoire de la peinture de paysage est aussi riche, c’est qu’elle est indissociable des premières préoccupations humaines l’homme est inséparable de son environnement. Au fur et à mesure des compréhensions, la nature des peintres change de style, devient plus folle. Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’on reconnaît officiellement sa toute puissance dans la peinture. Officieusement, et si l’on s’intéresse aux peintres en profondeur, on ressent souvent que la nature les attire, les appelle. N’oublions pas que jusqu’à très tard, les commanditaires réclamaient des peintures d’Histoire ou des portraits. Nos peintres, s’ils voulaient survivre n’avaient donc souvent guère le choix. Mais, certaines toiles ne trompent pas. C’est le cas de cet inclassable… El Greco, Vue de Tolède,1597-1599, huile sur toile, Metropolitan Museum of ArtParfois considéré comme un expressionniste avant l’heure, El Greco donne à ce chef d’œuvre le même regard orageux qu’ont ordinairement ses figures. Le paysage semble torturé. Tolède se tord sous un ciel bleuté, électrique. Cette œuvre reste inclassable tant dans son temps que dans son genre. Bibliographie Paysages Entre Nature et Histoire Pierre Wat, Pérégrinations L’Art des Paysages Nils Buttner, Citadelles et Mazenod Fables du Paysage Flamand, Alain Tapié, Michel Weemans, Somogy Editions d’Art Découvrez une sélection d’objets en lien avec l’article LePetit Léonard n° 221Les techniques de la peinture - Vermeer. N° 221 - Févr. 17. Version papier Le confort de la lecture papier à domicile sous 72h. 6,60 €. Acheter. Version en ligne Lecture & conservation numérique dans l'Espace Encore jusqu’au 22 mai 2017, vous pouvez admirer l’exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre au musée du Louvre à Paris. Elle réunit quelques 81 toiles de genre, dont douze tableaux de Johannes Vermeer, un tiers de son œuvre connu à ce jour. L’exposition couvre la période de 1650 à 1675 du Siècle d’or néerlandais et cherche à définir les relations d’émulation et de concurrence entre les plus grands peintres de genre tels que Gerard ter Borch, Gerard Dou, Gabriel Metsu, Frans van Mieris, Jan Steen, Pieter de Hooch et Johannes Vermeer. Comment est-ce que ces maîtres ont emprunté aux œuvres de leurs pairs pour les imiter voire les surpasser ? La concurrence entre ces nombreux artistes a fortement contribué au niveau de raffinement et à la richesse de la peinture de genre hollandaise de cette période. Vermeer et les maîtres de la peinture de genre. Catalogue de l’exposition au musée du Louvre à Paris. Louvre éditions / Somogy éditions d’Art, 2017, 448 pages, 300 illustrations. Commandez ce livre chez La couverture du catalogue d’exposition montre la fameuse toile La Laitière de Vermeer. Elle peut normalement être admirée au Rijksmuseum à Amsterdam. Adriaan E. Waiboer explique bien au début de son article “Vermeer et les maîtres de la peinture de genre” qu’il est tentant de penser que La Jeune fille au collier de perles de Johannes Vermeer représente la femme de l’artiste à sa toilette. Ce scénario est bien séduisant, pourtant la principale source d’inspiration de Vermeer n’est pas cette vision impromptue d’une scène de vie de couple dans sa maison de Delft, mais un voyage de l’artiste à Leyde où il a pu admirer la Femme à son miroirde son éminent collègue Frans van Mieris, achevé un ou deux ans plus tôt et figurant une femme de profil attachant son bijou. Quant à Frans van Mieris l’Ancien, il n’avait non plus spontanément demandé à sa femme de prendre cette pose ; il avait trouvé son inspiration dans la toile Jeune femme à sa toilette de Gerard ter Borch, qui, une dizaine d’années plus tôt, avait peint une femme devant son miroir, absorbée par ce qu’elle faisait, aux prises avec un nœud de son corset. Les similitudes dans le sujet, la composition et les poses des figures montrent que Frans van Mieris avait bien étudié le tableau de Gerard ter Borch pour préparer le sien. Adriaan E. Waiboer écrit que les chefs-d’œuvre des grands maîtres exposés au Louvre montrent des scènes qui paraissent si naturelles qu’on a l’impression que les artistes avaient directement sous leurs yeux les figures, les objets et le cadre architectural qu’il dépeignaient. Les similitudes de styles, de sujet et de technique ne sont pas des coïncidences. Selon notre auteur, elles permettent d’en déduire que les peintres avaient l’habitude d’admirer et d’examiner les tableaux de leurs confrères et d’y puiser leur inspiration, souvent pour essayer de les surpasser en vraisemblance, en virtuosité technique et et qualité esthétique. La concurrence des ces grands artistes a permis au troisième quart du dix-septième siècle de représenter l’apogée de la peinture de genre hollandaise. Adriaan E. Waiboer explique que la qualité et la popularité sans précédent de ces œuvres sont le résultat des évolutions économiques, sociales et artistiques qui se produisent vers 1650. La force financière des Pays-Bas commence à décliner au milieu du siècle, mais les grandes familles commerçantes continuent de s’enrichir considérablement. Cette classe privilégiée ressent de plus en plus le besoin de se distinguer par son raffinement et son luxe matériel. Elle se distingue par l’habillement, le comportement et les résidences. En outre, elle souhaite un type d’art qui corresponde à l’image qu’elle a d’elle-même Herman Roodenburg The Eloquence of the Body. Perspectives on Gesture in the Dutch Republic, 2004, p. 9-29. La peinture de genre des Pays-Bas de la période 1650-1675 répond parfaitement à cette demande. Cette âge d’or prend une fin abrupte. La troisième bataille navale des Pays-Bas avec l’Angleterre coïncide avec le début de la guerre franco-hollandaise de 1672. Les marchés de l’art et les villes autres d’Amsterdam en sont profondément affectés. L’économie des Sept Provinces s’effondre. De nombreux artistes font faillite. C’est la fin de l’âge d’or hollandais ainsi que de l’apogée de la peinture de genre. Adriaan E. Waiboer décrit comment la représentation de la lumière et de l’espace dans la peinture de Johannes Vermeer est celle des peintres de Delft, mais ses sujets, ses figures et ses compositions sont souvent des variations sur les tableaux de Gerard ter Borch et de Gerard Dou, mais également de Nicolaes Maes, Frans van Mieris et Pieter de Hooch. Quant à Pieter de Hooch, il mélange des idées puisées à Rotterdam et à Delft et aussi chez Gerard ter Borch, ainsi que chez Frans van Mieris, Johannes Vermeer et Gabriel Metsu. Et ainsi de suite. Adriaan E. Waiboer étale le tableaux des échanges d’idées, de sujets, d’influences entre ces artistes éminents. Par exemple les intérieurs très éclairés de Pieter de Hooch ont influencé certaines des premières scènes de genre de Johannes Vermeer. Par la suite, on observe l’inverse, que Pieter de Hooch adopte des sujets et des compositions de Johannes Vermeer, notamment dans l’œuvre Couple avec Perroquet1675-1678 qui se trouve à Cologne au musée Wallraf-Richartz. Les artistes trouvaient donc non seulement l’inspiration chez leurs aînés, mais également parfois chez les peintres plus jeunes qu’eux. Pour la seule période 1650-1675, les chercheurs de l’exposition ont trouvé plus d’un millier de liens entre des tableaux des dix-sept principaux peintres de genre. Les emprunts sont multiples. Par exemple les thèmes, les styles, les techniques, les matériaux, l’ordre formel composition, pose, disposition des figures, des types faciaux et des expressions. Les peintres empruntaient à leurs confrères des animaux, des intérieurs, des meubles, des décorations murales, des costumes, etc. Les artistes apportent souvent des modifications aux sujets qu’ils empruntent. Ils prennent des détails, des objets, des personnages, ils les ajoutent dans un autre contexte ou utilise une autre perspective. Selon Adriaan E. Waiboer, des indices montrent que les peintres de genre découvraient le travail de leurs confrères en étudiant les originaux, notamment dans leurs ateliers et chez les propriétaires de leurs œuvres, et non pas à travers des reproductions, gravures et estampes, etc. Certains artistes étaient également des marchands d’art. Vermeer et Netscher complétaient ainsi leurs revenus. Il est également important de noter que ces peintres de genre ne s’intéressaient pas vraiment à la représentation de la vie quotidienne, mais à des images séduisantes et assez stéréotypées. Les autres essais du catalogue essaient d’expliquer l’évolution de la relation entre la peinture de genre et les écrits sur l’art au dix-septième siècle Arthur Wheelock ainsi que les motivations qui poussent les peintres à réagir constamment aux œuvres de leurs confrères Eric Jan Sluijter, dressent le panorama des transferts d’objets et d’animaux que l’on observe dans les tableaux Marjorie Wieseman, analysent comment ces peintres se situaient les uns par rapport aux autres dans le choix de leurs techniques picturales et de leurs couleurs Melanie Gifford et Lisha Deming Glinsman, dévoilent les relations personnelles entre les artistes, leur familiarité avec les œuvres de leur confrères, les prix des œuvres et les profils des acheteurs Piet Bakker, et s’intéressent aux étrangers qui ont visité les Provinces-Unis et les maîtres de la peinture de genre Blaise Ducos. Bref, ne manquez en aucun cas cet exposition-événement au musée du Louvre, organisée en collaboration avec la National Gallery of Ireland et la National Gallery of Art de Washington, ainsi qui le catalogue qui accompagne l’exposition de ces vraies-fausses scènes de la vie quotidienne au dix-septième siècle ! Vermeer et les maîtres de la peinture de genre. Catalogue de l’exposition au musée du Louvre à Paris. Louvre éditions / Somogy éditions d’Art, 2017, 448 pages, 300 illustrations. Commandez ce livre chez lecoffret de 18 DVD contenant les 50 films sur la peinture réalisés par Alain jaubert de 1987 à 2002. Voici pour la toute première fois, l'intégrale de la série " Palettes " réunie dans un superbe coffret de 18 DVD et un livret de 44 pages : une collection de 50 films, 50 chefs-d'œuvre majeurs de l'histoire de l'Art.

Affiner par géographieExposition de peinture "Couleurs Occitanes" Peinture, ExpositionBrousse-le-Château 12480Du 01/08/2022 au 31/08/2022Natif du Sud Aveyron et Tarnais d'adoption, je suis très attaché à ce petit coin d'Occitanie aux confins du Tarn et de l'Aveyron. En m'éloignant de la vie active, j'ai ressenti le besoin de satisfaire mes envies créatives en m'adonnant à une technique de représentation à plat, légère, facile sur le plan de la mise en oeuvre, tout en permettant un peu de fantaisie. C'est en pur autodidacte que je me suis lancé dans le maniement de l'eau et des pigments. Aujourd'hui, je tiens à rester à l'écart de toute doctrine afin de forger par moi-même ce que j'appelle ma technique ». Cette dernière consiste à aténuer le figuratif pour laisser le champ libre au suggestif afin que chaque observateur puisse se transposer dans une atmosphère qui lui est propre. Malgré qu'un début de convergence semble naître entre la maîtrise de l'eau, la nuance et le rendu, il reste encore beaucoup à accomplir. Toutefois, ma satisfaction tient au seul regard des autres. Les aquarelles présentées sont la traduction d'une vision simpliste, colorée et parfois imagée de l'univers qui a été le mien au fil de mes balades, ou de mes rencontres. Je m'attache à faire partager l'expression de mon regard sur l'évocation[...]Exposition "les attablés" Sculpture, ExpositionMittelbergheim 67140Du 01/07/2022 au 31/08/2022Tout l’été, des créateurs/artisans exposeront leurs réalisations et leurs savoir-faire maillage en fil de fer, céramique, dessin, peinture et exposition de peintures et sculptures au château de Duras Manifestation culturelle, Peinture, Sculpture, ExpositionDuras 47120Du 09/07/2022 au 03/09/202247ème édition de l’exposition estivale de peintures et sculptures, un rendez-vous incontournable qui rassemble chaque année, dans la monumentale salle de la charpente, plus d’une quarantaine d’artistes amateurs aux inspirations variées et renouvelées. Vernissage le samedi 9 juillet à 16h. Remise des prix le samedi 3 septembre à 16h. Horaires et tarifs château de exposition de peintures et sculptures au château de Duras Sculpture, Peinture, ExpositionDuras 47120Du 09/07/2022 au 03/09/202247ème édition de l’exposition estivale de peintures et sculptures, un rendez-vous incontournable qui rassemble chaque année, dans la monumentale salle de la charpente, plus d’une quarantaine d’artistes amateurs aux inspirations variées et renouvelées. Vernissage le samedi 9 juillet à 16h. Remise des prix le samedi 3 septembre à 16h. Horaires et tarifs château de de peinture "Processus de vie" de LAEC Peinture, ExpositionChamonix-Mont-Blanc 74400Du 08/07/2022 au 03/09/2022L'exposition de peinture "Processus de vie" de l'artiste LAEC est le fruit d'un travail initié il y a 6 ans, synthétisant recherches, réflexions personnelles, observations et expériences, 22 toiles conjuguant portraits réalistes et d'artistes Manifestation culturelle, Exposition, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Peinture, Photographie - Vidéo, Exposition, Visites et circuitsMugron 40250Du 01/09/2022 au 31/12/2022Du mercredi au dimanche à l’étage du chai, vous serez impressionnés par cette charpente extraordinaire et par les murs en pierres apparentes. Pour les amoureux d’art et de culture, découvrez également les peintures d'Anne du Planty et de Georgeta Grabovski, et les créations céramiques en grès des propriétaires des propriétaires de ce concept-store. Au rez-de-chaussée, retrouvez le magasin de d'arts au musée Exposition, ArtisanatYssingeaux 43200Du 01/08/2022 au 31/08/2022Vous visitez le musée des Arts et traditions populaires Profitez aussi de l'exposition d'artisanat d'art sculptures, peintures, patchwork, verres, bougies, poteries - 11 thèmes bien peintures et photographies de Marie-Noëlle Dorier Peinture, Photographie - Vidéo, Danse - Bal - CabaretChagny 71150Du 30/07/2022 au 29/08/2022Venez découvrir ses peintures à l'acrylique, sur toile, sur papier ou encore sur bois, travaillées au pinceau et / ou au couteau; ainsi que ses photographies inspirées du monde du spectacle chansons, danse, cirque... , de la nature , des de peinture Manifestation culturelle, Peinture, ExpositionCapbreton 40130Le 04/09/2022Venez découvrir les créations d'artistes locaux en front de mer ! Gratuit - Tout cabane bleue Marie LABILLE, aquarelliste et Martine TREIL, artisanat d'art Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Peinture, ExpositionAudenge 33980Du 27/08/2022 au 02/09/2022Venez découvrir une belle exposition sur le Bassin d'Arcachon dans le cadre idyllique du port d' de peinture - Alain Uro - Serge Delfau PeintureSaint-Trojan-les-Bains 17370Du 29/08/2022 au 11/09/2022Serge Delfau, artiste peintre figuratif, adepte de la peinture à l'huile qu'il réalise sur le motif s'attache à retranscrire les effets de lumière dans la continuité de la peinture moderneExposition - Barbery, Dudon Sculpture, ExpositionClohars-Carnoët 29360Du 29/08/2022 au 04/09/2022Peinture / SculptureExposition de peintures ExpositionGujan-Mestras 33470Du 30/08/2022 au 04/09/2022Par Philippe & Sens un florilège des peintures de Martin Jarrie Exposition, Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Nature - Environnement, Nature - EnvironnementCHERBOURG-EN-COTENTIN 50100Du 14/05/2022 au 31/08/2022Une invitation à l’éveil des sens. C’est ce que nous propose la bibliothèque Jacques Prévert à travers l’exposition des portraits de fleurs du peintre et illustrateur Martin Jarrie mais aussi de nombreuses animations spectacle, rencontres littéraires, conférences, ateliers…. Les peintures exposées sont extraites de l’album hymne à l’amour des fleurs Hyacinthe et Rose éd. Thierry Magnier Prix Bologna Ragazzi, Foire internationale du livre de jeunesse de Bologne réalisé en collaboration avec François Morel, auteur de l’album, acteur et humoriste. En partenariat avec les fleuristes de EVELYNE WIDMAIER Exposition, PeintureBitche 57230Du 02/07/2022 au 03/09/2022Exposition de l'artiste Evelyne Widmaier à la Galerie d'Art de Bitche. La galerie Bitche & Art a l’honneur de recevoir Evelyne Widmaier du 2 juillet au 3 septembre 2022 Présentation de l’artiste Née à Strasbourg, Evelyne Widmaier dessine et peint dès son plus jeune âge, fréquente l’atelier de Marthe Kiehl, puis les cours de Philippe Steinmetz et de Camille Hirtz. Elle fait des études supérieures de lettres. Installée à Mulhouse, elle s’inscrit au cours de dessin de Jacky Chevaux à l’Ecole des Beaux-arts et découvre la peinture à l’huile, qu’elle adopte résolument. Elle anime un atelier de peinture de 1987 à 2007. Evelyne Widmaier prend régulièrement part aux grands salons nationaux Salon des Artistes Français, Salon Violet, Salon d’Automne, Salon Comparaisons, Société Nationale des Beaux-Arts, … ainsi qu’à des expositions de prestige à l’étranger Allemagne, Belgique, Corée du Sud, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Japon, Pologne, Suisse, République Tchèque, … . Ses œuvres font chaque année l’objet d’une exposition personnelle. A ce titre, elle a, pour l’essentiel, exposé ces dernières années tour à tour au Musée des Beaux-arts de Mulhouse, qui lui a consacré une importante[...]Exposition Portraits de Valérie Tertrais Exposition, Peinture, SculptureHONFLEUR 14600Du 19/08/2022 au 01/09/2022Portraitiste professionnelle depuis 30 ans, diplômée des Beaux- Arts de Paris, Valérie Tertrais est spécialiste du portrait sur le vif, toutes techniques crayon, sanguine, pastel, aquarelle, acrylique et huile. Elle a exposé à Paris, Bruxelles, Genève, Washington… Elle honore de grandes commandes de portraits dans toute la France, réalise des copies d'anciens, et restaure des portraits au pastel ou à l'huile. Elle enseigne également le portrait classique en atelier privé. Venez découvrir différentes techniques de portraits présentées par Valérie à La P’tite Galerie, 22 rue des Lingots, Honfleur à partir du 19 août et en présence de l’artiste pour son vernissage le 21 août à partir de 11h00. Horaires du mercredi au lundi de 11h00 à 13h00 et de 14h00 à 19h00 - fermé le mardiExposition Chapelle d'Avigny - Mailly-la-VilleMailly-la-Ville 89270Du 23/07/2022 au 31/08/2022Exposition à la Chapelle d'Avigny de peintures et sculptures, du Vendredi 23 Juillet au Dimanche 31 Fréderic Blaimont Peinture, ExpositionCléon-d'Andran 26450Du 01/09/2022 au 23/10/2022La Galerie "Art du Temps" vous convie à sa nouvelle exposition de peintures. Découvrez les oeuvres de Frédéric Par ici la danse exposition peintures et collages Peinture, Danse - Bal - Cabaret, Festival généralisteSaint-Agrève 07320Du 06/07/2022 au 31/08/2022Chaque année, le Festival invite un artiste reconnu au niveau international. En 2022, c’est l'artiste peintre mexicain Daniel Estrella, et sa compagne Sylvie Cellier création de collages, originaire de Saint-Agrève. Vernissage le 8 juillet à collective sur la "Cabane" ExpositionPontarlier 25300Du 13/07/2022 au 31/08/2022Proposée par l'atelier-galerie Serial Paper. L'exposition collective et temporaire sur le thème de "la Cabane" regroupe 9 artistes avec des techniques aussi diverses que la sérigraphie, la gravure, le cyanotype, le multimédia, la peinture... Venez découvrir leurs univers !Exposition de peinture de Jean-Pierre Jeanne et Brigitte Alba Peinture, ExpositionOuistreham 14150Du 02/09/2022 au 08/09/2022Brigitte Alba, Jean Pierre Jeanne, artistes Normands, installés en Baie du Mont Saint Michel… Brigitte, aquarelliste s’inspire de la nature au gré de ses promenades dans la campagne présentera ses dernières œuvres et organisera des démonstrations pour les petits et les plus grands. Tandis que Jean Pierre travaille l'abstrait géométrique à l’acrylique sur fond noir. La couleur noire, reine des couleurs, donne du relief aux autres couleurs et les transcende ». Photographe de la nature, il présentera aussi quelques grands formats réalisés dans le Sud Manche. Ses principales expositions, Galerie Delobel, Lazaret Ollandini musée Marc Petit à Ajaccio, Beffroi de Bruges Belgique, Covid’Art Paris, La Farandoles des Arts à en septembre à Trames d'Arts Peinture, ExpositionSalles-la-Source 12330Du 01/09/2022 au 30/09/2022Du 1er au 15 sept du mercredi au dimanche 15h/19h Didier Broccard Impressions chinoises Beijing - Shanghaï Vernissage le vendredi 2 septembre à 18h30. Du 16 au 21 et du 24 au 30 septembre Isabelle Bos Peinture et calligraphie Vernissage le dimanche 18 septembre à Peintures d'Eve Guerrier Peinture, Vie localeLorentzen 67430Du 05/05/2022 au 30/08/2022Les peintures d'Eve GUERRIER traitent de la relation des êtres humains au milieu naturel que ce soit en ville entre les immeubles et les voitures ou dans des zones moins urbaines. L'artiste capture dans la couleur et le mouvement de minuscules instants de vie, puisant dans leur évidente fragilité, les sujets de son travail. Gratuit, accessible aux horaires d'ouverture de l'Office de tourisme.[EXPOSITION] Le jeu de l'Amour et du costard Exposition, PeintureHOULGATE 14510Du 01/09/2022 au 30/09/2022Après le succès de sa première exposition d'aquarelles de costumes de théâtre, la costumière Pascale Bordet, aux 2 Molières et 11 nominations à la cérémonie des Molières, revient cette année avec une exposition sur les grands couples au théâtre. À l'occasion des 400 ans de la naissance de Molière, une partie de l'exposition sera consacrée aux couples de ses œuvres. Horaires selon ouverture du Méli - Mélo Manifestation culturelleSelestat 67600Du 20/04/2022 au 31/08/2022La galerie d'art "La ligne bleue" vous invite à découvrir son exposition "Méli - Mélo" peinture, sculpture, dessin ou encore "Pérégrinations avec Gaspard" Peinture, Exposition, Lecture - Conte - PoésieAmbert 63600Du 18/06/2022 au 02/09/2022Avec Claude Legrand et Jacques ViallebessetExposition "Hommage aux peintres Flamands" Exposition, PeintureTOUQUES 14800Du 01/09/2022 au 11/09/2022Peintre autodidacte, médaillé à l’Assemblée Nationale, à l’Académie Arts-Sciences et Lettres de Paris, Michel Gauthier expose ses œuvres dans l'église Saint-Pierre de Touques. Arrière-petit-fils de Martin Gauthier, peintre à Montmartre en 1892, Michel Gauthier prend à cœur les techniques telles que le clair-obscur, l’emploi de la loupe pour les détails et le nombre d’ "Martine Thouvenet" Peinture, ExpositionCharroux 03140Du 27/08/2022 au 02/09/2022Artiste Lysik expose Exposition, PeinturePierrefonds 60350Du 19/08/2022 au 02/09/2022Une exposition de la peintre Lyne Lysik sur le thème des traces, empreintes et signes est en libre accès du 19 août au 2 septembre dans notre galerie. N'hésitez pas à venir découvrir ses tableaux !Exposition "Hommage aux peintres Flamands" Peinture, Science et technique, ExpositionTouques 14800Du 01/09/2022 au 11/09/2022Peintre autodidacte, médaillé à l’Assemblée Nationale, à l’Académie Arts-Sciences et Lettres de Paris, Michel Gauthier expose ses œuvres dans l'église Saint-Pierre de Touques. Arrière-petit-fils de Martin Gauthier, peintre à Montmartre en 1892, Michel Gauthier prend à cœur les techniques telles que le clair-obscur, l’emploi de la loupe pour les détails et le nombre d’ 22022022 - Franck Bathier Dav'Hôtel PeintureClermont-Ferrand 63000Du 30/08/2022 au 02/10/2022Exposition Peinture Résurgences 22022022 » de Franck Bathier en partie sur le conflit ANS DES ATELIERS DU CENTRE D'ART Exposition, Artisanat, Peinture, SculptureALENCON 61000Du 27/08/2022 au 04/09/2022Expositions / visites Du samedi 27 août 2022 au dimanche 04 septembre 2022 L’exposition annuelle des Ateliers du Centre d’Art se tiendra du samedi 27 août au dimanche 4 septembre à la Halle au blé, à Alençon. L’événement marquera le lancement du 50e anniversaire de l’association. Les festivités lancées avec l’exposition, se poursuivront durant toute la saison 2022-2023. Une dizaine d’événements sont prévus des conférences, des expositions, une animation surprise, etc. L’exposition va présenter une grande partie des créations réalisées tout au long de l’année par les quelque 260 adhérents enfants, ados et adultes. Comme tous les ans, plus de 600 œuvres seront exposées. Tous les ateliers y seront représentés mosaïque, peinture, sculpture, modelage, dessin, croquis, BD/mangas, etc., ainsi que le nouveau cours de laque hydrosoluble. L’association profitera de l’exposition pour prendre les inscriptions pour la saison 2022-2023. Des cours supplémentaires de BD/mangas pour les enfants le mercredi matin et de peinture pour les adultes le mardi après-midi sont envisagés. Pratique Du samedi 27 août au dimanche 4 septembre Nocturne le samedi 3, de 20 h à 22 h 30 "Plumes de peintres" Exposition, Peinture, Patrimoine - Culture, ThéâtreBrest 29200Du 29/08/2022 au 31/12/2022En 1895, Paul Gauguin écrit à Maurice Denis J’ai senti cette nécessité qui s’imposait à vous, jeunes peintres, d’écrire raisonnablement sur les choses de l’Art. […] Continuez tous à combattre soit avec le pinceau, soit avec la plume, c’est dans ma retraite mon plus fervent désir. » De l’autre bout du monde, il enjoignait ainsi les jeunes peintres à lutter contre la mainmise des littérateurs sur la critique d’art, en prenant eux-mêmes la plume. Nombreux sont les artistes à suivre ce conseil qui, dans le sillage de Gauguin, tentent de faire reconnaître les nouvelles voies picturales qu’ils ont ouvertes, en particulier chez les Nabis. L’exposition mettra en évidence les divers champs d’investissement de l’écriture de ces peintres, et le poids de ces derniers dans le récit de l’histoire de cette révolution picturale, qui débuta à Pont-Aven en 1888. Mémoires, journaux, correspondances, théorie de l'art, romans, pièces de théâtre… La diversité tant générique que thématique de ces écrits leur confère une importance capitale dans l’histoire de l’art, autant que dans la littérature. En écho aux peintres présents dans la collection du musée, l’exposition lève le voile sur[...]Exposition Peinture, Dessin - Collage, ExpositionBarr 67140Du 25/08/2022 au 03/09/2022Exposition “Vagues études...“ et "Herbes folles“ Estampes , Dessins, Peintures de Sébastien Kuntz et Claudine CarbóExposition de gravures, de peintures et de céramiques Sandrine Cerdan Peinture, Exposition, Gravure, CéramiqueMontélimar 26200Du 07/07/2022 au 03/09/2022Une exposition de gravures et de céramiques vous attend!Exposition "Arts'en ciel" Manifestation culturelle, Peinture, Sculpture, ExpositionNontron 24300Du 27/08/2022 au 03/09/2022Exposition de peinture et sculpture Invité d'honneur Bernard MetifeuSavoir-Faire Art Centre Impression expérimentale Exposition, PeintureMaël-Carhaix 22340Le 03/09/2022Rufina Muraviova et Gavin Lawley vous invitent à venir voir les impressions expérimentales / impressions manuelles de Richard Heningham et Gavin Lawley à l'ancienne école de Maël Carhaix. Rufina et Gavin, galeristes et artistes eux-mêmes, convient les artistes contemporains à venir exposer leurs œuvres et à rencontrer d'autres artistes régionaux. De 10h à 18h à l'ancienne école de Maël Carhaix. Org Savoir-Faire Art CentreExposition temporaire - Maurice Matieu - L'ombre et la forme Exposition, Visites et circuits, PeintureHAMBYE 50450Du 01/09/2022 au 30/09/2022Mathématicien au Collège de France Maurice Matieu choisit la peinture à la fin des années 1950 comme moyen d’exprimer son indignation devant les injustices du monde. En 1995 il quitte Paris et installe son atelier dans la Manche à la Rayrie Saint-Denis-le-Gast. Il y peint et dessine jusqu’à sa mort en 2017 interrogeant inlassablement les thèmes de la liberté de la démocratie et la question de l’engagement. L’exposition à l’abbaye de Hambye présente une sélection d’environ 25 œuvres réalisées dans la Manche autour de deux thématiques principales la représentation de l’homme d’une part et la transposition sur le tableau en couleurs et en formes de la combinatoire mathématique d’autre part. Fermé le Densités Peinture, ExpositionDinan 22100Du 08/07/2022 au 04/09/2022Densités, par Héloïse Robin – Artiste Visuelle Formée à diverses techniques traditionnelles laque, dorure..., Héloïse Robin présente, lors de son exposition Densités », des peintures contemporaines. L’exposition présente des œuvres mixant les formats papier, les peintures sur textile mais également les créations sur bois enduit qui font la singularité de son travail. Dans ses compositions, les masses compactes ascensionnent et les nuances colorées vibrent. Vivante et déroutante, l’aventure visuelle réveille des sensations amniotiques, comme un souvenir ancien que chacun d’entre nous porte. Une ondulation en dehors de la pesanteur terrestre où seule la densité chromatique demeure. Salle Estienne de Langle En juillet & août ouvert tous les jours de 10h30 à 19h En septembre ouvert en semaine de 14h à 18h30 et le week-end de 10h30 à 19h Présence de l’artiste Samedi 9 et dimanche 10 juillet – Samedi 3 et dimanche 4 septembreExposition - Labégorre, un été avec Guerrier Exposition, PeintureSeignosse 40510Du 18/06/2022 au 02/09/2022"Labégorre, un été avec Guerrier" du 18 juin au 2 septembre au Fonds Labégorre à Seignosse Bourg. Une exposition Raymond Guerrier, immense peintre français 1920 - 2002. Raymond Guerrier s'est illustré comme un peintre des années cinquante et son œuvre, restée discrète s'est pourtant déployée sur plus de cinquante ans. Ses recherches l'ont amené à quitter peu à peu les rives classiques de la figuration pour s'aventurer aux marges de l'abstraction, mais le réel restera le point d'ancrage de chaque tableau. Vernissage le samedi 18 juin à partir de 17h30, en présence du fils de Raymond Guerrier, lui-même artiste sculpteur. Entrée savon - Janine Martin Prades - Exposition de peintures Exposition, Dessin - CollageUsson-en-Forez 42550Du 12/02/2022 au 31/08/2022Dès 1993, Janine Martin-Prades collectionne les savons de Marseille, séduite par leurs odeurs, leurs couleurs, les dessins de marque de fabricants. L'art de cette artiste est fait de grattage et d' - Labégorre, un été avec Guerrier Manifestation culturelle, Peinture, ExpositionSeignosse 40510Du 18/06/2022 au 02/09/2022"Labégorre, un été avec Guerrier" du 18 juin au 2 septembre au Fonds Labégorre à Seignosse Bourg. Une exposition Raymond Guerrier, immense peintre français 1920 - 2002. Raymond Guerrier s'est illustré comme un peintre des années cinquante et son œuvre, restée discrète s'est pourtant déployée sur plus de cinquante ans. Ses recherches l'ont amené à quitter peu à peu les rives classiques de la figuration pour s'aventurer aux marges de l'abstraction, mais le réel restera le point d'ancrage de chaque tableau. Vernissage le samedi 18 juin à partir de 17h30, en présence du fils de Raymond Guerrier, lui-même artiste sculpteur. Entrée de peinture de Jean-Pierre Jeanne et Brigitte Alba Exposition, PeintureOUISTREHAM 14150Du 02/09/2022 au 08/09/2022Brigitte Alba, Jean Pierre Jeanne, artistes Normands, installés en Baie du Mont Saint Michel… Brigitte, aquarelliste s’inspire de la nature au gré de ses promenades dans la campagne présentera ses dernières œuvres et organisera des démonstrations pour les petits et les plus que Jean Pierre travaille l'abstrait géométrique à l’acrylique sur fond noir. La couleur noire, reine des couleurs, donne du relief aux autres couleurs et les transcende ». Photographe de la nature, il présentera aussi quelques grands formats réalisés dans le Sud Manche. Ses principales expositions, Galerie Delobel, Lazaret Ollandini musée Marc Petit à Ajaccio, Beffroi de Bruges Belgique, Covid’Art Paris, La Farandoles des Arts à céramiques de Pauline Jurquet et peintures de Benoit Rouer Manifestation culturelle, Foire - Salon, Exposition, ExpositionVillefranche-du-Périgord 24550Le 03/09/2022La galerie d'art de Villefranche expose du 1 septembre au 1 octobre 2022 les céramiques de Pauline Jurquet et les peintures de Benoit Rouer.*Le vernissage se fera le samedi 3 septembre à partir de 10h30. Ouvert du jeudi au samedi de 10h30 à 12h00 et tous les jours sur L'arche des Couleurs Photographie - Vidéo, ExpositionVerquières 13670Du 08/07/2022 au 31/08/2022La médiathèque a le plaisir d’accueillir l'exposition "L'arche des Couleurs", prêtée par le Musée Estrine de Saint Rémy de Provence durant tout l'été. Peintures, lithographies et santibelli sont à découvrir dans la collection du Musée Estrine. Vernissage le Vendredi 8 Juillet à d'artistes Patrimoine - Culture, Exposition, Peinture, Vin - Oenologie, CéramiqueMugron 40250Du 01/09/2022 au 31/12/2022Du mercredi au dimanche à l’étage du chai, vous serez impressionnés par cette charpente extraordinaire et par les murs en pierres apparentes. Pour les amoureux d’art et de culture, découvrez également les peintures d'Anne du Planty et de Georgeta Grabovski, et les créations céramiques en grès des propriétaires des propriétaires de ce concept-store. Au rez-de-chaussée, retrouvez le magasin de "Les couleurs de mon Ame" de Philippe Amagat Peinture, Exposition, MusiqueDinan 22100Du 02/09/2022 au 15/09/2022Artiste né dans le Périgord pourpre, la peinture va très vite s’imposer à lui. Son œuvre nous dévoile un univers figuratif mêlant des paysages de notre région, au bleu des mers sur lesquelles des bateaux nous entraînent vers le large. Parfois, nous rencontrons un de ses personnages, souvent musiciens, dont le pinceau ou le couteau inspiré de l’artiste, a su donner mouvement et vie. Ainsi se définit sa peinture, elle est devenue une passion vibrante, charnelle qui anime cet artiste et l’encourage à se consacrer entièrement à son art. Pour cela, Philippe Amagat n’a besoin que de votre à Montpezat Manifestation culturelle, Exposition, Peinture, Sculpture, ExpositionMontpezat 47360Du 07/08/2022 au 04/09/2022Sur les hauteurs du Pays de Serres, à Montpezat se tiendra une exposition de peintures et de sculptures des artistes Jean-François JARROUX, Fabien ROMA, Dany STERVINOU. GratuitExposition L'étoile de Sirène Manifestation culturelle, Atelier, Atelier, Peinture, ExpositionPau 64000Du 01/09/2022 au 30/09/2022Exposition vente d'Irina Olivier de Bourlas Entrée libre du jeudi au samedi de 14h00 à 19hMATHIEU Martine Peinture, GravurePerros-Guirec 22700Du 16/08/2022 au 31/08/2022Exposition personnelle de peinture et gravure à la Galerie La Vieille Cave, Place de l'Eglise à Perros-Guirec. Février 2022, Martine MATHIEU débute une série de travaux aux pastels gras sur papier d'édition d'art. Elle choisit - l'écriture automatique pour résister à l'émotion des mots - l'abstraction comme stratégie pour repousser la tragédie - la nature comme ancrage, l'éclosion comme force vive - enfin, la couleur pour rêver encore, pour se laisser emporter, voyager entre souvenir et devenir...Ressources supplémentairesArtisanatAtelierCéramiqueDanse - Bal - CabaretDessin - CollageExpositionFestival généralisteFoire - SalonGravureLecture - Conte - PoésieManifestation culturelleMusiqueNature - EnvironnementPatrimoine - CulturePeinturePhotographie - VidéoScience et techniqueSculptureThéâtreVie localeVin - OenologieVisites et circuitsAllierArdècheAveyronBas-RhinBouches-du-RhôneCalvadosCharente-MaritimeCôtes d´armorDordogneDoubsDrômeFinistèreGirondeHaute-LoireHaute-SavoieLandesLoireLot-et-GaronneMancheMoselleOiseOrnePuy-de-DômePyrénées-AtlantiquesSaône-et-LoireYonne

Difficilede ne pas être informé de l'existence de cet évènement tant les médias en ont parlé. Il est vrai qu'il n'est pas courant que 12 oeuvres de Johannes Vermeer soient 23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 1854 Difficile de ne pas être informé de l'existence de cet évènement tant les médias en ont parlé. Il est vrai qu'il n'est pas courant que 12 oeuvres de Johannes Vermeer soient réunies en une même exposition. Seuls 37 tableaux dispersés dans les musées et collections privées dans le monde sont aujourd'hui identifiés comme ayant été exécutés par le maître Hollandais. Alors pour les amoureux de la peinture, l'occasion d'en voir 12 d'un coup ne se rate pas. Le musée du Louvre, s'est associé à la National Gallery de Dublin et la National Gallery of Art de Washington, pour organiser cette réunion de près de 70 toiles de maîtres hollandais de la peinture de genre. On retrouve ainsi autour des oeuvres de Vermeer, celles de Gérard Dou, Gérard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Caspar Netscher, Frans van Mieris... Leurs peintures affichent le témoignage flatteur d'une époque de grande prospérité aux Pays-Bas. La scénographie, organisée par thèmes, met en évidence les similitudes, tant dans les inspirations que dans les compositions, qui existent entre les différents travaux de ces peintres. Tous, à la fois concurrents et confrères, s'inspiraient du travail des autres. Sans être fan de Vermeer et de sa lumière un peu floue, un peu laiteuse, on est impressionné par la précision de son pinceau, la beauté de ses compositions et l'intensité qui ressort de chaque oeuvre. Ici, Le Géographe, La Lettre et La Laitière, les oeuvres les moins marquées par ce blanc de chaux, impressionnent particulièrement. A côté, les tableaux des autres peintres font belle figure, telles Femme à sa toilette de Jan Steen, Conversation galante de Gérard ter Borch, Jeune femme lisant une lettre de Gabriel Metsu, Le verre levé de Peter de Hooch et bien d'autres...A voir jusqu'au 22 mai 2017. Réservation obligatoire. Publié par zab - dans Exposition Voirle beau dans l’ordinaire est un courant qui nous vient de loin. Il est caractérisé par le réalisme, les scènes de genre, les natures mortes, le monde des humains et de leur entourage immédiat qui deviennent le sujet principal du tableau en lieu et place de la grande tradition noble de la peinture d’histoire et religieuse. Devenez un pro de la Peinture de Chat en quelques séances En savoir plus Peinture par Numéro Chat aux Yeux Bleus Peinture par Numéro Chat aux Yeux Bleus Il semble caché par une fleur, mes ses yeux bleus comme la glace vous ont repéré Son pelage noir de jais le contraste avec la végétation aux couleurs hivernales. Son regard est perçant mais sa prudence le garde encore à son pos... €18 VOIR Peinture par Numéro Chaton Roux Peinture par Numéro Chaton Roux Mais que fais-tu là haut ? N'as tu pas le vertige ? Vite ! Une échelle Poussé par sa curiosité, le chaton aime suivre son instinct et les choses qui se déplacent autour de lui. Ce sont d'excellents grimpeurs qui savent user de... €19 VOIR Peinture par Numéro Chat et Bulles Peinture par Numéro Chat et Bulles Tel un enfant, votre Chat est hypnotisé par ces bulles qui flottent autour de lui ! Dans une ambiance romantique sur fond bleu, le Chaton regarde en l'air les bulles de savon descendre doucement vers le sol. Ses yeux sont aussi... €18 VOIR Peinture par Numéro Visage de Chat Peinture par Numéro Visage de Chat Pour obtenir un tableau qui impressionne, rien de tel que le noir et blanc pour donner de la présence à votre toile au Visage de Chat Cette peinture va tellement laisser vos convives bouche bée qu'ils ne remarqueront pas que c'... €15 VOIR Peinture par numéro Chat Allongé Peinture par numéro Chat Allongé Ce chat British shorthair a la vie bien facile, allongé sur le divan à contempler son petit univers Ses yeux bien dorés sont grand ouverts, mais la taille de sa pupille indique qu'il regarde vers une direction illuminée. Son ... €18 VOIR Peinture par Numéro Chat Noir aux yeux Jaunes Peinture par Numéro Chat Noir aux yeux Jaunes Plongez le regard de vos invités dans les yeux hypnotisants de ce chat sur votre Peinture ! De ses reflets ambres et dorés, le Chat à la fourrure sombre vous captive l'attention et ne la laisse pas s'échapper facilement. Prene... €18 VOIR Peinture par numéro Chat Abstrait Peinture par numéro Chat Abstrait Dans cette composition sur le thème de la pétale de fleur se dessine un visage romantique de chat captivé par la nature Ses grands yeux verts et son pelage roux se confondent avec les couleurs irréelles et fantasmagoriques qui ... À partir de €10 VOIR Peinture par Numéro Chat à la Perle Peinture par Numéro Chat à la Perle Retrouvez le travail du génie Johannes Vermeer dans cette toile dérivée en style Chat ! Voici la célèbre "Fille à la perle" de l'artiste néerlandais Johannes Vermeer en 1665, détournée dans un style félin. La jeune fille re... À partir de € VOIR Peinture par numéro Chat qui lit Peinture par numéro Chat qui lit Réalisez une oeuvre pleine d'humour avec la Peinture par numéro du Chat Qui lit Le Mignon Chat Persan est assis sur son derrière. On le remarque avec ses pattes arrières qui dépassent au premier plan. Derrière ses lunettes, il... À partir de €39 VOIR Peinture par Numéro Chaton et Chiot Peinture par Numéro Chaton et Chiot Décorez votre intérieur d'une peinture très mignonne avec ce couple de chaton et chiot qui fera craquer tous les coeurs D'un côté un chaton d'environ 3 mois, de l'autre un chiot qui vient lui lécher les babines. Une scène très... À partir de €39 VOIR Peinture par numéro Chat qui pêche Peinture par numéro Chat qui pêche En voilà un félin bien occupé ! Il est tout à fait équipé pour aller à la pêche Avec comme ustensiles sa canne à pêche, son épuisette, ses appâts et son sac, notre ami Chat est tout sourire à l'idée du poisson qu'il va attraper... À partir de €19 VOIR Peinture par Numéro Chats Chantant Peinture par Numéro Chats Chantant Qu'il vente ou qu'il pleuve Tant qu'on est avec ses amis, rien d'autre ne compte ! La preuve en image. Voici trois chats qui chantent à tue-tête sous la pluie. Rien ne compte que le moment présent qu'ils partagent entre compè... À partir de €15 VOIR Peinture par Numéro Chat Multicolore Peinture par Numéro Chat Multicolore Donnez vie à un chat surnaturel en peignant sa silhouette multicolore ! La peinture donne un effet stylisé qui ressemble à un assemblage de feuillages qui recouvrent le corps du chat et lui donne une apparence irréelle. Sur fon... À partir de €19 VOIR Peinture par Numéro Chat Endormi Peinture par Numéro Chat Endormi Quand le Chat n'est pas là, les souris dansent ! Mais aussi quand le Chat dort ! Réalisez une Oeuvre picturale très humoristique avec cette peinture de Chat Endormi entouré de souris ! Le chat est dans une pièce éclairée par u... À partir de € VOIR Peinture par Numéro Chatons et Livres Peinture par Numéro Chatons et Livres Pour bien dormir, laissez votre imagination vaguer à travers le récit d'un bon livre. Vous serez relaxé comme ces deux chatons D'ailleurs, ces deux adorables bêtes font la sieste sur votre étagère. Elles dorment de chaque côté ... €25 VOIR Peinture par Numéro Chat qui grimace Peinture par Numéro Chat qui grimace Travaillez votre créativité en dépeignant le Chat en Peinture Acrylique Pour pratiquer la peinture ou le dessin, faites appel à votre inventivité. Il faut de la précision mais aussi savoir projeter ses idées pour progresser dan... À partir de €30 VOIR Peinture par Numéro Chat aux Lunettes d'Aviateur Peinture par Numéro Chat aux Lunettes d'Aviateur Barroudeur, duir à cuir, Badass, il n'est pas bon d'importuner le chat derrière ses lunettes d'aviateur ! Avec sa casquette marquée d'un "Si tu avais su" if you only knew, ce professionnel des situations difficiles ne doit pa... À partir de €20 VOIR Peinture par Numéro Chat de Cirque Peinture par Numéro Chat de Cirque Que de couleurs pour une scène incroyable ! Peignez un numéro de Cirque sur votre Toile ! Le Chat multicolore présent en premier plan est tout bonnement incroyable il est rayé de bleu, de jaune, de rouge, de vert ou encore d'... €29 VOIR Peinture par Numéro Chat Blanc aux yeux bleus Peinture par Numéro Chat Blanc aux yeux bleus Dévoilez la beauté d'un regard félin en peignant la profondeur du bleu de ses yeux Toute la toile se concentre sur ces yeux, tourné vers un objectif indéfini, qui dans leur profondeur, emmènent celui ou celle qui s'y plonge. ... €16 VOIR Peinture par Numéro Chat au Goûter Peinture par Numéro Chat au Goûter Vous avez sûrement quitté la table à la hâte, car voici un chaton qui en profite pour inspecter votre goûter Avec une tasse de lait et des biscuits Oreo, votre animal de compagnie sait qu'il a à porté de patte un encas succulen... €18 VOIR Peinture par Numéro Chat Stylisé Peinture par Numéro Chat Stylisé Libérez-vous du Stress avec votre Peinture de chat stylisé Abusez des apports positifs de la peinture sur votre santé et repoussez les tensions subies durant votre journée. Durant une bonne pratique picturale, vos muscles nerve... À partir de €19 VOIR Peinture par Numéro Chats sur le Titanic Peinture par Numéro Chats sur le Titanic Jack et Rose ne sont pas les seuls à être allés à l'avant du Titanic, deux félins ont aussi osé respirer l'air du large Les bras en croix, le nez pointé vers le haut, les yeux fermés pour ressentir le vent passer à travers le p... À partir de € VOIR Peinture par Numéro de Chat Facile Peinture par Numéro de Chat Facile Vous pensez ne pas être doué de vos dix doigts ? Laissez-vous convaincre du Contraire avec la Peinture par Numéros ! Ce magnifique chat au regard levé vers son maître ou est-ce son déjeuner ?.. n'attend que votre coup de poig... À partir de €19 VOIR Peinture par Numéro Chat Kawaii Peinture par Numéro Chat Kawaii Personne ne résiste devant un Adorable Chaton qui vous miaule dessus ! Prouvez-le avec le Chat Kawaii qui vous observe avec ses énormes yeux. Avec son pelage brun et orange, ce mignon kawaii en japonais a d'énormes pupilles q... À partir de €25 VOIR Précédent 1 2 3 Lotde 2 mini manchons pour laquer une surface lisse l.110 mm DEXTER. 39 avis. 7.50 €. Pinceau à rechampir universel pour peinture, 13 mm DEXTER PRO. 23 avis. 4.90 €. Lot de 2 mini manchons pour peindre une surface lisse l.120 mm DEXTER. 35 avis. 7.90 €. Bien qu'existe une philosophie de l'art, art et philosophie ne s'accordent pas d'emblée, et semblent souffrir d'un certain strabisme l'un regarde vers la beauté, l'autre vers la vérité. Cependant, la beauté, selon Platon du moins, dit quelque chose de la vérité, et la vérité a l'éclat de la beauté. Si bien qu'il n'est pas insensé de postuler que ce qui fonctionne par percepts peinture, littérature ou affects musique, pour utiliser le vocabulaire deleuzien, a quelques correspondances» avec ce qui fabrique des concepts philosophie.Mais correspondance en quel sens ? On peut songer à celui que, dans un poème éponyme des Fleurs du mal, lui a donné Baudelaire, selon lequel le monde serait un symbole sensible et sensuel, perpétuellement à déchiffrer», à savoir le lien profond et parfois invisible unissant d'une part l'Idée et la Nature» et, d'autre part, les diverses sensations entre elles puisque les parfums, les couleurs et les sons se répondent…». Ou l'entendre simplement comme relations que les arts ont entre eux, justifiant par exemple qu'on veuille mettre en musique un poème. Ou bien encore comme écoute» que certains philosophes ont prêtée à des artistes pour saisir ce qui, dans leurs œuvres, correspondait» à leurs thèses Deleuze et Bacon, Merleau-Ponty et Cézanne, Michel Henry et Kandinsky….Phénoménologie du sentir»Professeur à l'université de Poitiers, Philippe Grosos rappelle ces diverses acceptions de correspondance» afin, par contraste, de mettre en relief le sens particulier qu'il lui donne, et qui doit s'appliquer au et» du titre de son livre, l'Artiste et le Philosophe, où sont convoqués Georges de La Tour et Pascal, Fra Angelico et Thomas d'Aquin, Alberto Giacometti et Henri Maldiney, Liszt et Schelling, Fragonard et Diderot… L'ouvrage cherche à établir une phénoménologie des correspondances esthétiques». Il ne relève cependant pas de… l'esthétique, au sens de la philosophie de l'art, mais, vraiment, de la phénoménologie, qui, depuis Husserl, se veut un savoir rigoureux», tenant à l'effort pour accéder à l'essence des phénomènes qu'elle décrit, et, par là, à leur vérité». Son propos sera donc de dégager l'intime d'une pensée», son essence justement, et voir si elle peut entrer en correspondance avec le cœur même, le nœud d'intelligibilité d'une œuvre artistique», au sens où l'une et l'autre, sans s'être concertées», participeraient d'une intuition commune».Cette communauté» ne peut pas se réaliser sur le terrain des idées, car une œuvre d'art […] n'est pas affaire de concepts mais de mise en forme», ni sur celui de l'esthétique, dans le sens habituel qui l'attache à la beauté artistique, car la philosophie ne s'y réduit pas. La correspondance d'une œuvre à l'autre, contemporaines ou éloignées dans le temps, ne peut se rencontrer que là où se déploie une communauté similaire d'expériences, d'épreuves, de traversées dans l'existence» - si toutefois on admet que l'artiste comme le philosophe engagent leur existence dans leur œuvre». Il ne s'agit pas, bien entendu, de rechercher des croisements» biographiques entre tel artiste ou tel philosophe, Fragonard et Diderot par exemple. L'existence» dont parle Grosos renvoie plutôt à ce qu'on peut nommer, avec Heidegger, des existentiaux, c'est-à-dire des catégories structurant la façon qu'a l'existant d'être au monde», dans la mesure où y sont engagés tous les modes selon lesquels l'homme manifeste sa présence, sa sensibilité comme son intelligence».Dès lors, il faut couper de l'esthétique» le vecteur qui la conduit à une théorie des beaux arts», pour lui faire retrouver son sens originel aisthesis = sensation et la connecter à une phénoménologie du sentir», où sentir ne sera pas réductible à éprouver, avoir des sensations, mais reconductible à la modalité première» de notre accès au monde et aux autres. Aussi, mettre en évidence des correspondances esthétiques, non seulement entre des pensées et des œuvres d'art, mais par là plus encore entre des philosophes et des artistes», revient-il à se demander, dans les deux cas, comment les unes et les autres se donnent à nous, c'est-à-dire à la pensée comme au regard, voire à l'écoute».Grosos rend hommage à Michel Serres, lequel, dans le troisième des cinq tomes de Hermès, avait déjà parlé d'invariants», qui œuvrent en sous-main à la constitution de pensées philosophiques comme d'œuvres picturales», et font voir comment le peintre Vermeer, La Tour ou Turner traduit l'intuition du savant Descartes, Pascal, Carnot, et non l'inverse, en se référant à un paradigme commun». Mais entre l'idée de traduction» chère à Serres et celle de correspondance esthétique» que propose l'Artiste et le Philosophe, il y a une réelle différence, que Grosos fait saisir par cinq études de cas» - en commençant par celui de Georges de La Tour 1593-1652 et Blaise Pascal 1620-1662. Si on passe mais Grosos ne le fait pas sur ce qu'elle doit au Caravage, on note que la production artistique de La Tour laisse voir deux genres, deux motifs et deux modalités de peinture» les genres sont ceux du laïque et du sacré», les motifs ceux du divertissement et de l'édification» et les modalités celles du diurne et du nocturne». Ce qui exprime par exemple le divertissement, c'est le jeu, le fait de jouer, qui est très sérieux, dans la mesure où il apparaît comme un existential», une catégorie fondamentale de l'existence humaine». Aussi les œuvres que La Tour consacre au jeu - aux joueurs de cartes, tels le Tricheur à l'as de carreau ou le Tricheur à l'as de trèfle, et aux joueurs de vielle, le Vielleur au chien, le Vielleur au chapeau, le Vielleur à la sacoche… - ne montrent-elles rien de divertissant, mais exhibent plutôt la misère du monde» Les joueurs de cartes trichent, et les musiciens qui ne sont pas des angelots de cour mais de pauvres hères, apparaissent miséreux, et parfois, qu'ils soient voyants ou aveugles, filous ou naïfs, se battent entre eux.» Dans la Diseuse de bonne aventure, un jeune homme tend sa main à une vieille femme qui le divertit, pendant que trois jeunes coquines s'affairent à le détrousser». Il en va de même dans les tableaux qui représentent le contraire du divertissement - le Paiement des taxes, les Mangeurs de pois, la Femme à la puce le nu le moins érotique qui puisse être», le Souffleur à la lampe - dans lesquels l'affairement», dans sa quotidienneté laïque», est toujours pénible, banal ou ennuyeux».Certes, une large part de l'œuvre du peintre lorrain, d'inspiration plus religieuse, a pour vocation de nous soustraire à l'égarement du monde» et est tournée vers l'édification - même si, dans la série de ses portraits, il y a saint Thomas qui doute de la résurrection, saint Pierre qui renie le Christ, ou saint Jude, patron des causes désespérées». Mais tout y est en clair-obscur, à la fois diurne et nocturne, visible et invisible, comme si le divin lui-même ne se manifestait que dans l'ambiguïté, une présence qui ne s'atteste qu'en se dissimulant, qui ne se cache que pour se laisser deviner», comme si l'homme était toujours attiré par ce qui l'abat et aimanté par ce qui l'élève, déchiré entre la vanité du monde dans lequel il est pris et les conditions du salut dont il est épris. Tel est l'existantial» que révèle la peinture de La Tour c'est entre la chute et l'élévation que se déploie l'existence humaine. Or, Blaise Pascal exprime en pensée exactement la même chose que ce qu'en chiaroscuro donne à voir le peintre S'il n'y avait point d'obscurité, l'homme ne sentirait point sa corruption ; s'il n'y avait point de lumière, l'homme n'espérerait point de remède. Ainsi il est non seulement juste, mais utile pour nous que Dieu soit caché en partie, et découvert en partie, puisqu'il est également dangereux à l'homme de connaître Dieu sans connaître sa misère, et de connaître sa misère sans connaître Dieu.» Voilà, à propos de la chute et de l'élévation, un exemple de correspondance esthétique» entre le philosophe et l'artiste. Grosos en cite d'autres, qui rapprochent la pensée phénoménologique de Maldiney et les sculptures filiformes de Giacometti, la théologie de saint Thomas et l'art de Fra Angelico, ou encore la philosophie de Schelling et la musique de Franz Liszt, inscrites, à partir de la commune génialité précoce» de leurs auteurs, dans une double dimension d'affirmation puis d'effacement du Moi».Être vivant»L'Artiste et le Philosophe analyse en profondeur cinq exemples de correspondance esthétique». En ce sens il est assez modeste, et a raison d'inciter les philosophes à chercher d'autres rapprochements, afin de graver dans le marbre ce qui est ici esquissé d'une belle plume. Mais la visée du livre est très ambitieuse, car si la notion de correspondance esthétique» était confortée dans sa pertinence, elle produirait un réel renouvellement autant dans l'approche de l'œuvre d'art que dans l'écriture philosophique». Qu'on ne s'y trompe pas, en effet c'est la notion même d'esthétique qui est mise à la question, sinon au bûcher. Kierkegaard l'avait pressenti, qui en avait fait un stade» sur le chemin de la vie, précédant le stade éthique et le stade religieux. Et Nietzsche avait vu que la question de l'appréciation des formes de l'art ne peut être qu'intimement solidaire d'une façon d'être en rapport à la vie, en un mot d'être vivant». Mes objections contre la musique de Wagner sont d'ordre physiologique pourquoi chercher encore à les travestir sous des formules esthétiques ?» ce que, au-delà d’eux, réaffirme en un sens nouveau Philippe Grosos l’esthétique tient à l’existence, à la façon pour le vivant d’être au monde - et non à la beauté. Mais pour parvenir à rapporter l’art à la vie, il faut que cette esthétique-là remplace ou débaptise l’autre l’analyse intellectuelle des œuvres, soit la philosophie et l’histoire de l’art. Mince affaire ! Nouveaurebondissement dans l’histoire du tableau en 1979. Une analyse aux rayons X révèle la présence d’un « tableau dans le tableau » : un cadre avec un Cupidon L'Art de la peinture De Schilderkunst, aussi intitulé La Peinture, L'Atelier ou L'Allégorie de la peinture, est un tableau de Johannes Vermeer peint vers 1666 entre 1665 et 1670, exposé au Kunsthistorisches Museum de Vienne huile sur toile, 120 × 100 cm. C'est donc un des plus grands tableaux de l'artiste. De nombreux experts estiment que cette œuvre est une allégorie de la Peinture, d'où le titre de suppléant L'Allégorie de la Peinture. Il est le plus grand et le plus complexe de tous les tableaux de Vermeer. Le tableau est connu pour être l'un des favoris de Vermeer, et est également un bel exemple du style visuel utilisé à l'époque dans l'art de la peinture. Créé à une époque où la photographie n'existait pas, il offre une représentation visuelle réaliste d'une scène de pose. Le tableau représente une scène intime de pose où un artiste peint une femme dans son atelier, près d'une fenêtre, avec en arrière-plan une grande carte des Pays-Bas. Le tableau ne comporte que deux personnages le peintre et son sujet. Le personnage du peintre est évoqué comme être un auto-portrait de l'artiste, bien que son visage ne soit pas visible. Un certain nombre d'éléments affichés dans l'atelier de l'artiste sont jugés hors de propos. Le sol carrelé en marbre et le lustre en or sont deux exemples d'éléments qui devraient normalement n'être réservés qu'aux maisons de la bourgeoisie. La carte à l'arrière-plan est celle des dix-sept Provinces des Pays-Bas, dessinée par Claes Jansz Visscher en 1636. Les experts attribuent du symbolisme aux différents aspects de l'œuvre. Le sujet peint par l'artiste est la muse de l'Histoire, Clio elle porte une couronne de laurier, tient une trompette représentant la gloire, et porte le livre de Thucydide, d'après le livre de Cesare Ripa écrit au XVIe siècle à propos des emblèmes et des personnifications, intitulé Iconologia. La double tête d'aigle, symbole de la dynastie autrichienne des Habsbourg et des anciens dirigeants de la Hollande, dont les armes ornent le chandelier d'or, ont probablement représenté la foi catholique. Vermeer était l'un des rares peintres catholique, dans la prédominance protestante des artistes hollandais. L'absence de bougies dans le chandelier est par ailleurs censé représenter la suppression de la foi catholique. Le masque couché sur la table à côté de l'artiste est considéré comme un masque de mort, montrant l'inefficacité de la monarchie des Habsbourg. Salvador Dalí se réfère à L'Art de la peinture dans sa propre vision surréaliste Le Spectre de Vermeer de Delft, pouvant être utilisé comme table en 1934. Sur la peinture de Dalí, nous pouvons voir l'image de Vermeer vue de son dos, dessiné comme une étrange table. Ce tableau est considéré comme un élément essentiel de l'œuvre complète de Vermeer, car le peintre lui-même n'a pas voulu le vendre, même lorsqu'il était endetté. En 1676, après sa mort, sa veuve Catharina le légua à sa mère, Maria Thins, dans l'espoir d'en éviter la vente pour satisfaire leurs créanciers. Le liquidateur de la succession de Vermeer, le célèbre savant de Delft et ami du peintre, Antoni van Leeuwenhoek, a déterminé que le legs du tableau à la mort du peintre à sa belle-mère était illégal. Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →
Vermeeret les maîtres de la peinture de genre. Vermeer, ou « le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIX e siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer (1632-1675) dans une pose énigmatique et solitaire. Cet ouvrage original permet au contraire de découvrir que ce génie universel s'inscrivait dans un riche réseau d'influences, très loin du splendide isolement
En 1650, la République des Provinces-Unies des Pays-Bas – un ensemble de sept régions détachées de la couronne espagnole depuis 1581 – est au faîte de la prospérité en Europe. Plusieurs décennies de succès commerciaux, grâce à son réseau de comptoirs et de colonies sur tous les continents, lui valent d’avoir fait pousser de belles fortunes. Celles-ci s’affichent dans des intérieurs luxueux, décorés de lourdes et coûteuses tentures, de faïences raffinées… et de tableaux. La peinture néerlandaise vit alors un âge d’or. Les artistes se sont tous tournés vers ces collectionneurs privés, qui se sont substitués aux commandes de l’Église dans des Pays-Bas remodelés par la Réforme iconoclaste. Alors que dans les Flandres méridionales, restées espagnoles, les intérieurs des édifices religieux continuent à s’emplir d’œuvres baroques, signées Pierre Paul Rubens, Antoine Van Dyck, ou Jacob Jordaens. Certes moins noble que la peinture d’histoire, la peinture de genre domine alors le marché néerlandais. " Ces artistes vivent et travaillent dans des villes différentes mais reliées entre elles par un efficace réseau de canaux et de routes" Les représentations de paysans à la tâche, de joyeuses scènes de tavernes, de rixes entre clients avinés, de fêtes de villages à la Brueghel, ou de groupes de soldats à la manœuvre, sortent par séries entières des ateliers d’artistes. Mais c’est un art d’un autre niveau qui est au cœur de la nouvelle exposition du musée du Louvre, à Paris, Vermeer et les maîtres de la peinture de genre ». Un accrochage exceptionnel qui ouvre, dans l’établissement parisien, une prometteuse saison hollandaise et flamande autour du Siècle d’or. À l’époque, un groupe d’une petite vingtaine de talentueux peintres – Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Frans Van Mieris, Nicolas Maes, ou Gérard Dou – a commencé à se constituer, afin de répondre à la demande de la haute société néerlandaise. Celle-ci est friande de scènes de genre élégantes et raffinées, mettant en valeur son standing » et son mode de vie. Ces artistes vivent et travaillent dans des villes différentes – Leyde, Haarlem, Rotterdam, Delft, ou Amsterdam –, mais reliées entre elles par un efficace réseau de canaux et de routes. Quelques heures leur suffisent pour passer d’une cité à l’autre." Johannes Vermeer est la tête d’affiche de l’exposition du Louvre, avec douze toiles sur les trente-six qu’on lui connaît, du jamais-vu à Paris depuis 1966" Une tradition d’échange pictural À Delft, ville de la faïence et berceau de la maison d’Orange – souverains des Pays-Bas –, un jeune peintre, Johannes Vermeer 1632-1675, fils d’un tisserand-aubergiste-marchand d’art, a fait son entrée au sein de la Guilde de Saint-Luc une confrérie des artistes, au terme de plusieurs années d’apprentissage. Converti, car marié à une catholique, il aborde d’abord la peinture religieuse et mythologique, avant de se tourner, lui aussi, vers la peinture de genre, intégrant ce petit groupe d’artistes produisant pour une élite sociale. Vermeer renouera avec le religieux, mais tardivement, avec une Allégorie de la foi. Aucun de ces artistes n’a laissé de témoignages écrits, mais leurs œuvres parlent pour eux, explique Blaise Ducos, conservateur au département des peintures du Louvre, et commissaire de l’exposition. Même si cela reste une hypothèse, faute de preuves tangibles, il est clair qu’ils se connaissaient et se rendaient régulièrement visite, tant on retrouve de motifs proches d’un artiste à l’autre. Chacun “butinait” ouvertement chez l’autre, réutilisant dans son propre style ici un motif, là une invention, ou les rejetant, mais en prenant soin que cela puisse se voir sur la toile. » Aussi les spécialistes ont-ils relevé, entre 1650 et 1675, un millier de liens entre des tableaux de dix-sept peintres de genre néerlandais !
Limportance de la lumière dans l’histoire de la peinture n’est plus à démontrer. « La question de la lumière dans la peinture vénitienne, le développement du clair-obscur, l’intérêt pour la lumière d’un Rembrandt ou d’un Vermeer, ou bien encore sa part dans l’esthétique impressionniste, sont des exemples parfaitement reconnus de la place de la lumière dans la
Dans lequel le peintre se marginalise ou se miniaturise, tout en contrôlant le regard. La leçon de musique Vermeer, 1662-64, The Royal Collection, The Windsor Castle Dans le miroir se révèle un des pieds du chevalet de Vermeer. Plutôt qu’un détail pittoresque impliquant le peintre dans son oeuvre, il s’agit plutôt de proclamer une forme d’égalité entre le pouvoir de la Peinture et celui du Miroir Une peinture parfaite, en effet, est comme un miroir de la Nature. Elle fait que des choses qui n’existent pas puissent exister, et trompe d’une façon permise, amusante et louable. » Samuel van Hoogstraten, Introduction à l’école supérieure de la peinture, Rotterdam, 1677 De plus, la présence éternisée du peintre en son absence crée un effet d’étrangeté, qui tient au rabattement du lieu de l’Artiste dans celui de l’Oeuvre, du temps du Faire dans celui du Fait Le miroir nous montre cette peinture comme se faisant » sous nos yeux. Il offre le paradoxe d’un tableau qui s’autocontient » L’instauration du Tableau, p 261, 1993 En tirant partie du fait que le minuscule rectangle en haut à gauche doit être le mur du fond, le professeur a pu reconstituer la topographie précise de la pièce, que l’ingénieur Tim Jenison a reconstruit en grandeur réelle il a ensuite reproduit le tableau en réinventant les méthodes optiques de Vermeer. La leçon de musique, recréée par Tim Jenison Cette passionnante expérience est expliqué dans Le miroir de l’atelier Charles Martin Hardie, 1898 Dos à dos à dos Francine Van Hove, 2007 Deux résurgences du chevalet dans le miroir… Nous allons voir maintenant des exemples où le peintre pudique va montrer un peu plus que le pied de son chevalet… Son reflet dans la famille Everhard Jabach et sa famille Charles Le Brun, vers 1660, Metropolitan Museum Lorsque le financier se fait portraiturer entre ses collections et sa famille, il autorise le peintre à s’inclure parmi elles, à une place privilégiée au dessus des instruments du savoir et de la religion une sorte d’alter ego, mais en deux dimensions. Ainsi, vus de trois quarts, le buste de Minerve et le reflet du peintre conduisent le regard vers le visage du maître de maison, lequel le relaye vers les autres êtres véritablement animés de la composition sa femme et ses enfants adorés. Le méchant tambour The naughty Drummer Nicolas Maes, 1655, Musée Thyssen Bornemisza, Madrid Une scène familiale Tandis que la femme menace du martinet le garçon bruyant, le peintre de genre, du haut de son miroir, jette un oeil objectif sur le vacarme. A noter que l’artiste n’entre dans le tableau qu’à la sauvette le point de fuite ne concordant pas avec son oeil, il n’est pas du tout en train de se regarder dans le miroir, mais d’observer son modèle. C’est uniquement la position du spectateur, à droite du tableau, qui capture incidemment son visage dans le cadre du miroir. Des allusions Cette scène familiale comporte plusieurs allusions [1]. Tout d’abord Maes fait un clin d’oeil à sa ville natale, Dordrecht, connue pour une histoire survenue durant l’inondation de 1421 l’ enfant au berceau » fut sauvé miraculeusement, en flottant sur les eaux. Mais c’est surtout la carte des Sept Provinces, pendue au dessus du garnement , qui recèle une intention politique. L’ombre noire qui la recouvre fait allusion à la situation sombre du pays après le traité avec l’Angleterre, déchiré par la guerre des partis. Ainsi le geste exagéré de la mère brandissant son martinet s’adresse, au delà de son fils, à tous ces enfants turbulents de la République c’est là qu’il s’agit de remettre de l’ordre. Jeune fille cousant Nicolas Maes,1655, Collection privée A l’appui de cette interprétation politique de la carte, dans cet autre tableau de la même période, elle apparaît cette fois en pleine lumière, au dessus de la jeune fille cousant dans la paix du foyer ici Maes a tronqué, par rapport à la carte originale, toute la partie gauche qui représente les Pays-Bas espagnols. [1] Voir Karten in Bildern zur Ikonographie der Wandkarte in holländischen Interieurgemälden des siebzehnten Jahrhunderts, Bärbel Hedinger, 1986 Ma famille, Joaquin Sorolla, 1901, Valencia, Museo de la Ciudad, Ayuntamiento Sorolla a retrouvé la composition de Maes dans ce portrait de famille pyramidal où, sous l’oeil surplombant du père, le jeune fils reprend le flambeau en croquant sa plus jeune soeur, avec l’aide de la grande. Intérieur avec le peintre et son modèle, Matthijs Roeling, 1970, Collection privée Version plus moderne de la même composition le titre est trompeur, puisqu’il incite à voir le jeune dessinateur, alors que le peintre est évidemment ailleurs plus petit que la poupée…. L’Atelier des frères Chernetsov Alexei Tyranov, 1828, Musée d’Art Russe, Saint Petersbourg Le peintre figure doublement dans le tableau en tant que personnage, dans le miroir accroché au mur seule figure éclairée au milieu des deux frères en contrejour ; en tant qu’emblème , sous les espèces de la palette posée au premier plan sur le tabouret. L’impossibilité physique peindre et ne pas peindre s’évacue dès lors que nous comprenons que la palette, avec ses couleurs bien rangées, est en attente sur le seuil, tandis que le peintre est en train d’esquisser le tableau. Larsson La chambre de papa, Carl Larsson, vers 1895 Au milieu de l’imposante chambre, avec un humour certain, Larsson décompose son autorité paternelle en trois morceaux les bottes, le torse et les moustaches, du plus grand au plus petit. Mes amis, le charpentier et le peintre Carl Larsson, 1909 Larsson ce Rockwell nordique se représente ici avec humour encadré par ses alter-egos le charpentier avec son marteau, le peintre en bâtiment avec son pot et son pinceau, les deux fixant un mystère en hors champ qu’il s’agit de clouer, puis de badigeonner de rouge. L’amoncellement des outils sur le sol, la moulure verte décloutée et posée sur la chaise, ne nous donnent aucune indication. Et Larsson, protégé dans son cadre doré au milieu de tout ce chantier, nous fixe d’un oeil bonhomme, et nous laisse en plan. Esbjorn faisant ses devoirs Carl Larsson, vers 1910, Ateneumin Taidemuseo, Helsinki Esbjorn faisant ses devoirs II Carl Larsson, 1912 La comparaison des deux versions montre combien la composition influence notre ressenti. Dans la vue frontale, l’écolier assis du côté de la fenêtre fermée, face à la statuette ennuyeuse, n’a qu’une seule envie passer du coté de la fenêtre ouverte, du jardin et de la chaise vide. Dans la vue latérale, tout l’univers du garçon – son établi, son bureau, son cahier – converge vers l’image de son père, qui le tient à l’oeil sans trop prendre le rôle au sérieux car clairement le gamin dort, les mains dans les poches et le nez en l’air, en face de la fenêtre ouverte ; et les trois têtes dans le cadre, tête d’or, tête de rapin et tête de pantin disent avec humour que les porteurs de chapeau ne font pas pas le poids face à un enfant qui rêve. Zinaida Serabriakova Tata et Katia dans le miroir Zinaida Serabriakova, 1917, Collection privée Charmant portait de la mère de famille avec trois de ses quatre enfants les deux filles de part et d’autre du miroir Tatiana, née en 1912, Ekatarina née en 1913 et un des garçons Eugene né en 1906 ou Alexandre, né en 1907 debout au fond du corridor. Ce sont encore les années heureuses à Saint Pétersbourg, avant la Révolution, le veuvage, l’exil sans les enfants, et la dèche. Zinaida tient son carton à dessin de la main droite et dessine de la main gauche, comme il sied à un reflet. A noter la perspective très approximative seule la ligne qui relie la tête de la petite fille à son reflet aboutit à l’oeil du peintre. Les fuyantes de la chaise aboutissent un peu plus à gauche. Celle de la table tombent plus bas, celle du corridor plus haut. Si le point de fuite du corridor tombait au niveau de l’oeil du peintre, le garçon serait caché par sa mère. L’intention de Zinaida n’est pas ici l’exactitude optique – elle s’amuse même, avec ce corridor en enfilade, à un pseudo effet d’abyme. La mise en scène est celle du bonheur familial, avec pour pivot la mère, entre les deux filles studieuses et le garçon qui ne tient pas en place. Chez le coiffeur Zinaida Serabriakova, fin des années 1920 Exilée à Paris, Zinaida a conservé son intérêt pour les ruses avec les miroirs deux garçonnes côte à côte semblent le reflet l’une de l’autre. Zinaida se situe à droite, à en croire la palette coincée derrière le tableau. Pour d’autres autoportraits de Zinaida, voir Sur son art classé par thèmes Son reflet auprès d’elle Jeune femme se poudrant Young Woman Powdering Herself Seurat, 1889-90 Courtauld Gallery, Londres La jeune femme de 20 ans est Madeleine Knobloch, la maîtresse de Seurat. Primitivement, le visage de celui-ci apparaissait dans le miroir. Mais, comme un ami lui avait dit que cela paraissait bizarre, il préféra le dissimuler sous un pot de fleur, transformant le miroir en tableau. Portrait de femme Santiago Rusinol, 1894, Museu Nacional d’Art de Catalunya, Barcelona Dans cette composition sévère, le profil barbu de Rosinol affronte, du fond du miroir, le profil délicat de la jeune fille. Tout est mis au service d’une simplicité efficace la perspective impeccable – les fuyantes du marbre de la cheminée convergent bien vers l’oeil du peintre ; la géométrie implacable – des emboîtements de carrés ; la palette raréfiée – noir et ocre ; le point de vue simplifié de profil. Austérité voulue, qui met d’autant plus en valeur les lignes serpentines de la jeune fille, la pureté de son profil, et les seuls objets colorés du tableau… …qui sont les attributs symboliques de sa fugitive Beauté deux brochures fanées et un bouquet fané.. Portrait de Henrietta Leopoldovna Ghirshman Valentin Serov , 1907, Gallerie Tretiakov, Moscou Ce tableau virtuose multiplie les reflets la fiole de droite par exemple, qui se reflète à la fois dans la table de toilette en verre et dans le miroir, nous mène jusqu’à l’oeil du peintre sur le bord. Malgré les parties non peintes de la partie gauche et du bas du meuble, malgré la focalisation impossible à la fois sur le visage de la femme et sur celui du peintre, ce portrait donne une impression d’exactitude optique sous les effets picturaux, la construction perspective est rigoureuse. Matisse Nature morte, serviette à carreaux Matisse, 1903, Collection Privée Un vase bleu borne la frontière entre l’espace de la serviette – froissé, bariolé, géométrique carrés du tissu, cercles des pommes et celui du miroir – indistinct, monocolore, organique, où se devine un autoportrait brouillé. Carmelina Matisse, 1903, Musée des Beaux-Arts de Boston, USA A l’inverse, dans cet atelier au miroir réalisé la même année, la silhouette massive et fortement charpentée du modèle peine à équilibrer la présence forte de Matisse, à l’autre bout d’une sorte de balançoire graphique fichée perpendiculairement au tableau. La manche droite du peintre et la main droite laissée inachevée du modèle rivalisent dans les rouges, de part et d’autre du vase bleu qui, ici encore, marque le lieu du pivot. Dans le plan du tableau, un autre équilibre s’établit entre le petit cadre de droite, et le cadre plus conséquent du miroir effet qui majore la taille du peintre, lui évitant l’écrasement total par la grande femelle centrale. Le Peintre et son Modèle Dufy, 1909, Collection privée Dufy, qui était gaucher, a eu soin de se représenter ainsi. La composition en quatre quadrants donne au modèle la moitié gauche, tandis que l’artiste et tous les objets de son art se trouvent encadrés de doré dans le miroir, qui fonctionne ici comme un tableau dans le tableau. Il se crée ainsi une sorte d’appel d’air depuis la réalité coloré vers le lieu de l’artiste, puis au delà vers la cadre de la cheminée où toute couleur s’abolit. Autoportrait avec modèle Angel Zarraga, vers 1940 A contrario, le peintre, pourtant debout, se trouve ici miniaturisé et amoindri par les tons bleus, au point que, sans profondeur, le miroir ressemble plutôt à un tableau dans le tableau. Et la main gauche de la femme posée sur le coussin, qui pourrait inviter le peintre de chair à venir d’asseoir à côté d’elle, semble plutôt là pour interdire à ce petit homme de descendre dans le monde des grandes. L’atelier Mario Tozzi ,1928 Exactement contemporaine mais dans en style moderne », cette toile évite l’effet jivaro en agrandissant le miroir, qui montre Tozzi de la tête aux pieds. Le modèle, avec sa mandoline et son miroir fait pendant, sans l’écraser, au peintre avec sa palette et son chevalet. Myself in the studio, Belford Mews Alberto Morrocco, Collection privée La composition met en orbite autour du modèle absorbé dans sa lecture les ingrédients habituels d’une nature morte bouteille, tasse à café, vase avec fleurs, compotier avec fruits, guitare. Seul échappe à cette convention le miroir dans lequel le peintre, réduit à un torse et à un regard, semble l’émanation de la pensée de la liseuse. Derrière lui, dans un spot bleu, une tête noire hurlante poursuit cette échappée dans l’abstraction. Portrait de Marguerite Kelsey Peter Edwards, 1992 Nous citons ici l’explication qu’a donné de son tableau Peter Edwards lui-même, en 2005 Le retour d’une modèle célèbre Cette peinture représente Marguerite Kelsey, une modèle célèbre entre les deux guerres, qui faisait partie de la scène bohème artistique de Chelsea. Elle a posé pour la plupart des grands artistes britanniques de l’entre deux guerres… Elle émigra en Nouvelle-Zélande au début de la seconde guerre mondiale avec son nouveau mari, et après sa mort suite à une longue maladie dans les années 1980, elle revint en Angleterre, sans le sou et souffrant d’une arthrite rhumatoïde invalidante. C’est alors qu’elle fut redécouverte par le monde de l’art dans son studio de Worthing… La grande peinture exécutée dans mon atelier de l’époque à Ellesmere, Shropshire, a été une tentative de représenter Marguerite comme je l’avais vue à Worthing mais aussi de distiller dans mon travail tous les souvenirs d’un monde artistique disparu. » La bouteille de vin Pendant les poses, il y avait toujours une bouteille de Riesling allemande pas chère, chaude, pas très forte. L’artiste et la modèle la sirotaient pendant les séances. » C’est ainsi que nous faisions à Chelsea – dans le monde de l’art, mon cher. Le vin blanc ne compte pas comme boisson. » J’ai mis une bouteille dans le tableau, là où elle se trouvait toujours, dans la cheminée. Peinte de manière détaillée, elle ne me satisfaisait pas. Elle semblait trop littérale – prosaïque, alors je l’ai raclée et l’écho» qui en a résulté m’a semblé plus évocateur. » Les jets spermatiques » Il y a plusieurs marques de jets de peinture sur la surface, qui ont ensuite été conservés sous le vernis… Mais que font-elles dans cette peinture ? Elles font certainement partie de l’histoire que raconte l’oeuvre. Robin Gibson de la National portrait gallery ironiquement les appelait spermatozoïdes ». Et le critique d’art McEwen a écrit sur ma technique irritante », ne comprenant pas, je pense, que ces marques faisaient partie de l’histoire, des sortes d’hiéroglyphes de peinture. Mais que sont-elles ? En regardant de nouveau, je vois ces marques flottantes comme les esprits de tous les peintres et sculpteurs qui ont représenté Marguerite et qui sont maintenant tous morts. » Le tableau dans le tableau …c’est lors d’une de ces dernières séances qu’elle a commencé à me dire qu’elle était assise comme dans un nu pour George Spencer-Watson, au début des années 1930. Cela a fait un déclic et je me suis souvenu que j’avais possédé une reproduction bon marché, du temps où j’étais étudiant à Cheltenham, représentant une jolie jeune femme assise dans une chaise. J’ai décrit la peinture avec son tapis de fourrure et ses boucles d’oreilles caractéristique et elle a dit » Oh, oui, mon cher. C’était moi ! » J’ai alors incorporé l’image dans le tableau. Elle se trouve dans le coin supérieur gauche. » Nu George Spencer-Watson, vers 1930 D’une autoréférence à l’autre La revue Modern Masterpieces » posée sur la table porte sur sa couverture le tableau lui-même. Edwards n’a pas tenté de reproduire l’effet Droste de Spencer-Watson, mais y a peut être puisé l’idée d’une autre forme d’autoréférence, celle du miroir » Le visage dans le miroir est un autoportrait représentant tous les artistes qui l’ont regardée, et à travers eux ont permis au spectateur de voir ce qu’eux-mêmes avaient vu. C’est une peinture sur le thème du modèle qui est vu et de l’ artiste qui voit. Parfois l’autoportrait prend prétexte d’une nature morte. Le miroir Laura-Therese Alma-Tadema, 1872 La seconde femme d’Alma Tadema fut son élève très douée voici un de ses tout premiers tableaux, un an après leur mariage, où elle s’est représentée dans le miroir, un pinceau à la main. La tulipe posée devant est un hommage à la Hollande, pays natal de son époux et source d’inspiration pour sa propre peinture. Une famille Lawrence Alma-Tadema, 1896, Royal Academy of Arts Pour leur vingt-cinquième anniversaire de mariage, Lawrence offrira à Laura ce tableau de famille, où elle figure à droite, accompagnée de son frère et de ses deux soeurs le Dr Washington Epps, Emily Williams et Ellen Gosse. Le peintre s’est représenté dans le miroir au dessus d’elle. Auto-portraits de Lawrence Alma-Tadema and Laura Theresa Epps, 1871 Le panneau posé sur le chevalet est inspiré par un diptyque réunissant les auto-portraits des deux époux, réalisé l’année-même de leur mariage. La rose anglaise et la tulipe hollandaise, séparées en 1871, se retrouvent en 1896 conjointes dans le même panneau. Pour plus d’informations sur la famille Alma-Tadema, voir Bonnard Table de toilette au bouquet rouge et jaune The Dressing Table with a Bunch of Red and Yellow Flowers Bonnard, 1913, Museum of Fine Arts, Houston Bonnard a peint à plusieurs reprises ce coin-toilette avec son miroir, dans la chambre de son appartement de Saint-Germain-en-Laye. Mais c’est le seul tableau où il se se révèle dans le reflet, tête coupée, pinceau à la main, nu à côté de la fenêtre qui laisse rentrer un peu d’air, à côté du chien qui dort. Reflet réaliste ou collage dans le miroir ? Peu importe l’important est que la vue plongeante unifie la table et la banquette de sorte que les accessoires de toilette complètent le pinceau du peintre, et le bouquet devient palette. Intérieur Bonnard, 1913, Collection privée Dans ce tableau de la même année, on retrouve le coin-toilette avec l’éponge dans son support, le gant de toilette et les petites étagères à droite. La figure dans le miroir est-elle le peintre ou sa modèle Marthe, occupé à se rogner les ongles au milieu des fleurs rouges, qui ont déserté le vase pour venir joncher le couvre-lit ? Le cabinet de toilette Bonnard, 1914, Met, New York Ici, pas d’ambiguïté la femme qui coud sur le lit est bien Marthe, tandis que le chien l’observe avec intérêt. Moi et le miroir du bar Myself and the Barroom Mirror George Grosz, 1937, Collection privée Dans cet autoportrait peint lors de son exil en Amérique, Grosz se représente cerné non par les nazis mais par ses propres démons. Sa bouche indistincte est assiégée par les plaisirs buccaux fumer pipe, cigares, allumettes et boire tire-bouchon, bouchon, bouteilles de toutes formes et couleurs. Quant à son oeil unique, il se trouve en voie d’occultation par les attributs de la luxure l’éventail et la carte postale. Notons que les trois reflets des bouteilles ne sont pas alignés vers l’oeil du peintre, mais vers le coin inférieur droit de la carte postale celui qui regarde la scène se trouve déjà, métaphoriquement, à terre aux pieds de la danseuse. Ainsi cette autocritique sarcastique se trouve chargée d’un pouvoir d’anticipation remarquable Grosz mourut en 1959 à Berlin, en tombant ivre en bas d’un escalier. Pour un autre exemple d’autoportrait-collage, voir Orpen scopophile Autoportrait, Duane Bryers, 1939, collection privée Argent et porcelaine, Allan Douglass Mainds, 1942, collection privée La mise en valeur du premier plan relègue l’artiste au rang d’objet secondaire. Cet effacement de la personne derrière la somptuosité des matières va trouver son point culminant chez un autre peintre américain, John Koch. John Koch Autoportrait avec Dora, John Koch, 1953 collection privée Autoportrait avec fleurs, John Koch, 1961, collection privée Dans les deux tableaux, ni les angelots dorés ni le cadre ne sont exactement les mêmes Dans la version de gauche, le reflet de la banane guide le regard de la main qui peint vers la coupe abondante, dissimulant en hors champ du miroir tout l’attirail du peintre il s’agit bien du portait d’un couple, réuni dans ce cadre baroque qui est la métaphore de l’appartement new-yorkais dans lequel ils vivent une vie dorée et brillante. Dans la version de droite, le peintre n’est en couple qu’avec son chevalet, redondé à l’extérieur dans le présentoir aux arabesques complexes. Autoportrait au miroir, John Koch, date inconnue Dans ce troisième opus, le peintre réduit à sa tête se trouve, en compagnie du lustre éteint, situé à la fois entre deux cadres et dans un cadre comme s’il méditait sur le paradoxe d’être à la fois non-peint et peint. Self-Portrait with Cockatoo Louise Camille Fenne, 2006, Collection particulière Le cacatoès avec sa crête jaune règne sur la commode et les fruits, enfermant l’artiste et son éventail de pinceaux dans la cage dorée du miroir. La boîte à peindre de mon père, Steven J. Levin , 1997, Collection privée La nature morte prend ici un tour plus intime l’éloignement dans l’espace reproduit l’éloignement dans le temps, mais le miroir, instrument de reproduction fidèle, assure la contiguïté entre le père et son fils. Portrait de Viridiana Sicart Diez Eduardo Naranjo, 1987, Collection privée Moi peignant en Juillet le crâne d’un chien Yo Pintando en Julio el Cráneo de un Perro Eduardo Naranjo, 1985-1991, Collection privée Eduardo Naranjo a expérimenté plusieurs compositions pour ses autoportraits au miroir. A gauche, il se montre comme détail dans le reflet de la vitre, le bras tranché au dessus du coude. A droite, le miroir calé par le crâne de chien renvoie une image également tronquée du peintre en cul de jatte. Dans les deux cas, la vitre ou la glace agissent non comme des révélateurs, mais comme des caches, qui dissimulent le plus important l’action même de peindre. Charles Pfahl autoportaits au miroir En passant d’une croix à l’autre, l’artiste perd ses bras, puis sa bouche, jusqu’à se réduire à son seul oeil droit. Ce singulier effet d’auto-crucifixion est simplement obtenu par le reflet à contre-jour du chevalet sur trois miroirs juxtaposés derrière. Dawn, Middau, Dusk Artist and models Charles Pfahl Dans ce triptyque virtuose, Pfahl étudie le même coin de sa maison sous trois lumières différentes celle de l’aube, celle de midi et celle du crépuscule. Le peintre et ses modèles donnent différents indices de leur présence, dans cet entre-deux entre fenêtre et miroir dont le cadrage supprime savamment tout repère spatial. Midi Le cadrage le plus large, celui du panneau central, nous permet de comprendre la disposition de la pièce . De gauche à droite un escalier dans lequel on voit la jambe nue d’un modèle, un renfoncement avec un mur blanc portant un premier miroir, un pan de lambris, contre lequel est posé un second miroir au cadre doré, sur le bord supérieur duquel est posé un voile. Du fond vers l’avant une façade vitrée avec deux fenêtres la seconde avec balcon, une cloison perpendiculaire, percée de deux ouvertures, dans l’angle, un ensemble d’objets en verre, dont une boule réfléchissante, la tête d’un lit parallèle à la cloison, devant lequel on devine un visage endormi plutôt un plâtre qu’un modèle vivant, un coussin de l’autre côté du lit, appuyé contre le miroir. Panneau Midi détail Les deux autres panneaux font un zoom sur une petite partie du panneau central, à cheval entre les deux miroirs. Aube A l’aube, l’artiste s’est assis de profil, devant la sphère réfléchissante. Il nous montre son oeil droit dans un petit miroir circulaire. Le nez et les lunettes, dans le miroir à bord doré, complètent le reste du profil que nous révèle le miroir situé dans le renfoncement. Côté modèles, on voit une main féminine posée sur l’épaule droite du peintre. Et on devine dans a boule un nu couché et un nu debout. Crépuscule Le soir l’artiste, assis dans l’autre sens, se divise entre les deux miroirs. On voit dans le miroir un nu debout tournant le dos au peintre ; et tout en bas, presque à la limite du cadre, les cheveux d’un autre modèle allongé sur le lit. A noter que, si l’intérieur de la pièce semble cohérent entre les trois tableaux, le reflet dans la boule ne l’est pas, de même que le paysage vu par la fenêtre comme si la boule s’était posée dans trois ateliers différents, comme si la maison s’était installée à trois endroits différents le matin dans une ville ancienne, à midi en pleine campagne et le soir dans une cité moderne. Autoportrait dans un petit miroir rond Sarah Raphael, 1990, Collection particulière On remarque dans le miroir le haut des tableaux vus à travers une arcade sur lesquels Sarah travaillait à ce moment là. La photographie de droite la montre soumettant un de ces tableaux à l’épreuve du miroir. Le miroir circulaire montre plus que le visage de l’artiste. C’est une sorte de coupe de l’intérieur de son crâne, menacé par le monstre triomphant qui se dresse au dessus symbole des migraines qui l’ont tourmentée durant toute sa courte existence. La disproportion du noir sur les petites plages de bleu ciel traduit l’intensité de cet écrasement. Voir la suite L’artiste comme fantôme Bienavant David Lynch, il a pointé son pinceau sur Mulholland Drive et d'autres collines hollywoodiennes. Et voilà que Hockney ressort de son bois avec cette exposition majestueuse à la Royal
Pour fabriquer de la peinture, il faut des pigments, poudres colorées aujourd'hui fabriquées de manière synthétique mais que l'on trouvait auparavant dans la nature. Le blanc était obtenu en broyant du gypse, puis du zinc. Avec le lapis-lazuli, on obtenait du bleu. La malachite fournissait du vert, et le charbon du noir. Les ocres éteint extraits de la terre. La garance produisait du rouge et l'indigotier de l'indigo. L'encre de la seiche produisait du sépia et en broyant certains coquillages on obtenait du pourpre. Voir la totalité de l' Bernard GonnerProducteur Riff International Production / France 3Année de production 1999Publié le 16/05/14Modifié le 22/07/21Ce contenu est proposé par
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JOHANNES VERMEER VAN DER MEER DE DELFT Première partie Pour peu qu'on ait approfondi l'étude de l'art ancien, qu'on ait fouillé les vieilles archives, feuilleté les livres de comptes des princes, des villes ou des États, parcouru les rôles des corporations et les listes des académies, il est bien rare qu'on ait pu se défendre d'un mouvement d'étonnement d'abord, puis d'inquiétude et de malaise, à la révélation d'une quantité énorme d'artistes de tout état, gens de mérite probable, de valeur certaine, honorés par leurs confrères, estimés de leurs contemporains, souvent même distingués par les princes ou par les rois, et qui nous sont aujourd'hui à peu près inconnus. — Hommes de talent dont les noms parvenus accidentellement jusqu'à nous ne nous disent rien, car nous n'avons pas la moindre notion des qualités ou des défauts qui ont bien pu caractériser leurs œuvres. Il se produit, en effet, dans toutes les écoles un phénomène singulier. L'histoire de l'art, au bout d'un temps relativement très court, se synthétise. Les rayons lumineux qu'elle projette ne s'arrêtent plus que sur un nombre limité de têtes spécialement favorisées; les autres restent plongés dans une ombre qui va toujours s'épaississant, et que chaque année qui s'écoule rend plus obscure. Fait plus regrettable encore, les œuvres de ces infortunés subissent le même sort que leur nom. Elles disparaissent peu à peu de la circulation, et quand elles ne sont pas brutalement détruites, elles sont dénaturées, elles changent d'étiquette et passent au compte d'autres artistes mieux cotés. La constatation de ce méfait ne date pas d'hier. Personne n'ignore, écrivait en 1808 le chevalier de Burtin1, qu'en effaçant les noms un vil manège a déjà plongé dans l'oubli le souvenir de maint excellent artiste ancien dont on ne retrouve plus, ou presque plus de traces, sinon dans les ouvrages des biographes, qui nous ont transmis les justes éloges qu'ont mérités de leurs contemporains parmi tant d'illustres concurrents beaucoup de peintres dont on ne connaît plus les ouvrages aujourd'hui.» C'est ainsi que la spéculation dépouille certains artistes de la part de gloire à laquelle ils ont droit, en attribuant uniformément leurs œuvres à un rival dont la signature fait prime, et à cinquante ans de distance une génération touffue de peintres et de sculpteurs, qui comptait par centaines les hommes de talent, semble se résumer en une douzaine de producteurs qui, seuls, demeurent connus et appréciés du public. Le plus souvent, il est vrai, celui qui constate cette étrange absorption essaye de se consoler de cette disparition singulière, en se persuadant que ceux qui n'ont pas survécu n'étaient pas nés viables. En vain l'estime dont ils ont joui dans leur temps vient-elle protester contre un jugement si lestement formulé. En vain objecte-t-on les prix relativement élevés payés pour leurs œuvres, le goût avéré de leurs protecteurs, la haute considération dont les entouraient leurs confrères, on trouve toujours quelque bonne raison pour s'abuser sur leur compte, quelque motif ingénieux pour expliquer leur éclipse, jusqu'au jour où l'apparition subite d'un chef-d'œuvre inattendu vient renverser le pénible échafaudage de ces suppositions malveillantes, et attester que le pauvre méconnu était sinon un artiste de génie, du moins un ouvrier d'un merveilleux talent. C'est là le cas de Johannes Vermeer, dont nous allons essayer de retracer la Rien n’est à la fois plus instructif et plus curieux que l'histoire de ce grand peintre méconnu. De son vivant, il fut apprécié comme artiste et honoré comme homme. Dirk van Bleyswijck, secrétaire du magistrat de la ville de Delft, personnage considérable par conséquent, voulant consacrer pour la postérité les gloires de sa ville natale, publia, en 1667, un énorme volume de près de 1,000 pages, sous le nom de Description de la ville de Delft2, et, parmi les artistes qui faisaient honneur à la cité, il mentionne Johannes Vermeer, quoiqu'il fût encore un jeune homme, et, quoique discret et réservé autant qu'un fonctionnaire public doit l'être, Bleyswijck se soit montré très avare de renseignements sur les Delvenaars, vivant encore au temps où il écrivait. De son côté, Arnold Bon, l'éditeur de la Beschryvinge, libraire bien posé, mais poète à ses heures, et du reste très mauvais poète3 ayant estimé qu'il était de son devoir d'écrire une pièce de vers pour déplorer la mort de Carel Fabritius, crut indispensable de citer notre peintre comme un de ceux qui pouvaient sinon faire oublier, du moins remplacer dans une certaine mesure le phénix», c'est ainsi qu'il appelait Fabritius, et qui, en attendant, marchaient le plus dignement sur ses traces. Partageant à l'égard de leur jeune confrère l'estime dont Bleyswijck et Arnold Bon donnaient des preuves publiques, les membres de la corporation des peintres de Delft, les maîtres de la gilde de Saint-Luc, firent à plusieurs reprises, de Johannes Vermeer un de leurs doyens. Enfin quand des étrangers de marque traversaient la ville de Delft, on les conduisait voir l'atelier de notre peintre. A Delphes sic, écrit Balthazar de Monconys, je vis le peintre Vermer, qui n'avait point de ses ouvrages; mais nous en vismes chez un boulanger, qu'on avait payé six cens livres, quoiqu'il n'y eut qu'une figure4...» N'avoir point de tableaux dans son atelier, vendre ses œuvres un bon prix, être visité par les étrangers, honoré de la confiance des artistes ses confrères, chanté par les poètes, enregistré par les historiens, si ce n'est pas là de la notoriété, mieux que cela même, de la célébrité, je demanderai ce que cela peut bien être. Il semble donc qu'avec de pareils atouts dans son jeu on soit sûr de passer à la postérité. Eh bien, non. — A peine Vermeer est-il mort que sa trace se perd, son nom s'oublie, son œuvre se disperse. Il ne faut pas vingt ans pour que cette renommée, en apparence si bien assise, s'évanouisse complètement. Houbraken5, le Vasari de l'école hollandaise, si généreux envers nombre d'artistes qui ne le méritent guère, conteur si prolixe d'histoires plus ou moins authentiques, biographe qui prend de toutes mains et accepte pour exacts tous les récits qu'on lui fait, Houbraken ne parle même pas de lui, ne cite même pas son nom. Chez Campo Weyermann6, il n'en est pas plus question que s'il n'avait jamais peint, et Van Goll ignore même qu'il existe de ses œuvres7. En France, à plus forte raison, même oubli et même silence. Ni Decamps8, ni de Piles9, ni l'auteur anonyme des Anecdotes des beaux-arts10, si remplies de commérages sur le compte des maîtres hollandais, ne semblent avoir eu la moindre connaissance de son nom et de ses ouvrages. En Allemagne, c'est tout de même. Fiorillo11, dans les quatre volumes qu'il consacre à la peinture hollandaise et flamande, ne mentionne pas une seule fois le nom de Vermeer, et Fusslin12 avant lui avait été tout aussi réservé. Ce fut seulement en 1816 que les deux auteurs hollandais de l'Histoire de la peinture nationale13 essayèrent de protester contre cette ingratitude et tentèrent en faveur du maître de Delft un essai de réhabilitation biographique. Mais à ce moment la trace de notre peintre était si bien perdue, qu'il n'était même plus en possession de son nom. Comme le constatent ses deux biographes de 1816, on le nommait déjà communément Van der Meer, et mieux Van der Mer de Delft Delft-schen Van der Meer pour le distinguer des deux Jean Van der Meer de Haarlem, le vieux et le jeune, et de Jean Van deer de Schoonhoven, qui habita Utrecht, et fut non seulement peintre, mais encore conseiller municipal de cette ville et receveur des convois et licences de la navigation14. Quant à des détails personnels sur Vermeer, Van Eynden et Van der Willigen n'en connaissent point d'autres que ceux donnés par Bleyswijck, et que nous connaissons déjà. S'ils ajoutent quelque particularité bibliographique, on peut être sûr qu’elle est de leur invention, et dès lors qu’elle est erronée. C’est ainsi qu’ils prennent prétexte d’une vente qui eut lieu à Amsterdam, le 16 mai 1696, et où l’on rencontre vingt et un tableaux de Vermeer, pour prétendre qu’il mourut à Amsterdam cette année-là, et que cette vente est celle de l’artiste lui-même, sa vente après décès. — Nous verrons tout à l’heure quelle créance mérite cette affirmation audacieuse. Quant à ses œuvres, ils mentionnent trois de ses tableaux et croient s'acquitter envers lui en le proclamant le Titien de l'école moderne hollandaise15». Il faut, certes, remercier, malgré les inexactitudes de leur récit et leur trop discret laconisme, les deux auteurs néerlandais d'avoir, après une si longue attente, remis enfin notre grand peintre à la place qui lui était due; toutefois, ce serait peut-être un peu forcer la note que de leur en laisser tout le Si les biographes s'étaient tû avec une singulière persévérance pendant près d'un siècle et demi, les oeuvres de Vermeer n'avaient point imité leur inqualifiable silence. Chaque fois que l'une d'elles s'était manifestée, elle avait parlé, et parlé avec une forte éloquence. Beaucoup de ses tableaux, il est vrai, avaient subi le sort que nous signalions tout à l'heure on les avait démarqués, altérés, mutilés, rendus méconnaissables et attribués à d'autres maîtres. Mais chaque fois qu'il en passait en vente un bien pur et bien authentique, non seulement les enchères le saluaient, solides et nourries17, mais les experts avaient grand soin de proclamer bien haut le talent et la valeur de l'artiste. C'est ainsi que l'expert Le Brun, en 1809, le déclarait un très grand peintre dans la manière de Metzu», et que, sept années plus tard, un autre expert, Pérignon, dans le catalogne de la première vente Lapérière, lui reconnaissait le talent de rendre, dans une manière large, le fini de la nature, la différence des objets, le soyeux des étoffes par la justesse de ses teintes et de l'effet.» À demeure dans une galerie princière ou dans une collection privée, l'effet produit par lui n'était guère moins grand. Chacune de ses oeuvres resplendissait d'un tel éclat, se manifestait avec tarit d'ampleur qu'à sa vue les gens du métier s'arrêtaient étonnés, surpris, émus et se croyaient obligés de constater l'évidente supériorité de cet inconnu. C'est ainsi que Reynolds, qui devait se sentir de pressantes affinités pour ce ne manque pas de mentionner sa Femme transvasant du lait18, parmi les tableaux qui l'ont le plus frappé en Hollande19. C'est ainsi que, dans des temps plus modernes, des critiques fort compétents eux aussi, mais non moins touchés par la puissance de cet admirable artiste, lui ont payé leur juste tribut d'éloges. M. Maxime Du Camp en 1857 Revue de Paris, Théophile Gautier, en 1858 Moniteur, M. Paul Mantz, en 1868 Gazette des Beaux-Arts, M. Clément de Ris, en 1872 Moniteur, rendent à Vermeer toute la justice qui lui est due. Quant à M. Viardot, la précaution qu'il prend de nous inviter à ne pas confondre Johannes Vermeer avec le vieux Gérard van der Meir, qui fut, comme chacun sait, élève des Van Eyck, si elle décèle un bon naturel, ennemi de toute complication inutile, elle prouve aussi que l'oeuvre mutilée de notre grand artiste avait frappé l'auteur des Musées de Hollande. Toutefois c'est à Thoré, ou plutôt à W. Bürger, car c'est sous ce nom de guerre que notre regretté collaborateur entreprit sa campagne d'exhumation, c'est à W. Bürger que Johannes Vermeer est redevable de sa réhabilitation, et c’est à lui qu'il faut en faire honneur. C'est à Bürger, en effet, qui, avec une conviction, une ardeur, une passion qu'on ne saurait trop louer et trop admirer, s'est attaché à découvrir une à une et à mettre en lumière les œuvres de ce peintre inconnu, c'est à lui, c'est à ses constantes investigations que nous devons d'avoir retrouvé une vingtaine d'œuvres bien authentiques de ce maître si puissant et si fort, c'est à son infatigable dévouement qu'il faut attribuer le légitime et grandissant intérêt qui s'attache aujourd'hui aux ouvrages de ce maître si rare et si parfait. Une seule chose a manqué à Bürger, c'est de pouvoir, en fournissant quelques dates certaines, limiter la vie de son peintre de prédilection, de ce sphinx», comme il aimait à l'appeler. C'est cette lacune que nous venons combler aujourd' Rien n'est plus intéressant, passionnant même, que la chasse au document, surtout quand elle a lieu sur un terrain incertain, mal connu et qui se dérobe à chaque instant sous les pieds du chasseur. Dès sa résolution arrêtée de percer les ténèbres qui entouraient son sphinx», Bürger fut fort embarrassé et se trouva aux prises avec une prodigieuse quantité de Jan Van der Meer, car aucun nom n'est plus commun en Hollande. Tout d'abord, rien que parmi les maîtres du XVIIe siècle, il en rencontra quatre ayant manié le pinceau 1°Jan van der Meer, d'Utrecht, qui a peint de grands tableaux et des portraits; 2° Jan van der Meer, de Haarlem, surnommé le Vieux, paysagiste, et 3° Jan van der Meer, de Haarlem, surnommé le Jeune, également paysagiste, mais dans le goût de Berchem, et enfin 4° Jan van der Meer, de Delft. Il lui fallut avant tout faire la part de chacun d'eux. Son embarras se serait encore accru s'il avait pu fouiller les archives de Delft et sonder les profondeurs de son état civil, pour ne parler que des contemporains de notre peintre, des van der Meer qui habitaient de son temps sa ville natale. Il se serait heurté, en 1640, à un Jan van der Meer, pharmacien, demeurant sur le Voldersgracht; en 1647, à un Jan Jansz van der Meer, veuf consolé qui logeait sur l'Out Beyerlant; en 1648, à un Jan Cornelisz van der Meer, non moins veuf, mais également consolé, et de plus chapelier de son état, ayant son domicile dans la Buitenketelpoort; en 1665, il aurait pris connaissance de l'héritage de Jan Reyers van der Meer, et, en 1680, de celui de la femme du scleoolmeester Johannes van der Meer, etc., etc., complication assurément inattendue, et qui n'aurait pas manqué d'augmenter le désarroi dans lequel il se trouvait plongé. Mais Bürger fut plus sage. Il ne s'aventura pas lui-même dans les archives de Delft. II alla aux renseignements, s'adressa au gardien attitré du trésor et fut éconduit avec une bonne grâce si parfaite, qu'il demeura convaincu de l'impossibilité de rien arracher à ce précieux dépôt ni au cerbère qui le gardait. Les archives de Delft ont été dispersées, écrit-il de la meilleure foi du monde, surtout dans la partie qui concerne le XVIIe siècle, et, malgré les recherches que l'archiviste a bien voulu faire, on n'a rien trouvé sur la naissance et la mort de Van der Meer.» La vérité est que l'état civil de la ville de Delft est des plus complets, et qu'aucune recherche sérieuse et intelligente n'a été faite par l'archiviste dont parle Bürger, sans quoi cet archiviste n'eût pas manqué d'y apercevoir ce que moi-même, pauvre étranger, je devais y découvrir en 1877 et ce que plus récemment y a retrouvé M. O Obreen, c'est-à-dire la date de naissance, la date de mariage et la date de mort de notre peintre. La vérité, c'est que la partie des archives de Delft qui regarde la Burgerlijke Stand, c'est-à-dire l'état civil, ne compte pas moins de cent soixante-quinze registres qui vont de l'année 1575 à l'année 1808 sans presque présenter de lacune. La vérité, c'est que sachant la confession des individus, il n'est nullement impossible, lorsqu'on veut s'en donner la peine et qu'on peut y consacrer le temps nécessaire, de retrouver les renseignements dont on a besoin, et je suis certain que ce n'est pas l'archiviste actuel, mon excellent ami J. Soutendam, qui me démentira. Il est à supposer, toutefois, qu'on aura commencé à chercher à l'année indiquée par Bleyswijck et que, ne trouvant pas de Vermeer ni de Van der Meer à cette année-là, on ne sera pas allé plus loin. Mais le fait n'était pas pour décourager un chercheur expert tous ceux qui ont pratiqué les archives hollandaises savent bien que jusqu'à la seconde moitié du XVIIe siècle les noms de famille figurent très rarement et à l'état absolument exceptionnel sur certains registres de l'état civil. Il fallait donc tâcher de savoir quel avait été le prénom du père de notre peintre. Eh bien, ce prénom nous devait être livré par la mention matrimoniale de Jan Vermeer. Cette mention, en effet, nous apprend que son père s'appelait Reynier. Dès lors, plus d'erreur possible, et nos lecteurs se souviennent que, il y a six ans bientôt, nous donnions dans la Chronique20 le texte même de cet acte de naissance ci vainement cherché par le paresseux archiviste et découvert par nous. Cet acte est conçu comme suit Dito 31 octobre 1632. I kint Joannis, vader ReynierJanssoon, mœder Dingnum Balthazars Getuygen Pieter Brarnmer, Jan Heyndrickz, Maertge Jans. C'est-à-dire Dito du 31 octobre 1632. Un enfant, Joannis, le père est Reynier fils de Jean, la mère Dingnum, fille de Balthazar, les témoins sont Pieter Brammer, Jan, fils d'Heyndrick, et Marthe, fille de Jan. Ce Joannis ou Jan étant, dans l'année 1632, — année indiquée par Bleyswijck — le seul fils de Reynier mentionné par l'état civil de Delft, il était donc clairement établi que c'était bien là la déclaration de naissance de notre peintre; toutefois un doute pouvait encore subsister. Aujourd'hui il n'existe plus une mention mortuaire produite récemment par M. O. Obreen est venue confirmer notre découverte. Cette mention est relative à la mère de notre peintre; en voici la teneur Begraven in de nieutve kerk 13 february 1670, Dyna Baltens, weduwe van Reynier Vermeer in de Vlamingstraet. Je traduis Enseveli dans la nouvelle église le 13 février 1570, Dyna Baltens, veuve de Reynier Vermeer, demeurant dans la Vlamingstraet. Dyna étant l'abréviation de Dingnum et Baltens celle de Balthasars, il n'y a plus de place pour le moindre doute. La seconde mention d'état civil relative à Johannes Vermeer rencontrée par nous sur les registres de l'état civil de Delft est celle de son mariage. Nous la relevons sur les registres de l'hôtel de ville, à la date du 5 avril 1653 Johannes Reyniers Z. Vermeer opt Martvelt, Catharina Bolenes J. D. mede aldaer C'est-à-dire Johannes, fils de Reynier Vermeer, jeune homme demeurant sur le marché avec Catharina Bolenes, jeune fille, au même endroit. Et, en marge, on lit attestatie g. g. op Schepl, den 20 april 1653. Stadthuys. Attestation donnée par le corps des échevins le 20 avril 1653. Hôtel de ville. Voilà notre Vermeer marié, il a vingt et un ans. Le premier recueil de documents où il nous va apparaître maintenant ne figure plus à l'état civil de Delft, mais à la bibliothèque royale de La Haye Ce recueil se nomme le Meestersbœrk — ou le livre de maîtrise — de la gilde de Saint-Luc. Il nous apprendra que c'est l'année même de son mariage que notre peintre se fit recevoir maître. Schilder, den 29 December 1653. Johannis Vermeer heft hem dœn aenteijkenen als meester schilder, sijnde burger en heeft op sijn meester geldt betaelt 1 gul 10 stuyv rest 4 gul 10 st. — Den 24 July 1656 in alles betaelt. Traduisons Peintre Le 29 décembre 1653. Johannis Vermeer s'est fait inscrire comme maître peintre étant bourgeois, et il a pour son droit de maîtrise payé 1 fl. 10 sols, reste 4 fl. 10 Le 24 juillet 1656 il a tout payé. Ce même livre de maîtrise nous reparle de lui en 1663. Cette fois, ce n'est plus comme simple maître qu'il figure sur les registres de la corporation, mais comme syndic, comme doyen, comme Hooftman, comme chef-homme. Il exerce pendant deux ans ces importantes fonctions 1662-1663, puis il rentre dans le rang pour en ressortir en 1670 et figurer encore, en 1671, parmi les doyens. Après cela, plus rien. — Ce silence peut sembler extraordinaire si l'on s'en tient à la date mortuaire donnée par les auteurs de la Vaderlandsche Schilderkunst, c'est-à-dire 1696. Mais une vente de tableaux, quelque nombreuse et fournie qu'elle puisse être en œuvres d'un maître, n'est pas un acte de décès, et c'est ce qui nous avait fait estimer et même affirmer que Vermeer devait être mort aux environs de 167321. Nous ne nous étions trompés que de deux ans. Notre Johanues Vermeer passa de vie à trépas le 13 décembre 1675; il n'était, par conséquent, âgé que de quarante-deux ans. Voici la copie de la mention mortuaire inscrite à cette date sur les registres mortuaires Jan Vernneer Kunstschilder aen de onde Langedyck in de Kerk. Jean Vermeer, artiste peintre, — demeurant sur la vieille Langedyk, enterré dans l'église la vieille église. Et une note marginale indique qu'il laissait huit enfants mineurs. Ainsi se clôt cette carrière si brillante, si nous en jugeons par les rares productions qui ont survécu du beau talent de Vermeer, par l'estime de ses confrères, par ses contemporains. Né en 1632, marié en avril 1653, inscrit comme maître le 23 décembre de la même année, chef-homme de sa corporation en 1662-1663, c'est-à-dire à trente ans, de nouveau doyen en 1670 et 1671, mort en 1675. Voilà la restitution complète, intégrale de cette vie que Bûrger déclarait si obscure. Les archives qu'il croyait condamnées à un mutisme éternel ont parlé. Le sphinx», comme il aimait à appeler Vermeer, a livré son secret. Il nous reste à voir maintenant comment ces dates, heureusement retrouvées, viennent détruire l'échafaudage de suppositions qu'on avait élevé autour de cette sympathique figure, et expliquer ses œuvres mieux que ne peuvent le faire les plus ingénieuses suppositions. Notes 1. Traité théorique et pratique des connaissances qui sont nécessaires à sont amateur de tableaux, etc. Bruxelles, 1808, t. Ier p. 303 2. Beschryvinge der Stadt Delft betreffende des selfs situatie oorsprong en ouderdom, etc. Delft, 1667. 3. Campo Weyermann, faisant allusion à ses vers, traite Arnold Bon de poète de deux sous Een zeker poœt van deux aas», et ajoute qu'il aurait dû se nommer, non pas bon, mais très méchant. 4. Journal des voyages de M. de Monconys. Lyon, 1665-1666, p. 149. 5. De groote schonburgh der nederlantsche konstschilders. Amsterdam, 1719. 6. De Levensbeschryvingen der nederlandsche Kuntschilders. La Haye, 1729. 7. De Nieuwe Schonburg der nederlantsche Kuntschilders. La Haye, 1754. 8. La Vie des peintres flamands et hollandais. Paris, 1753. 9. OEuvres diverses de M. de Piles, de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Tome Ier, contenant l'abrégé de la vie des peintres avec des réflexions sur leurs ouvrages. Paris, 1767. 10. Anecdotes des Beaux-Arts. Paris, 1776. 11. Geschichte der zeichnenden Kunste in Deutschland und den vereinigten Niederlander. Hannover, 1818. 12. Hans Rudolph Fusslins kritisches verzeichniss. Zurich, 1816. 13. Geschiedenis der vaderlandsche Schilderkunst. Haarlem, 1816. 14. Geschiedenis, etc., t. ler, p. 164. 15 Johannes Vermeer den Titiaan der moderne schilders van de Hollandsche Scholl nœmen mag» 16. D'autant mieux que Rœland van Eynden, l'un des deux biographes en question, dans le Mémoire qui, en 1786, obtint le prix du concours Teyler relatif à la peinture hollandaise, ne mentionne pas encore Vermeer. 17. Témoin la Laitière, dont nous donnons la gravure, payée à la vente de Bruyn 1798 4,550 florins, et à la vente Muilman 1813 2,125 florins, près de 5,000 francs. 18. Aujourd'hui à Amsterdam, dans la galerie Six 19. Voir les œuvres complètes du chevalier Josué Reynolds. Paris, 1806. — Voyage en Flandre, en Hollande, à Düsseldorf, t. II, p. 338. 20. Année 1877, n° 43. 21. Voir Histoire de la peinture hollandaise, Paris, A. Quantin, éditeur, p. 488.
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A mes débuts, j’ai eu beaucoup de mal à faire de beaux fondus à l’acrylique. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait passer à la peinture à l’huile à un moment donné. 🙂 Mais pourquoi est-ce plus difficile de faire un dégradé de couleurs à la peinture acrylique qu’à l’huile? Et bien parce qu’une des caractéristiques de la peinture acrylique est qu’elle sèche très vite. Or pour faire un dégradé, il faut fondre les couleurs l’une avec l’autre de manière graduelle. Si les deux sèchent, elles ne peuvent se mélanger! Vous voyez le problème? Il faut une bonne maîtrise de la technique pour garantir une rapidité d’exécution et donc un beau dégradé de couleurs! 😀 Au programme 1 Introduction au Définition2 Les facteurs de réussite d’un beau dégradé à la peinture acrylique3 Différentes orientations pour votre dégradé à la peinture acrylique4 3 méthodes pour faire un beau dégradé à la peinture Méthode 1 Technique du dégradé humide sur humide » Présentation de la méthode Dégradé humide sur humide » SANS retardateur de AVEC retardateur de La méthode 1 pas à Méthode 2 Technique du dégradé humide sur sec » Présentation de la méthode Dégradé humide sur sec » La méthode 2 Méthode 3 Technique des glacis Présentation de la Dégradé par AVEC ou SANS médium pour La méthode 3 pas-à-pas5 Avantages et inconvénients des 3 méthodes Introduction au dégradé Mais, qu’appelle-t-on un dégradé » exactement? La technique est relativement simple dans les faits et nécessite peu de matériel. Cependant, elle n’est pas évidente à maîtriser parfaitement et vous demandera quelques entraînements. L’objectif de cet article est de vous familiariser avec les 3 méthodes principales pour faire un dégradé de couleurs parfait avec de la peinture acrylique. Maîtriser cette technique est essentielle dans votre progression en peinture. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un exercice qui peut paraître un peu pénible. Mais par la suite, cette technique vous permettra de fondre tout types de couleurs pour réaliser des fonds dégradés, de jolis drapés et des ciels magnifiques, ou encore des fondus de couleurs chair » pour faire des portraits réalistes. Vous trouverez ci-dessous quelques tableaux de maîtres illustrant l’utilisation du dégradé. Pour en savoir plus sur ces œuvres, cliquez sur les liens suivants La jeune fille à la perle de Johannes VermeerLa famille du comte de Gower de Angelica KauffmannNature morte aux oignons de Paul CézanneLa maison du pêcheur, Varengeville de Claude Monet Les facteurs de réussite d’un beau dégradé à la peinture acrylique De manière générale, pour un beau dégradé à la peinture acrylique, j’ai relevé 3 facteurs de réussite Rappel du cercle chromatique Pour en savoir plus sur le cercle chromatique et des associations de couleurs harmonieuses, je vous invite à demander votre guide Bien débuter en peinture » à la fin de cet article. Pour connaître tout ce que contient ce guide gratuit, cliquez ici. Différentes orientations pour votre dégradé à la peinture acrylique Avant de vous détailler les 3 méthodes pour réaliser vos dégradés, je voudrais vous présenter différentes manières d’orienter votre fondu Linéaire, la couleur A se fond progressivement vers la couleur B en suivant une ligne droite horizontale, verticale, de biais. Par exemple, pour le ciel d’un coucher de soleil, l’horizon prendra une teinte rougeâtre et en remontant progressivement, nous observerons des teintes plus jaune-orangé, puis bleu-clair jusqu’à un bleu plus ou en ellipse, les couleurs A et B suivent une courbe pour se fondre l’une dans l’autre. C’est le cas du rayonnement solaire par exemple. Le soleil, point lumineux qui peut être représenté par une couleur très claire, va se fondre petit à petit dans le reste du ciel en suivant les courbes de la source de les couleurs se fondent les unes dans les autres a priori sans suivre de logique. Je dis a priori car il y en a toujours une. Il s’agit la plupart du temps d’un effet de lumière ou de relief. Vous en aurez besoin pour faire par exemple le satiné de la peau, l’aspect soyeux des tissus ou encore des effets de feuillages en arrière plan. Passons maintenant, sans plus tarder aux 3 méthodes pour réussir vos dégradés! 😉 3 méthodes pour faire un beau dégradé à la peinture acrylique Méthode 1 Technique du dégradé humide sur humide » Présentation de la méthode C’est certainement la méthode la plus rapide. Par contre, la difficulté majeure réside dans le fait d’être justement très rapide dans sa réalisation. Pour les débutants en peinture, il faudra quelques essais pour pouvoir être satisfaits à 100% de votre dégradé. Commencez par vous entraîner sur des tout petits formats. SANS retardateur de séchage La peinture peut être appliquée avec simplement quelques gouttes d’eau pour la rendre plus fluide et fondre les couleurs plus facilement l’une dans l’autre. Cependant, en ajoutant de l’eau, la peinture est alors plus diluée et donc moins pigmentée. Ceci peut présenter des risques à la conservation. En effet, ce sont les pigments qui sont responsables de la résistance à la lumière. Moins de pigments, moins de résistance! Mieux vaut donc déjà sélectionner des couleurs avec une résistance maximale à la lumière. Pour savoir comment faire ce choix, je vous invite à lire un précédent article sur Comment décrypter les informations sur les tubes de peinture? . Dégradé de couleurs à la peinture acrylique, du jaune au orange avec la méthode humide sur humide ». Vous noterez que la peinture orange est un peu trop diluée et laisse quelques traces au passage du pinceau. Il faudrait, pour bien faire, repasser une couche de ce orange, peut être avec la méthode des glacis voir méthode 3 une fois la surface bien sèche. AVEC retardateur de séchage Pour éviter ces problèmes de conservation, vous pouvez utiliser un médium spécifique à la peinture acrylique qui vous permettra de retarder son temps de séchage. Une petite noisette suffit. Je le conseille pour débuter dans cette méthode! 😉 Il est vraiment difficile au début, je trouve, de fondre une couleur dans l’autre avec simplement de l’eau et une peinture acrylique qui sèche à une vitesse folle! Retardateur que j’utilise. Il est noté liquide » mais en réalité, il n’est pas fluide mais de la même texture que ma peinture en tube. Contrairement à une dilution à l’eau, je garde donc la même consistance et c’est ce que j’apprécie particulièrement. La méthode 1 pas à pas Pinceaux à poils souples pour réaliser les dégradés Mouillez votre support à l’aide d’un pinceau large, type spalter ou simplement avec votre plus gros pinceau si vous n’avez pas de spalter, que vous aurez trempé entièrement dans l’eau. Secouez le surplus d’eau. Car attention, le support ne doit pas non plus être détrempé! Simplement humidifié. 😀Toujours avec un pinceau large le même si vous voulez, appliquez une première couleur rapidement sur une zone du support humidifié en choisissant une manière de faire linéaire, radiale ou aléatoire. Ne vous arrêtez pas dans votre geste. Si vous choisissez par exemple de faire un dégradé linéaire, étalez votre peinture d’un bord à l’autre sans vous arrêter et avec la même pression sur le support pour ne pas laisser de traces. Allez jusqu’à la zone de transition de votre deuxième avoir nettoyé votre pinceau, ou en prenant un autre pinceau propre à poils souples, appliquez la deuxième couleur en partant de la zone opposée pour venir petit à petit vers la zone de transition. Gardez toujours un geste fluide avec la même manière de faire linéaire, radiale ou aléatoire.Passez de nombreuses fois sur la zone de transition en allant et venant petit à petit d’une couleur à l’autre. Surtout ne passez pas d’une couleur à l’autre sans passer par la zone de transition. Si vous l’avez fait vous pouvez toujours rattraper cela, en ajouter de nouveau de la couleur pure en repartant de la zone de départ et en allant petit à petit vers la zone de transition. Plus vous passerez de fois sur la zone de transition plus cette zone sera large et votre dégradé délicat. Mais attention au séchage! Si vous voyez que la peinture commence à sécher, vous pouvez pulvériser un peu d’eau avec un spray sauf si la peinture est déjà sèche auquel cas vous laisseriez des traces plus claires correspondant aux gouttes d’eau. Pas-à-pas en vidéo de la méthode humide sur humide » Si vous avez raté » avec cette méthode et que la peinture est sèche. Vous pouvez toujours passer à la méthode suivante en recouvrant tout votre tableau avec la couleur la plus foncée et/ou la plus opaque de vos couleurs à fondre. Méthode 2 Technique du dégradé humide sur sec » Présentation de la méthode Cette deuxième méthode laisse plus de temps pour sa réalisation. Elle est donc un peu plus simple à réaliser pour les débutants en peinture. Mais je trouve personnellement le rendu du dégradé un peu moins subtile. Et de plus, vous verrez dans la méthode qu’il faut bien réfléchir à la couleur à appliquer en premier et que dans certains cas, le dégradé peut tout simplement être impossible à faire! Pour réussir ce type de dégradé, il est essentiel de recouvrir le support avec la couleur la plus couvrante. En effet, si vous faîtes l’inverse, vous ne ferez que recouvrir la première teinte avec la deuxième sans la laisser apparaître et donner cette impression de fondu optique. La méthode 2 pas-à-pas Sélectionnez la couleur la plus couvrante. Si elles sont toutes les deux transparentes ou semi-transparentes, choisissez la plus cette couleur sur l’ensemble de la zone de votre dégradé avec un pinceau large et en évitant de laisser des traces. Puis, laissez la sécher votre deuxième teinte pour votre dégradé, avec un pinceau propre adapté à la manière de faire que vous aurez choisie pour votre dégradé, en y ajoutant quelques gouttes d’eau ou une noisette de retardateur voir méthode 1 pour faire votre choix entre les deux. Commencez par la partie la plus éloignée de la zone de transition. Avancez progressivement vers cette zone sans reprendre de cette nouvelle teinte pour que votre pinceau perde de la charge de peinture au fur et à mesure de vos allées et venues. Gardez bien toujours le même mouvement, ne vous arrêtez pas au milieu de votre geste et gardez une constance dans votre manière de procéder linéaire, radiale ou aléatoire et dans la pression que vous appliquez sur le support avec votre pinceau. Si besoin, renforcer la couleur de la deuxième teinte en recommençant plusieurs fois l’étape 3. Quand votre pinceau est déchargé, c’est-à dire avec moins de peinture, vous pouvez passer sur la zone de transition de nouveau mais attention, ayez la main légère pour ne pas déposer trop de peinture au risque de devoir recommencer l’ensemble du dégrader ou d’élargir la zone de transition des 2 couleurs. La méthode humide sur sec » étape par étape Noisette de retardateur pour séchage mélangée à la couleur, ici du Blanc de Titane qui est opaque à l’origine et permettant ainsi de le rendre plus transparent Méthode 3 Technique des glacis Présentation de la méthode Cette méthode est la plus longue à réaliser mais probablement la plus subtile dans l’effet obtenu du dégradé. AVEC ou SANS médium pour glacis Vous pouvez réaliser vos différents glacis en ajoutant simplement de l’eau. Mais comme nous l’avons vu plus haut voir méthode 1, vous aurez un risque plus important de dégradation de la couleur à la lumière et de conservation dans le temps. Le médium pour glacis vous permettra de rendre votre teinte très transparente. La méthode 3 pas-à-pas Ajoutez 10 à 30% de médium pour glacis à votre couleur ou à défaut de l’eau ou du retardateur. Testez sur un papier séparé l’effet de transparence obtenu et rajouter de l’eau ou du médium, jusqu’à obtenir l’effet ce glacis sur un support sec, préalablement peint ou non. Puis, laissez bien l’opération avec autant de couleurs que vous le souhaitez, et autant de couches pour obtenir l’effet d’optique souhaité. Avantages et inconvénients des 3 méthodes En résumé, chaque méthode à ses avantages et inconvénients. Je voulais vous présenter les 3 pour vous permettre de les tester et trouver celle qui vous convient le mieux. A vous de faire votre choix! Et puis en vérité tout dépend de votre sujet. Vous serez certainement amenée à toutes les utiliser. Personnellement, j’utilise les 3 méthodes mais toujours avec du retardateur de séchage qui se rapproche le plus de la façon de faire à la peinture à l’huile. Et vous? Laquelle préférez-vous? Avez-vous d’autres façons de faire vos dégradés? Épinglez cet article sur Pinterest

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